Au pied du monument

Des bruits de sabots retentirent derrières les cris et les pas pressant des gens qui fuyaient l'endroit. Sans même se retourner, le Géant visualisait déjà la scène. Un groupe de cavalier lourd arrivaient au galop. Élevant sa caverneuse et mystique voix, Geryon alerta son maître des individus nuisible. Ce dernier lui ordonna de les éliminer tandis qu'il s'éloignait tranquillement. Il ne devrait effectivement pas le laisser partir seul, mais un ordre lui fut donner et il devait l'exécuter. Bloquant son regard de son maître de plus en plus loin, il se tourna dans une lenteur extrême vers les nouveaux arrivants qui firent halte devant le monstre sous son énorme cappe qui ne faisait que dessiner son armure, mais rien d'autre. Son visage était totallement couvert d'ombre du à la capuche surplombant sa tête. Il restait silencieux à contempler secrètement les cavaliers devant lui, sans bouger. Soudainement, un grand cavalier se dressa devant les autres :

- Halte là! Je vous ordonne de vous rendre immédiatement et aucun mal ne sera fait à qui que ce soit. Je vous demande de vous découvrir et de gentillement nous suivre. Et c'est un ordre indiscutable, citoyen!

Il regarda à sa gauche vers un autre cavalier. Il lui désigna de la tête le vieux sorcier qui s'en allait tranquillement, lui demandant d'aller l'intercepter. Claquant les reines de son cheval, il partit au galop pour aller stopper le Mage. À son imprudence, il tenta de passer trop prêt de Geryon. Dans un geste lent, il leva le bras droit, le découvrant de son énorme cape. Le côté droit de son corps, de son pied à son épaule fut découverts, démontrant la macabre armure du Golem. Celui-ci intercepta le cheval d'un bras, le saisissant à la gorge et le soulevant légèrement de terre. Le cavalier fut projetter au sol, sur le dos, le visage prit d'une terreur extrême. Le cheval se fit briser le cou et trainer derrière le Golem, le tout dans un mouvement précis et doux. La voix du Golem s'éleva une nouvelle fois, à mesure qu'il se découvrait la tête de son capuchon. Les Cavaliers firent reculer leur monture légèrement, qui semblait de plus en plus mal-à-l'aise.

- Vous... n'avez rien à dire, rien à ordonner, rien à souhaiter ni à penser. JE décide qui doit arrêter ou qui doit avancer. Et IL décide ce que JE décide... Mortels, votre corps si faible ne me résistera aucunement.

Il fit un lourd pas en avant, détachant (déchirant) la cape et la jettant au sol. Le cavalier sur le dos, prit de panique, tenta tant bien que mal de s'éloigner, mais il ne faisait que rouler dans le gravier du par-terre. Un pas après l'autre, le Golem avançait vers les Hommes en armure. Et soudainement, il déposa son regard, devenu d'un rouge vif sur l'homme incapable au sol. Geryon leva la jambe devant lui, puis écrasa complètement le membre inférieur droit de l'homme avec son pied. Celui-ci hurla d'une douleur atroce avant de se faire achever d'un coup de poing qui lui défonça le crâne. Se relevant bien droit devant le reste du Groupe, il continua d'avancer.

- J'ai plusieurs choses que vous, mortels, ne possédez pas et que vous ne possèderez jamais. Et je ne possède encore moins de choses que vous possédez. Je n'ai ni morale ni concience ni peur ni désir. Ce qui fait de moi une machine qui ne peut-être stopper. Et dans ma course, votre mort dois-je apporter.

Puis il pressa le pas vers les Cavaliers, qui se dépèchèrent de sortir leurs armes et de reculer doucement. Trois d'entre aux avaient des lances. Ils s'avancèrent et tentèrent de tenir le Golem à distance, mais les pointe de fer ne faisait que ricocher sur l'Acier du Golem. Il semblait inébranlable, indestructible. Il courait maintenant puis il happa un cheval de plein fouet avec son crops, le perçant et le coupant à plusieurs endroit de son armure mortelle, emportant avec lui le cavalier qui se fit écraser par sa monture. Un coup de lance bien placer se ficha dans le peu de vestige humain que le Golem détenait, mais ce dernier ramassa la lance, l'aggresseur avec et les brisa tout deux dans des poignés de mains solide.

- Je n'ai rien a craindre ni rien a demander de vos patétiques tentatives, Soldats.

Il se retourna, formant un cercle du poing et prit un autre cavalier du revers. Droit dans le torse, ne lui laissant aucune chance de survit. Les hommes furent enfin prit de panique et décidèrent de fuir. Un fut happé par un cadavre lancé par le Golem, tandis que les autres furent plus chanceux que leur confrère. Légèrement assommé, le dernier Soldat se fit prendre par le collet et soulevé dans les airs, environ à 10 pieds du sol. Le GOlem le regardait avec ses orbites lumineux. Il regardait la peur, regardait la panique. L'homme tentait de se débatre mais sans résultat. Semblant pousser un espèce de souffle, le Golem fracassa l'homme sur son Haume, sa tête. Le corps mou tomba au sol.

Le sang et les cadavres jonchait le sol. Il était inutile de tenter de les rattrapper, Geryon ens erait incapable. Il alla donc se poster près de la statue, exactement à l'endroit ou il avait laissé son maître et attendit les prochaines instructions... ou la prochaine menace...

Alors que le groupe des Zahairu passait dans le coin pour aller vers le quartier du Feu, il fut stopper par un groupe de cavalier qui filait à tout allure dans la direction opposée. L'un des soldats faillit piétiner le porte-parole du convoi sur son passage, mais l'un de ses gardes du corps réussit à le tasser avant que le pire se produise. Avait-il essayé de le tuer volontairement ou ils avaient leur raisons d'aller aussi vite? Les Zahairu ne le savaient pas, mais ils préféraient ne pas prendre de risque. Les gardes sortirent leur armes et se mirent en formation de défense autour de leur supérieur. Ce fut inutile, car les cavaliers avaient tout simplement poursuivit leur course sans se soucier de ceux qu'ils avaient laissé derrière eux.

Qu'est-ce c'était que ça? grogna Belgrond.

Ne vous en souciez pas messieurs. Je ne crois pas qu'il ciblait l'un d'entre nous en particulier. Je peux me tromper, mais ils avaient plutôt l'air d'être en fuite. dit le vieux sage.

En fuite? Vous avez vu comme moi qu'il s'agissait de soldats. S'il y a bien des gens qui sont censées ne pas fuir en cas de problème, ce sont bien eux. rajouta un autre garde à la suite du commentaire de son chef.

Allons jeter un œil à ce qui aurait pu causer cette peur mes braves.

Les Zahairu poursuivirent leur marche jusqu'à ce qu'il tombe sur cadavre. L'homme en question semblait avoir été percuté par quelque chose de massif, peut-être un rocher, toutefois, il n'y avait aucun indice autour. Peu importe, il n'avait pas intérêt à trainer trop proche du corps sinon les habitants de la cité pourraient pensés qu'ils étaient responsables de ce crime. À peine avait-t-il recommencé leur marche que l'un des gardes les obligèrent à s'arrêter de nouveau.

Qu'est-ce qu'il a?

Regarde là-bas. Il pointa les statuts. Il y a du sang sur son corps et en plus elle n'est pas comme les autres. C'est vrai qu'elle n'avait rien à voir avec le reste de la collection.

Et alors! hurla l'un des hommes. On n'a pas que ça à faire admirer de la roche. Donne-moi ton marteau Gledon. Le personnage enleva sèchement l'arme de la main de son coéquipier et alla jusqu'à la statut. Vous allez voir. Il prit son élan et envoya le bloque métallique vers le golem.

(En provenance de l' ''Appel à la raison'' / Quartier de la terre)

Bien droit, l'homme de fer était planté devant le monument, le corps recouvert du fluide vital humain. Il attendait toujours que son maître réaparraisse, inactif. Soudainement, un groupe de personne prirent place pas très loin de l'endroit où se trouvait le Golem. Ce dernier les observa quelques instant et remarqua qu'ils semblait parler de lui. Devenant de plus en plus aggressif, un homme prit les devant, arrachant le marteau d'un de ses compatriotes et s'avançait vers le Golem. Ce dernier poussa un espèce de soupir spectrale et doucement, la lueur blanche de ses orbites s'effaça.

D'un pas ferme, l'humain approcha le plus près possible et envoya son marteau vers le Golem. Le coup fut porté à la hanche... qui arrivait environ à la moitié du corps de l'homme. Dans une vibration désagréable, le marteau fut secoué, faisant reculer l'aggresseur quelques peu. Surpris par la dureté de l'Armur, il leva les yeux vers le Heaume. Celui-ci était soudainement tourné vers l'homme, mais les orbites étaient toujours éteintes d'Activité. Ne bougeant aucunement plus, n'ayant pas l'air d'avoir senti quoi que ce soit du coup qui semblait assez ferme, le Mûr de métal restait là à "regarder" l'homme au marteau. Doucement, une voix semblait s'élever du Heaume.

- L'esprit humain est si évident... mais il reste quand même les exceptions... Ceux qui n'ont aucune idée de ce qui se dressent devant eux. Un homme se dressa seul devant un mûr avec de simples outils. Il mourra seul de ses excès de zèles. Vous vous acharnez à découvrir ce qu'il n'existe pas, de détruire ce qui est incassable, de vaincre ce qui domine... De votre corps faible et de votre esprit dépendant, vous n'êtes que nuisible à l'environnement actuel.

Soudainement, les lueurs de ses yeux s'allumèrent, mais d'un rouge vif, un peu à la manière de flammes de bougies. La main gauche géante du golem s'éleva rapidement (du moins, du plus rapidement qu'il put) et s'envola vers la tête de l'homme qui se trouvait devant lui. Ce dernier n'était que prit de terreur devant l'étrange voix et les paroles du Golem. La main le saisit à la gorge, l'index et le majeur chaque côtés du cou, le soulevant par la tête. Le marteau tomba au sol et l'homme tenta de se libérer de l'étreinte du puissant monstre de ses faibles mains. Rien à faire.

- Encore une fois, vous perissez dans quelque chose qui est supérieur, PAR quelque chose qui est supérieur. Vous ne cessez d'apprendre, humain, mais peut-être devriez vous commencer par choisir ce que vous voulez apprendre? Et bien sûr, je m'addresse également à vous.

Levant un index accusateur vers le reste du groupe, la tête tourné vers ceux-ci, les détaillant lentement.

- Vous êtes quelques peu plus malin que votre... ami ici. L'ami qui se fait terrorrisé. Celui que vous ne venez aucunement en aide. Celui qui mourrera bientôt si vous ne faites rien. Mais je crois aussi que vous avez l'intelligence de rester loin, le coeur de regarder la scène, mais aussi le culot de m'avoir approché.

Rabaissant doucement son bras droit sur lui même, retournant à sa première cible, rouge d'effort et de souffrance.

- Seulement resserrer l'étreinte un peu et tu péris... Chaire Molle Inutile. Os trops faibles et muscles trop insuffisant. Vous, humains, n'êtes que de la peste à éliminer. Maintenant... AGISSEZ!

Serrant doucement l'étreinte pour faire souffrir l'homme, mais le gardant en vie, le Golem attendait les prochaines instructions ou encore... un mouvement de l'ennemi.

(Petit détail hors jeux, l’homme que tu as attrapé n’aurait pas vraiment eu peur en temps normal. C’est un espèce de drogué stupide, mais bon je n’ai pas vraiment donné de détails qui le laissait paraître autre que dans ma fiche. Désolé.)

Les hommes furent un peu surpris sur le coup de voir la statut bouger et attraper l’un des leur. Ils n’étaient pas certain de pouvoir faire quoi que se soit pour sauver le prisonnier, mais cela importait peu au fond. Il avait vécu dans la violence et périrait dans la même atmosphère. Le personnage essayait tant bien que mal de se dégager, mais la douleur intense rendait ces efforts de moins efficace. Pendant ce temps, les autres contemplaient le spectacle avec un expression faciale qui leur donnait l’air d’une bande d’invertébrés. Seul le chef semblait préoccupé par la situation.

Un golem… marmonna le vieil homme. QU’ATTENDEZ-VOUS POUR BOUGER BANDE DE CRÉTINS!

Le hurlement eut comme effet de les sortir de leur transe de débilité. L’un des gardes saisit son arbalète de point et décocha un carreau vers le golem. Malheureusement, le projectile alla se planter dans la jambe de la victime au lieu de toucher le golem. En temps normal, ça n’aurait pas rendu la situation pire pour lui, mais la munition était enduit d’un poison mortel à action rapide. Il eut le temps de jeter un dernier regard à ces amis avant de décéder dans la main du géant de pierre.

Hmm… Changeons de plan vous voulez bien messieurs, lança le tireur.

Tu tires toujours aussi mal à ce que je peux voir, ajouta Geldon d’un ton moqueur.

Tu te crois meilleur peut-être tête d’enclume? Essaye d’aller récupérer ton marteau si tu es si bon que ça.

Quel est le rapport?

Ahhh… Va te faire voir! Si ça se trouve, c’est à cause que tu es toujours dans le coin que je tires si mal.

Vous vous cherchez des excuses pour ne pas faire les choses ou quoi? Je vais m'en occuper si vous êtes trop paresseux pour le faire.

Belgrond empoigna sa hache et alors qu'il s'apprêtait à charger le colosse, il fut retenu par l'épaule par son supérieur. Cela eut pour effet de l'hériter quelque peu. Il se retourna pour voir ce que ce vieux personnage lui voulait.

Attends Belgrond. Si ça se trouve, ce monstre doit sûrement être la créature de quelqu'un. Un magicien sans aucun doute.

Et alors? Ce n'est pas le moment pour....

Si tu dois éliminer quelqu'un, c'est ce criminel et non son rocher personnel. Il doit être dans le coin.

Vous supposez qu.....

Ne discute pas les ordres jeunes Targus!

Belgrond préféra ne pas en rajouter davantage et il quitta rapidement les lieux du combat. Il se disait que plus vite il aurait fait la peau à ce déchet, plus vite il pourrait revenir se tailler un souvenir. Les autres ne contaient toutefois pas l'attendre pour terminer le travail. Les gardes avançaient maintenant vers le golem décidés à le réduire en poussière.

Il faudra plus qu'un géant aux yeux brillants pour arrêter les Zahairu.

L'un d'eux décrocha un petit marteau de sa ceinture et l'envoya en plein visage du colosse. Un autre profita de l'instant pour aller porter un coup sur la jambe droite du géant. Chacun d'eux essayeraient de bouger et d'attaquer le plus rapidement possible de façon à éviter une éventuel attaque de la part de Geryon.

[Désolé pour le délais et du fait que j'te plante là, mais je dois continuer le poste ailleur. Je crois pas qu'il te soit interdit de me suivre pourtant. Mais je vais poster là.

---> Près de la muraille ° PRIVÉ Lahika, Kaer-Sham, Geryon...

Ciao! ^^ ]