La rentrée et vous

Depuis environ deux semaines, le forum semble complètement déserté. On se demande bien pourquoi ! Alors moi, qui me retrouve en vacances au moment où vous disparaissez tous, je suis prise d'un instant de nostalgie en songeant qu'il y a de ça un an, je vivais ma dernière rentrée scolaire.

Aidez-moi à me souvenir pourquoi la rentrée, c'est le mal ! Venez ici raconter tous vos déboires, vos désespoirs, ou juste râler que vous n'avez même plus le temps de venir flooder ! =D

Deux DMs de maths en deux semaines, vive la term S hu hu hu, on retrouve plein de gens qu'on aime pas! c'est tout ça la rentrée =D

Bouffes gratuites...

Spectacles gratuits...

Bière à peu près gratuite...

Décidément, après 7 rentrées universitaires, quand l'instinct du rapaces s'est installé et que tu sais te trouver au bon endroit au bon moment, c'est pas facile, la rentrée...

Mais ça achève

Couvreur nous couvre de livres : on en a six à lire pour le 14 octobre.

ça fait mal au compte en banque et aux heures de loisir.

[Vous allez dire, en philologie romane, j'aurais pu m'y attendre, mais à ce point ! Alors on en reparlera quand j'aurai fini de bouffer Homère, Dante, Marie de France, Rutebeuf, Charles d'Orléans et la Bible à toutes les sauces... ]

Sa veux peut-être aussi dire, maths, Français et Géo, mais pour moi, je retrouve pleins de gens qui m'ont manqués durant l'été dont je ne pouvais pas rejoindre car je n'avait pas leur numéro ou autres . Donc au moins, ça un bon côté !!!

Pour moi, c'est plutôt la découverte : je rencontre plein de nouvelles têtes tous les jours ! Ce qui est bien dans ma filière, c'est qu'on est assez nombreux pour mettre un certain temps à se repérer (pas comme les classiques, qui sont vingt à tout casser) mais pas assez pour nous noyer complètement dans la masse (contrairement au millier d'étudiants en communication). Puis, on est tous passionnés, et ça c'est cool ^^ même les profs semblent assez progressistes, quand ils ne font pas carrément des blagues douteuses.

Exemple : le prof de "maîtrise et critique de la grammaire normative" qui nous conseille de placer son manuel à côté du cabinet. "Certains prétendent que c'est un excellent laxatif," rajoute-t-il encore !

C'est vrai on rencontre pleins d'autres binettes, même que cet année, vue que je rentre au secondaire, tu peux voir du monde que t'avais rencontrer je sais pas trop ou, puis on se revoit. Parfois, on a rien a se dire, mais aussi on devient des amis comme dans le bon vieux temps (Bon j'exagère quand je dit le bon vieux temps car ça fait quand pas 20 ans, mais disons... une bonne mèche!!!)

Ca me soulage de voir que Shanx n'a pas tout à fait le même emploi du temps que tout le monde, je commençais à me demander où est-ce qu'il avait disparu !

Iaco : Houlàlà, oui, je pense qu'il vaut mieux être passionné dans ce genre de cas ! 6 livres en un mois, et des livres que tu n'as pas choisis, encore... J'applaudis, ça tiendrait de l'épreuve de force pour moi !

En tout cas vous avez tous l'air sacrément occupé. Neros, c'est con, mais les DM de Maths me manquent... XD

Attention : c'est pas des livres entiers ! Je viens de terminer l'Odyssée (chants de V à XII), et là je me mets à la Bible (Génèse, Cantique des Cantiques et Evangile selon Saint-Jean). Pour Dante, il me semble que ce sont les chants de I à XXXIV de la Divine Comédie, après il ne reste que les Lais de Marie de France et le Miracle de Théophile de Rutebeuf à lire dans leur entièreté, et ils sont pas très épais. Je garde Charles d'Orléans pour la fin, parce que je crois pas que ce soit un drame si je ne lis que la moitié de ses ballades et rondeaux...

... nan en fait le problème, c'est que je n'ai pas que ça à faire (même si ce cours compte pour 1/6 de mon année). La merde, quoi ^^

Au fait, qui a réussi à lire toute l'Odyssée sans y être contraint et forcé ? Je suis curieuse parce que ce dîner chez les Phaéciens a détruit tout le respect que j'avais pour le personnage d'Ulysse : il chiale tout le temps ! >.< en plus il tourne parano

Moi j'ai lu l'Odyssée en entier (bon, une partie était à mon programme, mais j'ai lu le reste toute seule comme une grande), et effectivement Ulysse des fois c'est une lavette. par contre l'Illiade, j'ai lu que les chapitres imposés par la prof, toutes ces batailles ca a un côté un peu...trop^^
Moi la rentrée ca a été deux semaines de "séminaires", intégration et informatique, donc environ 10H de présence obligatoire à l'ESC pour apprendre à faire du mécano (si si, véridique), à utiliser word et excel. on commence les vrais cours lundi (fondamentaux du management et "practising business" en anglais lol), je découvre les joies des cours en amphi, des groupes de TD et des emplois du temps à la semaine...

TD comme Thé Dansant ?

(vous savez, ces soirées où il faut surtout pas commander de thé...)

L'école...

Elle prend tellement peu de place au tableau de mes priorités. Pourtant je me vois forcé de devoir y consacrer une concentration et des efforts soutenus, parce que sinon, je vais devoir m'en coltiner encore davantage...

Pour moi le cégep, c'est pas grand chose. Quelques cours (12h seulement dans mon cas) dispersés sur 3 jours, un tas de travaux imposés, une belle occasion de mettre son cerveau à l'épreuve et un tas de rencontres, pour la plupart assez dénuées d'intérêt profond. Non c'est vrai, l'ambiance peut difficilement me réjouir vue la lenteur où l'on avance. Ceci dit, n'empêche que j'aime bien ça, l'école...

Certains profs savent bien donner leur matière, et je dois avouer que certains sujets sont véritablement passionnants. Cette société qui me rebute, j'apprends à lui répondre dans les mots qu'elle comprend et qui caressent ses attentes. Dans mes quelques temps libres, je m'amuse à faire l'analyse de mon propre cas en temps que spécimen socialement atypique. Je n'aurais jamais cru oser blasphémer de la sorte, mais on dirait que je me découvre un fort intérêt pour la sociologie. Malheur...

Mes moeurs se sont aussi considérablement adoucies comparativement à mes dernières années de turbulence. Je suis loin d'être un ange, mais se lever à 7h tous les matins est une bonne raison pour garder les beuveries pour les fins de semaine (et encore, en ce moment je suis parfaitement sobre). Je me découvre une sensibilité qui m'écoeure quasiment au contact d'une femme que j'aime beaucoup et qui prend une place grandissante dans mon existence, le cercle d'ami lui se désagrège et le temps à partager aux pairs diminue... Vieillir doit-il forcément être aussi cruel ? *sigh*

Tout ça, et le travail, et mes occasionnels délires sur x sujets, voilà le sommaire de ma vie en ce moment. Et tout ce temps de bus pour ces maudits allez-retours T__T Heureusement au cégep, le ratio 2 filles pour un garçon me convient très bien. Au moins, mes yeux peuvent ainsi bénéficier des avantages immédiats qu'offre le système scolaire...

12h/semaine ? Je serais curieuse de connaître votre section, parce que ça me parait assez dingue !

Citation :

Participer à une initiation où on s'est fait salir en masse avec de la moutarde, du ketchup, de la crème fouettée, du vinaigre, du miel, de l'huile, de la farine, de la mélasse, des biscuits soda, de la boue....

Le baptême, quoi non, je le ferai pas !

(surtout que le cercle des philos et lettres n'a pas une tendre réputation : ayant en moyenne 500 candidats au baptême, ils s'en fichent d'en perdre la moitié en route... )

Une session de cégep ordinaire compte environs 24h de cours par semaine, voire davantage. C'est que mon horaire est adouci, d'une part parce que je travaille en même temps, d'une autre parce que c'est ma dernière session ; tous mes derniers cours sont regroupés dans ces 12h.

Sciences humaines, profil Intervention.
Un ticket direct pour l'université. Et que rêve de devenir le tyran des forums ?

Professeur de littérature...

Sur plusieurs aspects je ne connais pas la différence entre le système québécois et ceux d'outre-mer. Vous ne passez pas par des initiations dans certains domaines ?

Parce que le contraire après tout serait bien dommage

Je peux pas parler pour nos amis français, mais en Belgique il n'y a pas de "prépas" (sauf pour accéder aux masters, dans le cas d'un parcours scolaire atypique qui ne permet pas de passerelles directes sans pour autant obliger l'étudiant à faire trois années de bachelier correspondant pour obtenir le sésame. Traduction : ça existe, mais c'est pour des exceptions). Donc, l'accès aux universités ne demande que le diplôme secondaire (ou équivalent), ainsi qu'un examen d'entrée pour certaines sections (je pense surtout aux ingénieurs civils).

Après il y a les Hautes Écoles, qui sont plus axés sur la pratique que les universités mais ne donnent pas toujours accès aux mêmes professions et/ou salaires. Ça ne veut pas dire qu'elles sont meilleures ou moins bonnes, mais, pour le cas de l'enseignement du français, les personnes sorties des Hautes Écoles donneront cours dans l'inférieur (trois premières années secondaires), tandis que les universitaires ont accès au supérieur (les trois dernières). De même, les linguistes qui se pencheront sur les travaux de Dumézil sortiront plutôt de l'université, tandis que les traducteurs/interprètes ont tout intérêt à avoir fait l'ISTI (Institut Supérieur des Traducteurs et Interprètes).

Contrairement aux Français, il n'y a pas d'années de prépa exigées et/ou conseillées (j'ai jamais bien compris ce système, pardon Emma !).

Et bien..moi je suis vraiment mitigé. Ya des trucs couwles..et des trucs vraiment chiants.
Pour la première fois dans ma vie j'ai des snobs dans ma classe et j'ai de la misère à dealer avec ça. XD
Certains cours sont couwles, d'autre pas du tout.
Certaines personnes sont couwles, d'autre pas du tout.
Le CEGEP est petit.
La café est belle...

Je trippe pas plus ce qu'il faut.
Anyway j'suis blasé ces temps-ci, j'imagine que dans 1 mois je vous déballerai un discours complètement différent!
Et puis Iacopo.. tu m'as appris quelque chose, je savais pas que le système d'éducation belge était si différent de celui du Québec!

En France, pour ce qui est des "initiations" dans certains domaines, il existe 3 types de baccalauréat (le diplôme du secondaire français) : Littéraire, Scientifique, ainsi qu'Economique et Social (L, S, ES). Pour chacun de ces bacs, les élèves choisissent une option. Par exemple, les scientifiques ont le choix entre Maths, Biologie, ou Physique-Chimie. Ca, c'est pour les lycées généraux. Il y a également des formations technologiques ou professionnelles qui tiennent lieu d' "équivalent" au bac, mais je n'y connais pas grand-chose.

Si on veut poursuivre des études après le secondaire, il vaut quand même mieux avoir un baccalauréat. Après on peut également choisir d'entrer en "prépa", qui sont des formations en deux ans spécialisées dans un domaine, plus intensives que les cours en université, dont le but est avant tout de préparer à l'entrée dans de grandes écoles. Mais plutôt que ces écoles, on peut également choisir d'emprunter une passerelle après la prépa pour entrer en 3ème année de fac.

Donc Iaco, les prépas ne sont pas du tout exigées pour entrer dans une université. Les enseignants du secondaire essaient bien souvent de pousser les bons bacheliers à entrer en prépa afin de remplir leurs classes, mais ce n'est pas une obligation. C'est par contre très conseillé pour les gens qui veulent éviter de se casser les dents sur les concours d'entrée aux grandes écoles.

Personnellement, j'avais bien trop la flemme pour entrer en prépa Maths (il fallait travailler !), et j'ai filé direct à l'université après mon baccalauréat. ^^

De Un, c'est beaucoup trop compliqué vos explications, j'ai décroché à la troisième ligne.... Mais non! J'ai tout lu, mais rien retenu! Faut pas trop m'en demander, il est tôt et je me suis couchée tard hier!

Et je crois que vous n'avez vraiment pas compris le sens du mot "initiation"... Heum.. D'où partait cette question d'ailleurs? Enfin, une "initiation" ici à l'université, c'est organisé par les étudiants de deuxième année d'un programme pour accueillir les nouveaux comme il se doit... Donc, heu... beuverie, salissage et humiliation sont souvent à l'honneur. Mais ya des programmes moins pire que d'autres!!

Ha et j'ai douze heures de cours par semaine parce que j'en ai eu 37 la deuxième semaine!!! OK?!?!?!?!? Mais sinon, j'ai en moyenne 15 heures de cours par semaine. Ce qui est la normale à l'université. Faut pas oublier que je dois faire 30 heures de lectures par semaine (C'est un chiffre dit comme ça, mais ça s'en rapproche...) et que je travaille 15 heures semaine... BREF! Il faut que je me couche tard si je veux garder une vie sociable! Tourlou!

Ça se fait aussi dans les techniques, au cégep.

Mais étant dans un programme de sciences humaines, j'ai pas eu LA CHANCE de participer à toutes ces bétises amusantes
À l'Université, peut-être...
De toute manière, je fais déjà bien assez de conneries.

Quoique bon... je trouve tellement que je suis devenu raisonnable.
Pas ma faute, plus personne veut faire la fête

Terra : je parlais aussi des Hautes Écoles, même si j'ai pas/mal précisé je serais par contre curieuse de connaître les différences qualitatives (prestige, débouché, prix etc) entre universités et grandes écoles en France. Existe-t-il un enseignement supérieur en dehors de ces deux pôles en France ?

Bien sûr, chez nous aussi le diplôme de l'enseignement secondaire est obligatoire pour accéder à l'enseignement supérieur (universitaire ou non). Il n'y a cependant ni filière "pure et dure" ni examen final commun à tout le pays. Il existe néanmoins des options (dont le nombre d'heure de cours en 5ème-6ème pour chaque branche hors tronc commun est inscrit sur le diplôme), qu'il est possible de changer jusqu'à la fin de la 4ème. Il est impossible de changer d'option entre 5ème et 6ème, à moins de choisir de redoubler la 5ème. J'ajouterais que nous comptons les années scolaires à l'endroit : 1ère, puis 2ème etc jusqu'à la 6ème.

Il existe aussi une 7ème dans l'enseignement professionnel, qui offre un diplôme à part entière. Auparavant, il leur permettait d'obtenir une passerelle pour l'enseignement supérieur et/ou d'être habilité à monter leur propre boîte, mais je sais qu'il y a eu plein de changement dont je ne connais pas la nature exacte. En tout cas, c'est très utile. Je vous épargne la différence entre "professionnel", "technique de qualification" et "technique de transition".

Melopia : Je parlais de prépas en réaction aux déclarations Nordy, mais j'avais compris ce que tu voulais dire par "initiation" chez nous, ça s'appelle le baptême et ça s'étale sur tout le premier quadrimestre. C'est une sorte de bizutage édulcoré (mais pas trop) organisé par les différents cercles folkloriques. Ce serait une expérience sociologique intéressante, mais fort heureusement non-obligatoire

J'ai 21h/semaine au premier quadri et 29h au second. C'est bien sûr sans compter les "à-côté".

Iaco : j'aurais du mal à te répondre sans dire de bêtises. J'ai toujours jugé le système français horriblement compliqué, et c'est bien l'une des raisons pour lesquelles je ne me suis pas cassée la tête et suis allée en université. Les grandes écoles sont généralement beaucoup mieux vues que les universités, mais cela dépend aussi pas mal du domaine... et de l'université !

Globalement, les grandes écoles sont quand même plus chères et plus cotées que les facs, mais les connaissances acquises y sont souvent plus pointues. Elles forment plutôt des gens adaptés à des professions bien particulières, tandis que la fac offre une formation plus polyvalente... Du moins, c'est comme ça que je le comprends.

Sinon, il y a les BTS (Brevet de Technicien Supérieur) et les DUT (Diplôme Universitaire de Technologie), en deux ans... Et j'en oublie sans doute, sans compter les multiples réformes du système qu'ils essaient de nous coller au c**. >__< Mais pour plus de précision, je t'invite à consulter l'article de Wikipédia. Je suis sûre qu'il y manque des choses, mais même moi j'en apprends en le lisant.

Melopia : Pour moi, peu importe comment on appelle ça, le bizutage reste du bizutage, et c'est interdit en France... (ce qui ne l'empêche pas de continuer à exister dans certaines formations) Libre à vous de m'expliquer les différences, ceci dit. Je ne suis pas comme Kaer, je suis quelqu'un de très ennuyeux qui n'aime pas faire la fête, donc j'ai des points de vue tous faits sur ce genre de choses.

Alors moi je bosse non-stop ces derniers temps, je passe le code et donc j'ai plus de temps (ou presque) pour moi. Les jours de semaine ça fait "travail, dormir,travail,dormir...".

Demain j'ai un oral à faire encore :s.

Tiens, nous c'est le contraire : les universités sont plus chères et mieux cotées que les Hautes Écoles ^^ on garde cependant l'aspect "polyvalent," avec beaucoup de réflexions à la clé. C'est difficile à expliquer, mais j'adore cette manière d'interroger la norme (le fameux "bon usage" du français, par exemple) et sa légitimité. Mais ça c'est peut-être aussi parce que j'ai des profs géniaux

En Belgique, le bizutage peut varier du bain de viscères (chez les médecins) aux courses à poil, en passant par les batailles de ketchup, vinaigre et œufs - et bien sûr les beuveries. Ça dépend de la politique de chaque cercle dans chaque université, mais je sais que la "bleusaille" a parfois l'interdiction de se raser, de se coiffer ou même de se laver (là je suis pas convaincue que cette dernière affirmation soit vraie, par contre) pendant la durée du baptême (un peu moins de quatre mois). A noter que la chasuble de baptême, qui poursuit le baptisé durant tous les évènements folkloriques de son cercle, ne peut jamais être lavée.

Qu'est-ce qu'on y gagne, au final ? à part la fierté d'avoir été jusqu'au bout, quelques rencontres sympa et une expérience inoubliable, pas grand-chose. A moins bien sûr d'ambitionner une place importante dans le cercle. Après, ça n'a rien d'obligatoire et beaucoup se portent très bien sans, moi comprise. Maintenant, s'il y a un baptisé dans le forum, il pourra peut-être en dire plus, car je dois me contenter des rumeurs comme sources d'information ^^

Kadrik : Aaah, le permis... Que de bons souvenirs ! (C'est ironique, il m'a fallu deux ans et demi pour l'avoir. Je l'ai passé sept fois.) En tout cas bon courage !

Iaco : Beuh, ça n'a vraiment pas l'air d'être mon truc.