Rencontre Nocturne [RP Privé : Kilian et Caroll]

Cette brume n'en finira donc jamais, je vois à peine devant moi et pourtant je suis en vile et ne parlons pas de ce froid, j'arrive à peine à le supporter. vivement que je trouve cette demeure pour me défouler u et me réchauffer sinon je crois que je vais mourir de froid. Ma cape ne me réchauffait même pas un peu, ça n'a rien à voir avec Aegnor. La journée, il fait froid mais le soir c'est à peine tolérable pourquoi je me suis pas pris des gants, je suis vraiment un idiot.

Je percevai la silouhette d'une grande demeure, je suis sûre que c'est celle où habite ce vendeur de drogue, plus je m'approche, plus j'en suis sûre. Je grimpai sur un arbre non loin du grand portail de fer, je percevais deux silouhettes humaines, sûrement des gardes, c'est pas ça qui va m'arrêter, un vendeur de drogue doublé d'une tueur d'enfants, pour moi, c'est clair, il ne mérite pas de vivre. Il doit payer pour la souffrance qu'il à causé sur son chemin, moi je ne pardonne pas ce genre d'acte et pour le punir, je vais le tuer lentement, très lentement, les blessures que je lui infligerai seront tellement insupportable qu'il me suppliera d'arrêter mais je continuerai. Rien que pour mon plaisir personnel.

Je sautai sur le mur aussi silencieux qu'un chat, courant rapidement vers la chambre de Lorlas, ce nom m'évoquait déjà celui d'un homme aimant faire souffrir les plus faibles. Pas très beau d'ailleurs. Je voyai une fenêtre illuminée, c'était l'une des chambre les mieux installé donc cela devait être la sienne, je m'appochais encore plus pour voir ce qui se passait à l'intérieur, je distinguai deux silouhette celle de Lorlas qui d'une main tenait fermement le cou d'une jeune fille.

Il faut que je réagisse vite où il va la tuer, doucement je sortis l'un de mes katana puis j'ouvris la fenêtre, le vent éteignit la bougie qui était posé sur la table de chevet. Courant à toute vitesse, je réussi à dégager la jeune fille puis je tranchai la gorge de Lorlas pour qu'il ne pousse aucun cri en même temps avec ma cape, je protégeai la jeune fille du sang qui giclai de la gorge de Lorlas. Son corps tomba dans un bruit sourd, je me retournai vers la jeune fille regardant d'un coup d'oeil rapide si elle était blessé puis je tendis mon oreille pour savoir si l'on approchait et effectivement c'était le cas. Sans en demander la permission, je pris la jeune fille dans mes bras et l'amena avec moi loin de cette demeure.

Arrivant près d'une sorte de marée assez lugubre mais là où personne n'oserait nous chercher, je la déposai délicatement puis me débarassa de ma cape imbibé de sang. Je me tournai vers la jeune fille, elle était agréable à regarder même très belle.

- Veuillez m'excuser si je vous ai bousculé mais il fallait partir au plus vite. Vous n'êtes pas blessé au moins?

Apparemment, elle ne s'était pas rendu compte de ce qui se passait avant que je la dépose, peut-être encore sous le choc de l'attaque de Lorlas, un peu compréhensible d'ailleurs, cette homme était réputé par la violence de ses actes, enfin avant maintenant se n'était plus le cas, les gens qui m'avaient engagé pouvait être tranquille car désormait il ne tuerait plus aucun innicents, les enfants qu'il avait tuait pour assouvir ses propres fantasmes seraient dorénavant en paix. Je vis sur sa joue un filet de sang, cet imbécile l'avait blessé. Je pense qu'il se doutait de ma venu, cela ne me dérangeait pas, au courant ou pas, je l'aurais tué de toute manière.

Je sortis de ma sacoche un mouchoir et le tendit à la jeune fille pour qu'elle nettoit sa plaie.

- Je m'appel Kilian.

Je regardai autour de nous pour trouver une sortie en m'éloignant le plus possible de cette ville, je ne voulais pas m'éterniser ici, le climat était trop froid pour un homme qui venait d'Aegnor comme moi et je suis sûre que elle aussi voudrait le quitter, il valait mieux que je reste avec elle sinon elle mourrait en se perdant dans ses marais réputé pour ses voyageurs qui finissait par s'y perdre et à mourir. D'aileurs en faisant quelque pas sans trop m'éloigner, je fis craquer quelque chose sous mon pieds, ce n'était pas une brindille de bois moirt mais celle d'un os humain, depuis le temps je savais faire la différence. Cet endroit est plus dangeureux qu'Aegnor.

- Et vous quel est votre nom? Une jeune fille comme vous ne devrez pas traîner pas ici, c'est une vill assez dangeureuse.

Quel imbécile! J'espère que je l'ai pas blessé en disant ça. Je ne m'en étais pas rendu compte avant mais je vis du rouge sur ces joues peut-être à cause du froid, et moi qui n'est pas pris une cape en plus, je ne pouvais pas allumer un feu sinon je signalai notre position.

Je m'approchai d'elle et regardai sa joue entaillé, ce n'est pas très grave, heureusement.

- Vous avez de la chance, normalement Lorlas a pour habitude d'empoisonner ses armes.

Je tendis mon oreille pour percevoir des bruits suspects à part celui des animaux peuplant le marais il n'y avait rien. Tant mieux, je ne pense pas que les gardes de Lorlas viendront jusqu'ici, les habitants de la ville ont une peur bleue de ce marais.

- On n'est tranquille pour un moment.

Caroll ? La fameuse voleuse, voilà qui était interessant, je comprend mieux pourquoi elle se trouvait dans la demeure de Lorlas, heureusement que j'ai décidai d'agir ce soir sinon elle serait morte à l'heure qu'il est. Un sourire apparut sur mes lèvres, je n'imaginai pas cette voleuse aussi belle pourtant ce mot était bien faible. Non, il faut que je me reprenne, je n'ai pas le droit de penser à ce genre de chose maintenant, ce n'était en aucun cas le moment.

- Alors c'est vous la fameuse voleuse qui prévient ses victimes de ses vols. Interessant.

Aime-t-elle le danger autant que moi ? Je ne le pense pas même si elle est une voleuse de grand talent, jamais je n'ai entendu dire qu'elle avait tué l'une de ses victimes de vol. Ses mains n'étaient pas souillé comme les miennes. Malgré le nombre de fois que je les lavai, elles étaient toujours autant sales. Quel triste époque qu'est la notre mais c'est pour cela que j'ai décidé d'agir au lieu de laisser ce genre de chose recommencer.

Elle veut marcher dans les marais, voilà une bien étrange demande, j'ignorai que les femmes aimaient ce genre d'endroit, en tout cas ce n'était pas la cas pour les femmes que j'avais déjà rencontré. Mais ça me plaisait, pour une fois, que j'étais avec une femme qui n'avait pas peur de ce genre d'endroit et surtout qui n'avait pas peur du danger, c'était ce que l'on appelé, une perle rare.

- Si vous voulez mais faisons attention. Maintes personnes se sont perdu dans ses marais et elles ne sont jamais ressortis vivantes. Mais ne vous inquiétez pas, je trouveri un chemin pour nous sortir de là.

Je marchai à côté d'elle tranquillement, regardant un peu partout essayant de déceler un indice qui nous aiderait à sortir de ce marai dont la brume s'épaississait à chacun de nos pas. Quel galère et en plus la température n'était même pas tolérable. Je jetai un coup d'oeil à Caroll pour voir si elle n'avait pas froid, je ne remarquai rien, soit elle n'avait pas froid ou bien elle le cachait.

- Ne vous en faite pas, personne ne vient dans ses marais, ils ont bien trop peur d'y mourir.

Plus je marchai plus je sentai la boue du marais, je sentais que l'on ne prenait pas une bonne direction qui dit boue dit eau donc on se raprochait du marais maudit. Maudit car tous ceux qui y rentraient n'en ressortait jamais, je pense qu'il vaut mieux changer de direction et s'éloigner de cette endroit qui ne me disait rien de bon. J'entendis soudain un bruissement étrange, je stoppai et tenait le bras de Caroll, je tendis mon oreille et je reconnu le son d'une branche qui se faisait frapper par le vent.

Décidemment le moindre bruit semblait plus étrange ici que dans un autre marais dans lequel il n'y avait ses histoires de disparition. Je me détendis et lâcha avec douceur le bras de Caroll. Je la regardai, elle me semblait vraiment étrange pourquoi regardait-elle le sol ? Peut-être a-t-elle peur de rencontrer un obstacle et de tomber ? Pourtant quand je lui ai pris le bras, il m'a semblait qu'elle s'était crispé, peut-être avait-elle entendu le bruit suspect elle aussi ?

- On ferait mieux de changer de direction, on se rapproche trop du marais et personnellement je ne compte pas aller mouiller mes vêtements dans cette eau.

Je pris sa main pour pas que nous nous perdions de vu, je ne veux pas la perdre dans ce brouillard épais, elle risquerait de mourir et je ne veux pas avoir sa mort sur ma conscience où plutôt je ne le supporterais pas. Mais pourquoi ?

- Il vaut mieux qu'on se tienne la main si on veut pas être séparé. Restait près de moi.

On était enfin sortie de ce marais où le brouillard était vraiment épais, on finis par arriver dans une forêt plutôt effrayante où les arbres étaient nu et sans vie, personellement, je trouvais le marais plus accueillant mais bon, il fallait qu'on s'en aille de là-bas. La forêt était plutôt froide, je suis sûr qu'elle est l'habitat des esprits égaré du marais cherchant veinement le bon chemin pour partir définitivement de cet endroit où la mort était à chaque pas. Je me fichai pas mal de la mort, je la propageais moi-même à chacune des mission, la mort est plutôt mon ami et cela depuis des années maintenant. Rien ne peut me faire peur enfin je pense, je connais pas encore ma véritable peur.

Je lâchai la main de Caroll, une fois arrivée à l'endroit où on établiera notre campement, l'endroit ne payait pas de mine mais c'était mieux que rien, je monterai la garde pour laisser Caroll se reposait des émotions de ce soir. Je l'aidai à s'asseoir contre un arbre sortant de ma sacoche une petite dague au cas où le danger viendrait à elle mais je le sentirai s'approcher avant même qu'il ne l'atteigne.

- Je vais chercher du bois pour préparer un feu, restez ici et utilisez cette dague si on vous attaque.

Je partis à la recherche de bois morts, ce n'était pas difficile à trouver, je les ramassai comme si ces dernier poussaient comme de l'herbe. Après quelque minute à ramasser du bois, je revins au campement où Caroll m'attendait toujours à la même place, je lui souris et me mit à allumer du feu. La chaleur du feu me réchauffait un peu mais le froid se faisait de plus en plus ressentir dans cette endroit, m'asseyant à côté de Caroll pour que ma chaleur corporel la réchauffe quelque peu mais restant à distance raisonnable pour un homme et une femme, je ne voulais pas la mettre mal à l'aise. Je sortis de ma sacoche, deux morceaus de viandes séché et en tandis une à Caroll.

- Ce n'est pas beaucoup mais au moins vous ne dormirez pas avec le ventre vide.

Je regardais autour de nous, le terrain était nu, aucune herbes, ni aucune plantes ne poussaient pas étonnant, l'atmosphère était tellement négative qu'aucune vie ne se risquait de pousser.

- Vous pouver dormir tranquille, je monterai la garde.

Le calme s'était installé entre nous, au bruit de la respiration de Caroll je compris qu'elle s'était endormi, la pauvre devait être épuisé. Moi, je gardai les yeux ouverts faisant attention à n'importe quels bruis que j'entendais mais durant cette nuit, il n'y avait que le vent qui se faisait entendre ainsi que le craquement des branches des arbres morts. Que cela soit ici ou dans le marais aucun des deux endroits n'étaient acceuillant. Pourtant, malgré cela, je me sentai bien pas parce que j'avais l'habitude de ce genre d'endroits où la mort avait imposé sa signature mais parce que j'étais avec Caroll, le parfum qui émanait d'elle me rendait serein, c'était un sentiment très étrange car jamais au cour de ma vie je n'ai ressenti cela, c'était la première fois. Je sentis que Caroll posait sa tête sur moi, mon coeur silencieux d'habitude se mit à battre fort comme si j'avais couru des heures sans m'être arrêté une seule fois pourtant je ne fis rien car cette sensation me plaisait beaucoup.

Au bout d'un long moment constatant que rien ne viendrait nous attaquer, je tombais peu à peu dans le sommeil faisant des rêves étranges où Caroll était. Je sentis sur ma peau les rayon du soleil, bien qu'il faisait encore froid, ses rayons donnaient un peu de chaleur sur ma peau puis je sentis Caroll bouger, elle devait se réveiller. J'ouvris lentement mes yeux et vit Caroll les joues rougis mai pourquoi ? Est-ce qu'elle n'était pas habitué à la compagnie d'un homme ? J'en doute belle comme elle est, beaucoup d'hommes doient la courtiser, rien qu'à cette pensée, je devins soudain jaloux de tous ces hommes qui ont pu l'approcher.

Je souris en voyant ces rougeurs qui l'a rendait encore plus belle à mes yeux, je compris pourquoi, je ne l'avais pas quitté plus tôt et je comprend pourquoi chacun de ces mouvements accaparent mes pensées. Je veux être avec elle tout le temps, mais cela est impossible, ma vie ne me permet pas d'être avec elle, je suis un assassin mon devoir est de tuer et de me débarasser des pires hommes qui puissent exister si on savait que mon point faible était Caroll, on s'en prendrait à elle pour se venger de moi et cela je ne le veux pas.

- Ne vous en faites pas. Avez-vous bien dormi?

Ce la m'amusait de voir à quel point ma présence gêné Caroll, bien sûr je suis à peu près dans le même état mais j'arrivai à cacher ce que je ressentai, je ne voulais pas qu'elle voit à quel point sa présence me troublait et à quel point son parfum si fruité et si doux me rendait quelque fou. Je le vis se lever et regarder autour d'elle. Voulait-elle s'en aller déjà ? En réfléchissant cette endroit était coupé de tout, personne ne vit ici, personne ne nous connaissait, c'était le seul endroit où nous pourrions être tranquille. Mais malheureusement, je sais par expérience que le passé finit toujours par nous rattraper un jour où l'autre.

Elle revint s'asseoir à côté de moi, du coin de l'oeil, je la regardai coiffé sa longue chevelure noire avec ses doigs fins, je souris intérieurement pensant à l'idée que ses même doigts touche mes cheveux. Un rêve bien utopique pourtant je me surpris à espérer que cela m'arrive un jour.

Lorsqu'elle me demanda pourquoi je prenais la vie des gens, mon visage se rembrunit et mon sourire s'effaça, bien sûr ce fut mon choix que de tuer, je me suis entraîné dur pendant tellement d'année afin de me débarasser de ce regret qui hantait chaque seconde de ma vie. Regardant dans le vide, je répondis calmement à sa question.

- Pour faire court, il s'est passé quelque chose dans ma vie qui m'a décider de devenir un assassin. Mais pour information, je ne tue qu'une seule espèce de personne ceux qui font du mal à de pauvres gens sans aucune raison apparente.

Depuis que cela m'est arrivé, je n'ai cessé de faire des cauchemars chaques nuits revoyant la scène un nombre incalculable de fois, malgré les sentiments que je commence à ressentir à l'égard de Caroll, je ne peux me permettre de la faire souffrir, je ne veux pas qu'un jour pour m'atteindre on la tue. Je ne pourrai jamais me le pardonner si cela venait d'arriver.

Même si je pense cela, je ne peux faire passer l'envie de la prendre dans mes bras et de l'embrasser, cette envie devenait de plus en plus pressante, jamais je n'ai ressentis ça auparavant. Comment peut-elle me faire sentir ainsi ? Comment arrive-t-elle à me rendre fou ? Comment a-t-elle fait pour faire naître ce sentiment en moi ? Un sentiment qui me rend à la fois heureux et malheureux mais qui malgré tout me donne la force de continuer.

- Vous volez des objets pas des vies, je n'accepte pas tout les contrats qu'on me propose.

Je ne vois pas pourquoi, je voudrai tuer une voleuse et de toute manière même si on m'avait demandait de la tuer, je n'aurai pas pu cela m'aurait été impossible. Dès le premier regard, j'ai su qu'elle serait importante pour moi, je sais que ce que je ressents la mettrait en danger mais je ne peux m'empêcher de... l'aimer? Ce que je ressens pour elle c'est de l'amour? Comment un homme au coeur comme le mien pourrait aimer Caroll ? Elle mérite bien mieux qu'un assassin comme moi, en l'aimant je ne lui ferait que du mal et ça je ne le supporterai pas, ça me serait trop difficile de voir une larme de tristesse perler sur sa joue.

Sans comprendre comment, je serrai sa main dans la mienne fixant toujours droit devant, je cru la sentir frissonner à moins que ce n'était que mon imagination qui me jouait des tours pourtant j'espérai avoir raison. Soudain l'endroit qui nous entourait semblait prendre vie, comme si la Mort abandonnait ce terrain pour laisser place à la Vie.

Ma man passa de la sienne à son visage caressant le moindre contoure, le moindre trait et posant mes lèvres sur les sinnes dans un baiser tendre et doux, sa lèvre avait un goût fruité voulant goûter le nectare d'un fruit défendu mais tellement attirant.

Je sais que je ne devrais pas et pourtant là à cet instant je m'en moquait car je tenais dans mes bras celle pour qui mon coeur battait.

Je pensais qu'elle allait me repousser mais pour mon plus grand bonheur elle répondit à mon baiser, elle croisa même ses main derrière ma nuque pour approndir notre baiser. Je suis fou de me laisser aller de la sorte avec une jeune femme que je viens à peine de rencontrer et pourtant c'est ce que je voulais depuis que je l'ai vu, au début je ne savais pas comment définir ce que je ressentais à son égard, au fil des heures passaient avec elle, je me suis rendu compte que ce que j'épprouvai envers Caroll c'était de l'amour, comment est-ce possible alors qu'on vient à peine de se rencontrer ? Maintes fois j'avais entendu parler du coup de foudre mais la plupart du temps je rigolais intérieurement car à cette époque je pensais que cela n'éxistait pas et pourtant c'est ce que je vis en ce moment même.

On du arrêter notre baiser pour reprendre notre souffle, mes pensées et mon regard n'étaient tourné que vers elle, cela me faisait sentir vivant, pour la première fois je me sentais vivre et c'est grâce à elle, à ce qu'elle me fait ressentir. Et tout ce que je ressentais redoubla d'intensité lorsqu'elle me dit "Je t'aime".

J'étais tellement heureux que j'accentuai le baiser pour qu'il devienne plus passionné plus enflammé. Ses lèvre m'attirait comme un fruit, elles étaient douces et sucrées. J'arr^tai le baiser pour lui répondre à mon tour ce que je ressentais pour elle.

- Moi aussi je t'aime Caroll.

Pui sje l'enlaçai embrassant sa tête de milles baisers. Cependant, il subsistait un doute en moi, je serais prêt à tout pour elle, je serais prêt à mourir mais je mourrai s'il devait lui arriver quelque chose par ma faute. Aujourd'hui sera notre journée...

J'aurai aimé que notre étreinte dur encore longtemps mais elle y mit fin car nous devions reprendre la route en effet ce n'est pas un bonne endroit où l'on devait s'éterniser, à mon goût ce n'est pas assez romantique pour un couple qui vient de naître. On marchait l'un à côté de l'autre, mon bras autour de ces épaules pour la sentir près de moi mais aussi pour la réchauffer car la température était vraiment fraîche. La distance que l'on a parcourut me parut bien courte lorsqu'on arriva dans une ville, cette ville était plus petite que l'autre mais assez agréable tout de même.

Tout se passait merveilleusement bien lorsque je croisai en me dirigeant vers l'auberge, l'un des bras droit d'une personne que j'avais tué, heureusement, il ne m'avait pas vu mais cela me fit cogiter, je ne pouvais pas rester avec Caroll, c'était impossible, au fond de moi, je le savais mais je m'y refusai d'y croire en restant avec moi, elle serait grandemment en danger et je ne voulais pas qu'il lui arrive quelque chose à cause de moi.

Cette décision me fit atrocement mal mais ce soir, je la quitterai et je ne la reverrai plus jamais afin qu'elle soit hors de danger, à mes côtés, elle risquait de mourir par ma faute et cela se serait pire que la mort pour moi. Vivre en sachant que celle que j'aime a été tué à cause de moi.

Je ne fis rien paraître sur mon visage, j'emmenai Caroll dans une auberge afin de louer une chambre pour elle et moi et l'on mangerait en tête à tête dans notre chambre. La chambre n'était pas vraiment grande mais elle était tout de même parfaite pour moi, elle était petite et intime. Pendant notre repas, on ne parlait pas, on se regardait tout simplement, les yeux dans les yeux puis afin de profiter de cette fin de soirée, on se coucha dans les bras l'un de l'autre et on s'endormit au bout de quelque heures, je me réveillai, je vérifiais si Caroll dormait profondemment et paisiblement, elle souriait ce qui me fit deux fois plus mal que de la quitter pour toujours. Doucement, je me dégageai, je pris mes affaires et l'embrasse pour la dernière fois et je partis par la fenêtre.

Courant dans l'obscurité et sentant pour la première fois depuis des années des larmes coulé sur mes joues, je dis dans un murmure.

- Pardonne-moi...