Sur le port

Ce matin là, Kate était découragée. Cela faisait au moins deux mois qu'elle ne faisait aucunes créations. En marchant un peu, Kate passa près du port où elle n'avait pas été depuis quelques temps. Avec tout se qui se passe dans sa vie présentement, pas moyens d'avoir du temps pour elle et encore moins, pour s'asseoir près de la mer. Pourtant, elle adorait esquisser le magnifique paysage. Le port lui donnait de la gaieté et de l'inspiration. "De l'inspiration?", Se dit Kate. Cette dernière eu une idée. Elle allait s'installer sur le port afin de faire sa prochaine peinture.

Kate retourna chez elle et alla chercher tout se qu'elle avait besoin afin de réaliser sa peinture. Elle fourra tout ses affaires dans un baluchon, et repartie au port. En arrivant à destination, La demoiselle s'installa sur le bord de l'eau et commença son croquis. Il y avait une légère brise ce matin là et les cheveux de Kate virevoltaient dans le vent se qui lui donnait encore plus de charme que d'habitude. Kate adorait faire de la peinture dehors car elle pouvait sentir le vent te se sentir libre comme l'air.

Quelques coups de crayon, et Kate avait déjà finit son paysage qui représentait sans aucun doute, la vue que le quai donnait et qui lui donnait tant d'inspiration. La jeune femme s'est pourtant demandé pourquoi elle n'y avait pas penser plus tôt, alors qu'elle était sous le point de craquée! Car pour un peintre comme Kate, faire de la peinture était sa façon de s'exprimer. Elle adorait faire des paysages donc elle ignorait d'où cela pouvait provenir, Ce qui n'était pas le cas pour cette peinture.

Il lui fallut moins de quinze minutes pour faire le brouillon. Elle se sentait d'attaque pour mettre son paysage en toile. Ses lignes et ses tracés était parfaits, cela paraissait que ça faisait longtemps que Kate n'avait pas fait de peintures. Elle adorait son métier et il n'était pas questions pour elle d'arrêter de le pratiquer. Mais bref! Tout en continuant sa toile, la jeune femme se disait qu'elle devrait revenir plus souvent à cet endroit quand elle en aurait le temps. Mais pour l'instant, elle allait arrêter ça pour aujourd'hui. Kate rangea ses choses et retourna à la place publique. Elle rendit visite à quelques uns de ses amis, puis finalement, retourna chez elle.

Le lendemain matin, Kate se leva comme à l’habitude, en pleine forme. Elle prit son petit-déjeuner et retourna sur le quai. Elle s’installa au même lieu où celle-ci s’était installée la veille. À peine une heure plus tard, il ne lui restait plus qu’a mettre de la couleur. Elle continua sa peinture et en quarante minutes seulement, elle avait enfin terminé. Kate installa sa toile juste derrière elle puis, l'observa un peu. Elle en était très fière. C'était sa première peinture qu'elle finissait aussi rapidement. Il faut dire qu’elle y avait consacrée plusieurs heures la journée d’avant.

Puis-ce qu’il lui restait amplement de temps libre (pour une fois), Kate décida de faire se qu’elle aimait tant, regarder le paysage qui lui semblait infini. Elle était pouvait observer la scène aussi longtemps qu’elle le voulait, elle ne se fatiguait jamais. Il lui était déjà même arrivé de s’endormir sur le coucher de soleil et de se réveiller qu’à l’aube le lendemain. Kate se ferma les yeux et une fois de plus, le souvenir de ses parents lui revint en tête sans aucunes raisons. La jeune femme ne peut s’empêcher de verser quelques larmes. La blessure n’était jamais guérie et le souvenir de sa mère et son père n’était plus que quelques images floues de sa tendre enfance. Elle avait peur de ne plus pouvoir avoir d’image d’eux au fil du temps. Kate espérait du plus profond de son cœur de toujours les garder en mémoire.

Soudain, Kate aperçue une silhouette surgir au loin, elle se dépêcha d’essuyer ses larmes puis fît comme si ne rien n’était et continua de regarder au loin. En jetant quelques coup d’œil, elle se rendit compte de la silhouette se dirigeait vers elle…

Depuis son arrivée dans la Ville, la Princesse n'avait pu guère voir autre chose que l'intérieur de ses luxueux appartements. Cette consigne, laissé par sa majesté le roi Kadrik aux gardes de la demoiselle avait pour but de la protéger le mieux possible. Cette dernière en avait cependant marre d'être confiné dans un endroit aussi somptueux soit il, et cela pour de simples raisons, elle n'étais pas un oiseau que l'on enferme dans une cage contre sa volonté et sa claustrophobie venait à lui faire quitter les lieux clos assez rapidement. C'est sur ce dernier point que la jeune femme plaida sa cause auprès des gardes afin d'aller prendre l'air sur le port du quartier. Ceux ci ne furent pas bien longs à convaincre, et acceptèrent que la princesse aille se promener à condition qu'ils puissent l'accompagner dans le moindre de ses déplacements. Elle n'y vit pas d'objection, sa royauté l'avait confronté régulièrement à ce genre de situation et Evora pouvait aujourd'hui affirmer qu'elle y était accoutumée.

Elle se vetit des habits les plus simples qu'elle possèdait, soit un robe de coton blanc à fines bretelles et à traine en soie, d'une cape blanche également en soie et si longue que la princesse devait veiller en permanence a ne pas se prendre les pieds dedans, elle rajusta sa coiffe et posa son diadème à sa place prédestinée. Elle rabattit la capuche sur son visage et enjoignit les gardes de la suivres dans les rues pratiquements désertes de la ville. A cette heure matinale, peu de gens prenait la peine de se lever pour se dégourdir les jambes, c'était sans doute une des conditions qui avaient poussé les gardes à accepter sa ballade.

Elle arriva rapidement sur les quais et sentit la douce brise marine lui caressait le visage. Elle put se retenir d'enlever son capuchon afin de profiter pleinement de l'élément qui était sien et de le laisser pénétrer dans sa longue chevelure soyeuse que l'embrun agitait d'une manière délicate. Les gardes s'apercurent cependant qu'ils n'étaient pas seul et forcèrent la demoiselle à rabattre son capuchon. Elle ne supportait pas cette manie qu'ils avaient de tous la surprotégée comme si elle n'était encore qu'une fillette. Elle ne se rebella pas ... du moins pas encore et décida, pour enquiquiner les gardes d'aller aborder la personne qui semblait etre un peintre dans l'attente de l'inspiration. Le chevalet et les toiles qui l'entourait renforcèrent l'intuition de la demoiselle, qui eut une idée soudaine. Approchant d'un pas vif, elle s'adressa courtoisement à l'artiste qui lui faisait face.

-Bien le bonjour, jeune fille.

Elle fit une révérence gracieuse et continua sur sa lancée.

-Je vois que vous êtes une artiste peintre, aussi je cherche quelqu'un pour réaliser mon portrait. Vu votre talent inestimable, je ne peux que solliciter votre aide, qu'en dites vous ? Bien entendu vous serez rémunéré pour vos services.

Elle attendit patiemment la réponse de la fille et ne put s'empecher de sourire lorsqu'elle vit la mine frustré des gardes qui essayaient veinement de cacher son visage au monde extérieur. Jouissant de sa feinte, la princesse retira son capuchon à nouveau, dévoila la longue cascade de cheveux dorés qui lui tombèrent à la taille. Elle sourit au peintre qui ne lui inspirait alors qu'une confiance sereine, et bien que les gardes savaient la princesse entetée, ils ne bronchèrent pas et se rangèrent à son avis qui était généralement des plus justes.

Kate n'hésita pas une seconde.

-Se serai un honneur mademoiselle.

Les deux jeunes femmes se donnèrent rendez-vous trois jours après, encore une fois au port du continent car l'endroit était tout à fait approprié afin de réaliser un portrait. Kate retourna dans sa maison et commença par se pratiquer un peu. Elle n'avait pas réalisé souvent de portrait. Bien sûr, Kate adorait faire des portraits de gens qu’elle n’avait jamais vue de sa vie. Cela lui donnait l’impression de connaître de nouveaux gens sans même les avoir rencontrés. D’ailleurs, elle en avait une panoplie dans sa demeure. De toute les sortes; des femmes, des hommes, des jeunes, des vieux et ça ne finit plus.

Donc, pour commencer, Kate s’installa dans sa chambre plutôt minuscule, mais parfaite pour elle. Vu que Kate avait en tête le visage de la jeune femme, elle commença par faire un croquis, seulement afin de voir à quoi cela allait ressembler.

Malheureusement, ce ne fût pas comme sa dernière peinture, elle avait beaucoup de difficulté à dessiner Evora. Mais elle ne pouvait abandonner car Kate avait déjà donné sa parole. De toute façon, la jeune femme n’avait pas du tout l’intention d’abandonner car ce n’était pas du tout son genre.

Il lui fallu environ deux heure fin d’être satisfaite de son dessin. Au moins elle savait à quoi s’attendre en réalisant le portrait de la princesse.

Une journée s’écoula sans que l'artiste ne soit obligée de penser à sa peinture où bien de travailler sur sa future toile. Kate alla un peu à la place centrale, puis retourna au port un peu. Finalement, la journée passa rapidement. À son réveil, Kate partie presque aussitôt car elle devait être au port pour le lever du soleil. Avant de partir, elle remplie son baluchon de deux pinceaux de tailles différentes, de la peinture acrylique, son croquis qu’elle avait réalisé l’avant-veille, ainsi que son chevalet de peinture qu’elle traîna dans ses mains.

Après, une quinzaine de minutes à pieds, Kate arriva au port. Evora n’était toujours pas là et c’étais normale car Kate était arrivée d’avance car elle voulait avoir le temps de s’installer. Donc après avoir mît ses choses en place, Evora arriva quelques minutes plus tard.

-Bonjour, princesse, lui dit Kate. Je suis ravie de vous revoir.

La princesse lui adressa un sourire en guise de réponse.

Kate demanda à Evora de s’installer où elle le souhaitait, puis, Kate commença Le portrait de la princesse.