Le début d'une aventure...

Sa fuite avait été assez inattendue. Elle n’avait prit que le stricte nécéssaire et avait quittée ses parents en douce. Avait-elle eue tord de partir ainsi? Il était trop tard désormais de revenir sur ses pas. Elle allait être libre désormais! Prochain but? Le port ! Direction? La ville. Mais comment trouver grand frère? C’était une chose à la quelle elle n’avait pas pensée!
« Tu es débrouillardes, tu trouveras... Une chose en son temps! » Se disait-elle pour se convaincre elle-même.
Elle marcha donc, tranquillement au travers des petites rues de dirigeant lentement vers le ports le plus près. Elle s’attarda longuement dans la prairie, à cueillir un bouquet, pour son propre plaisir. Elle s’arrêta donc dans un petit village, non loin du palais pour demander son chemin. Se village n’était pas un luxe pour Clélie qui avait grandi dans l’enceinte royale. Oh bien sûr, elle n’était que jardinière, mais elle avait beaucoup plus de richesse que les gens qui vivaient ici. Elle avait presque pitié pour eux, mais ils semblaient tout de même heureux, pensait-elle. Une jeune fille s’approcha d’elle en lui tirant la manche de sa cape. Malgré l’heure matinale, les gens ici se levaient tôt. Clélie se retourna en lui souriant. La gamine faisait presque sa grandeur! Mais l’Éoliade ne s’en étonnant pas. La pauvre, elle était toute tachetée de boue -elle s’était probablement amusée avec ce qu’elle trouvait sous la main- la fixait dans les yeux sans mots dire. Clélie souriait davantage en montrant ses dents blanches. Elle lui tendit quelques fleurs. La gamine les prit en lâchant un mince merci, suivit d’un éclat de rire et déguerpit.

La jeune apprentie continua son chemin en s’arrêtant devant une boulangerie. Elle regarda au travers de la fenêtre et vit le boulanger, avec sa femme, se mettre au boulot. La femme, semblait décorer des petits gâteaux.
« De très bonnes pâtisseries j’imagine! »

Quelques instants après, la dame disposa ses pâtisseries et petits pains chauds devant la vitrine, pour les exposer aux gens qui passeraient par là. Leurs regards se croisèrent et la dame lui sourit chaleureusement. Clélie entendit un soudain bruit sourd. Portant ses petites mains fines sur son ventre, elle avait faim.
« C’est ici que je demanderai mon chemin! »

Elle sourit toute seule et entra dans la demeure et endroit de travail du couple. En entrant elle vit un vase vide qui servait, normalement de décoration. Elle demanda alors au couple de remplir le vase et y déposa fièrement les fleurs qui lui restaient. Elle demanda alors son chemin au boulanger, et acheta deux petits gâteaux et un pain chaud. Elle ressorti de la boulangerie et croqua dans la miche de pain. Elle traversa alors le village en engloutissant son petit-déjeuner. À nouveau, elle rencontra des près. L’air était si bon en ses endroits! Elle détacha sa cape, le vent soufflait drôlement fort ici ! Jetant un rapide coup d’œil autour d’elle, elle ne remarqua personne, elle lança sa cape dans les airs, laissant le vent souffler dans son imposante chevelure et dans sa robe en laissant échapper quelques rires. Elle agita doucement ses doigts et la cape s’envolait plus haut....plus haut et encore plus haut...Puis, le vent tomba, laissant tomber la cape qui retomba sur la tête de la jeune demoiselle. N’était pas imposante, elle tentait en vain de se défaire de la toile bleuté qui se retrouvait sur sa tête, lui cachant la vue...

[comptabilisé]

Enfin je suis à la maison, ma cher terre de l'Air, elle m'a tant manqué, là où je suis née et où j'ai passé le plus clair de mon temps à apprendre la danse parmi les plus grands. J'étais si heureuse de croiser les regards de mes amis, ça faisait du bien de revenir chez soi de temps à autres. Le vent était toujours de la partie, un bon allié pour la danse surtout lorsqu'on sait pratiquer la magie de l'air. Je marchai regardant les vitrines des boutiques, rien qu'un simple petit coup d'oeil, je n'achéterai rien, je n'ai pas assez d'argent pour ça. C'est une vraie torture de ne pas pouvoir s'offrir une belle tenue de danse. J'avais presqu'envi de pleurer mais un jour je serai assez riche pour m'offrir de beaux vêtements.

Certains des vendeurs étaient contents de me revoir, ils connaissaient bien mon faible pour les belles choses mais ils affichaient tout de suite une mine déçu lorsque je passais sans rien acheter mais bon être une danseuse itinérante ne signifie pas que je dois m'emcombrer de tout et n'importe quoi. J'avais envie de revoir la maison dans laquel j'habitais autrefois avec mes parents, je suis sûre que maintenant elle était habitait par une autre famille mais ça ne me coûterai rien de la regarder de l'extérieur mes souvenirs feraient le reste.

Je dû prendre des petits racourcis pour y parvenir plus vite, Shihara me suivait toujours de prêt, voulant connaître l'endroit où je suis née, on venait ici auparavant mais jamais encore je ne lui ai montré la maison où j'ai vu le jour. Enfin, elle était là, devant moi, toujours aussi belle, ma mère l'avait choisit car le vent se levait beaucoup à cet endroit et ça facilitait sa danse. Il y avait des fleurs sur chaques rebords de fenêtres, j'entendai des rires d'enfants s'élevaient à l'intérieur. Je souris, j'étais heureuse qu'une famille comme cela y vivait.

Poussant un petit soupir, je voulais m'en aller afin de faire ma représentation habituelle, mais je vis une jeune fille adorable se laisser porter par le vent, elle lâcha sa cape bleu qui faisant des vagues à chaque fois que la brise s'y engouffrait mais elle finit sa course sur ma tête, je ne voyai plus rien. J'essayai de l'enlever tant bien que mal puis enfin je réussis. La jeune fille a sûrement remarqué ce qui s'était passé puisqu'à présent elle était devant moi. Je lui fis un sourire et lui rendit sa cape.

- Un petit conseil regarde avant de lâcher ta cape la prochaine fois dis-je avec un petit rire.

Shihara, ma chouette se posa délicatement sur mon épaule, dévisageant d'un oeil critique la jeune fille mais étrangement, il semblait lui faire confiance, j'arquai un sourcil dans sa direction avec son étrange réaction. Puis je reportai mon regard vers la jeune fille.

- Tu t'entraînais à danser ?

Clélie regarda la femme se battre avec sa cape. Encore une fois, la maladresse de la jeune femme l’avait mise dans l’embarras. Comme excuse, au commentaire de la femme, Clélie ne pu s’empêcher de rougir jusqu’aux oreilles. Elle danser? Elle réprima un sourire, où l’on pouvait peut-être percevoir un grain de tristesse? Elle secoua énergiquement la tête en laissant échapper un petit rire. Elle ne pouvait cependant pas laisser savoir à l’inconnue qu’elle utilisait ses dons!
« Quelle serait sa réaction?... » Pensa-t-elle.

Sa crinière rebelle lui cachait les yeux, elle les balaya simplement, tel un enfant qui néglige ses cheveux et les retire de son visage maladroitement.
« Je profitais des plaines d’ici avant de partir...L’air y est si bon, que je voulais en garder un doux souvenir. »Lui avait-elle répondu simplement. « Je suis désolée pour ceci.» Avait-elle dit en pointant la cape. « J’étais persuadée que j’étais toute seule! Mais l’endroit est si vaste que... » Elle n’avait pas terminée sa phrase, qu’elle éclata de rire,elle se trouvait soudainement ridicule, à chercher en vain, une explication, alors qu'il n'y en avait pas! Elle était décidément maladroite.
Pour la première fois, la jeune femme porta attention à l’animal qui venait de se poser sur l’épaule de l’inconnue. Elle sourit et la pointa du doigt. « C’est votre compagne?» La jeune fille connaissait à peine la femme qu’elle s’adressait à elle de façon franche et directe, comme si elle la connaissait personnellement.
« Que faites vous ici? Comment vous vous appelez?....Oh et moi c’est Clélie, Célie Nefeli! »
Elle souriait à la dame et plongea son regard turquoise dans le regard de la femme.
Clélie avait la peau d’une grande blancheur, elle reprit sa cape doucement, et la remit sur ses épaules, ce qui fit un drôle de contraste, elle aurait presque eue l’air morte, avec cette peau d’albâtre. Le vent c’était à nouveau, légèrement levé et elle ferma les yeux pour sentir le vent caresser son visage. Elle rouvrit les yeux et son regard curieux, semblait attendre les réponses de la jeune fille.

Cette petite me plait, elle est vraiment adorable mais je me demandais ce qu'elle faisait par ici, elle semble si jeune mais elle me rappelait comment j'étais autrefois, à la mort de mes parents j'ai continué à voyager seule malgré mon jeune âge et c'est cela qui m'a permis de grandir et d'en apprendre plus sur la vie et surtout sur moi-même et c'est grâce à cela que j'ai rencontré Zwan. Je n'ai jamais regretté la décision de voyager seule sur les route bien que dangeureuse mais tellement agréable. Je l'écoutais parler sa voix tout autant que sa personne était magnifique, je suis sûre que si elle chantait, sa voix en séduirait plus d'un.

- Pas autant de questions à la fois dis-je en riant.

Je lui remettai une mèche de cheveux derrière l'oreille d'un geste maternelle, cette petite donnait envie de la protéger, tout comme Cytsuka.

- Je m'appel Amara, je suis une danseuse et chanteuse itinérante plus connu sous le nom de la Danseuse du Vent. Et lui c'est Shihara ma chouette ou plus précisémment mon familier et mon meilleur ami. Mais toi que fais-tu ici Clélie ?

Je me doutai un peu de sa réponse mais je préférerai lui poser la question et puis si elle ne voulait pas répondre ce n'était pas très grave mais je ne pouvais pas la laisser seule, je voyais qu'elle n'avait pas l'habitude d'être seule, je le voyais dans ces yeux.

- Si tu ne sais pas quoi faire tu peux venir avec moi ? Je dois donner une représentation dans le quartier principale. Je serai heureuse d'avoir ta compagnie.

Clélie écouta patiemment ce que la dame lui disait. Une danseuse! Enfin une artiste qu’elle rencontrait! C’était la première fois. Soudainement ses yeux brillèrent d’un éclat admiratif pour Amara. Elle se sentie emballée d’aller assister à son spectacle...Mais...Grand frère lui? L’aube se levait et ses parents ne tarderaient pas à s’apercevoir que leur petite fille avait prit la fuite pour rejoindre son frère mais aussi afin de ne pas assister à ses propres fiançailles. Elle hésitait. Elle se mordit la lèvre inférieur et baissa le regard. « Que faire?....Oh! Puis zut, il m’attendra! Je ne souhaite pas manquer cette chance! »Pensa-t-elle. Elle replongea son regard dans celui d’Amara.

« C’est d’accord, mais après je devrai retourner ici afin de partir vers le port.... Je suis partie de la maison pour aller voir Grand Frère. Il est partit à la Ville depuis un bon moment et il me manque beaucoup, vous voyez? » Elle tendit la main, à une distance respectable de l’animal. Elle attendait voir si, celle-ci accepterait qu’elle le touche. « Vous savez, je vous envie, j’aimerais, moi aussi, vivre votre vie et d’aller où bon vous semble. » Avait-elle dit sérieusement cette fois. « [color=DarkTurquoise]Je vous avertie, je devrai me cacher. On risque de me chercher. » Le ton de sa voix se fit soudainement presque glaciale, comme pour l'informée mais à la fois pour faire court et ne pas devoir d'explications. Elle rougissait cette fois, presque de honte? Après tout, elle s’était enfuie de chez elle, pour s’enfuir des fiançailles. Mais quoi faire de plus? Elle refusait de se voir comme oiseau en cage à cet âge. Même plus vieille, Clélie ne pouvait s’imaginer à vivre une petite vie simple, cloîtrée dans sa maison.
Elle avait beaucoup plus d’ambitions et de rêves pour vivre une vie ennuyante. « Comme celle à la maison... » Avait-elle pensée. Elle regarda Amara et lui sourit tristement. La maison allait lui manquer, du moins les gens qui y vivaient, mais pas cette vie cyclique où une routine s’installe. «Est-ce que d’autres prestations vous attendent après celle-ci? Vous pourriez peut-être élargir votre auditoire jusque dans la Ville? Ce serait bien aimable d’être en votre compagnie plus longtemps.» Le soleil commençait lentement à l’élever plus haut dans le ciel, chatouillant le nez de la jeune Nefeli. Le sac en papier toujours dans ses mains, il lui restait toujours deux petits gâteaux qu’elle avait achetée au boulanger et sa femme. Elle plongea sa main dans le sac et prit une bouchée du dessert encore chaud et frais du matin. Se rendant compte de son impolitesse, elle rougit. Elle gardant le pain dans sa bouche et tendit à nouveau sa main dans le sac en le tendant à la danseuse, en lui souriant du mieux que possible.

Elle a donc fuit de chez elle, je fus étonné d'apprendre cela mais je ne dis rien, son frère lui manquait et elle voulait le revoir, je pense que si j'aurais été à sa place, j'aurai fais la même chose. Mais quitter le domaine familial pour partir dans un monde qui lui est inconnue, c'est qu'elle devait être soit courageuse ou ignorante et je ne pouvais pas la laisser seule, c'était hors de question, s'il lui arrivait quelque chose, je ne pourrais plus me regarder en face d'un miroir. Mais d'un autre côté, je pensais à ses parents, ils devaient être mort d'inquiétude et pourquoi fuire pour aller voir son frère ? Ca n'avait aucun sens, ses parents ne le lui aurait pas interdit. Vraiment étrange...

Clélie tendit sa main vers Shihara, elle voulait le caresser mais elle restait tout de même méfiante de peur que celui-ci lui picore le doigt mais Shihara était plutôt doux avec les femmes donc il n'y aurait pas de soucis, Shihara quitta mon épaule pour se mettre sur celle de la jeune fille et lui carressa la joue avec sa petite tête blanche aux regards doré. Celle-cisemblait apprécier ce geste d'affection de la part de l'animal et moi, j'étais heureuse du comportement de Shihara, s'il se montrait aussi gentille envers elle c'est qu'elle était une jeune fille au coeur doux.

- Vous savez, je vous envie, j’aimerais, moi aussi, vivre votre vie et d’aller où bon vous semble.

- J'ai vécu toute ma vie avec ma soeur liberté, je ne pourrai pas vivre une autre vie que celle-ci enfin pour l'instant.

En disant ses mots, je regardais furtivement ma bague que Swan m'a offert lorsqu'il m'a demandé en mariage, j'étais marié mais je lui avais dit qu'avant de prendre une maison et avoir des enfants avec lui, je voulais réaliser mon rêve qui semblait en bonne voie. Je reprs le fil de la réalité lorsqu'elle m'adressa à nouveau la parole.

- Est-ce que d’autres prestations vous attendent après celle-ci? Vous pourriez peut-être élargir votre auditoire jusque dans la Ville? Ce serait bien aimable d’être en votre compagnie plus longtemps.

- Oui, je ne fais qu'une seule prestation ici, je ne veux pas rester trop longtemps et même si j'aime le continent de l'air, trop de souvenir me rappel mon passé.

Après qu'elle m'ait tendu un petit croissant, je lui donnais ma cape pour qu'elle puisse passer inaperçu lui conseillant de bien cacher sa tête dans la capuche puisqu'elle était partit de chez elle et que ces parents étaient sûrement à sa recherche. Je l'entraînais donc à la grande place, me trouvant un endroit parfait pour faire ma représentation. Après une petite recherche, je trouvais la place parfaite, je mis Clélie dans non loin de moi à une bonne place pour qu'elle puisse profiter elle aussi du spectacle.

J’entamais mon chant accompagné de ma danse avec Shihara tournant autour de moi, les applaudissements retentirent dans l’air ainsi que le rire cristallin des enfants, je me permis de rêver un moment, en n’imaginant notre futur enfant à Zwan et moi. Mais je devais être patiente, mon rêve présent commençait à prendre forme et mon rêve futur celui de fonder une famille avec Zwan allait être à ma portée. La danse se termina avec un geste des plus gracieux et une révérence. Je récupérai l’argent que les passants m’ont donné puis je me tournais vers Clélie.

- Voilà, c’est fini, j’espère que ça t’a plu, nous pouvons partir maintenant, je resterai avec toi jusqu’à ce que tu trouve ton frère.

Clélie la suivit lentement et docilement. La cape de la danseuse sur les épaules, la jeune jardinière passa inaperçue, malgré les quelques gardes quelle reconnaissait. Tapis dans l’ombre, elle ne se faisait pas voir et pouvait savourer le spectacle qu’Amara lui offrait. Bouche bée, elle regardait la femme exécutée ses mouvement gracieux et fluides, par moment, Clélie aurait cru qu’elle flottait presque avec les courants du vent. Son chant lui donnait des frissons et Clélie serra l’étreinte de la cape autour d’elle.
« Peut-être qu’un jour je l’accompagnerai.... » Pensa-t-elle dans son émerveillement.
Les acclamations de la foule la ramenèrent à la réalité. Le bruit des pièces résonnait autour de la danseuse. Clélie l’enviait de plus en plus.
Amara s’approcha d’elle, sa prestation était achevée. Clélie tapa dans ses mains telle une gamine toute excitée de recevoir ses cadeaux d’anniversaire, les yeux brillants d’admiration.
« Vous avez été magnifique! »
Partir. Elle allait enfin quitter le monde ennuyeux des murs du palais et de sa vie de jardinière royale. Retrouver Davad. C’était son but. Le premier à présent. Clélie revint à elle, le sourire encore plus large qu’à l’instant. Elle sortit sa petite bourse pleine à craquer de la poche de sa cape à elle.
« Allons-y! Rendons nous au port pour se rendre à la Ville! Je meurs d’impatience!»
Elle remit la cape d’Amara entre ses mains. Malgré le soleil qui se levait, la matinée était encore froide. Elle prit ensuite la main de la danseuse et l’attira dans les rues encore froides par l’absence de soleil. Elles sinuèrent les rues, jusqu’à ce retrouver dans la prairie où avait eue lieu leur rencontre. Elle quitta la main chaude de la dame et trotta jusqu’au port. L’absence d’arbre en cet endroit, le vent soufflait plus fort. Clélie abaissa son capuchon et laissa le vent lui fouetter le visage et les cheveux. Sa cape claquait au vent ainsi que sa robe. Un rire enfantin s’échappa de sa gorge. Elle avait le cœur léger et gonflé d’émotion. La rencontre avec son frère, très prochainement ne cessait de l’enjouer et elle s’impatientait à l’idée de le serrer à nouveau dans ses bras.

Prochaine destination? La Ville.

Spoiler:

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» Une Amie ?? [Privé avec Cytsuka]