Une journée qui avait si bien commencé [Amara et Endërya]

Le solei était à son zénith, le ciel était bleu, une légère brise, faible certe mais assez rafraîchissante tout de même. Amara en compagnie de Shihara qui était posé sur son épaule, aujourd'hui, le volatile était trop paresseux pour voler par cette chaleur. Amara cherchait un coin d'ombre où elle pourrait faire une représentation et offrir par la même occasion un peu de fraîcheur aux gens qui la regarderait danser, d'une pierre, elle ferait de coup comme le disait le dicton.

Malgré ses recherches, Amara ne trouva pas de place à l'ombre car elles étaient toutes occupé, bien evidemment tout le monde cherchait de la fraîcheur même infime soit-elle. Pourtant Amara se devait de faire ue réprésentation, non seulement pour elle mais aussi pour donner un peu de bonheur aux passants. Elle prit place au milieu de la petite partie de terrain qu'elle occupé, frappa dans ses mains, se mit à chanter et entama sa danse sous un soleil ardent où le vent ne soufflait presque plus. Malgré la chaleur, Amara continuait à danser et à chanter en souriant, jusqu'au moment où tellement elle était concentré sur ce qu'elle faisait qu'elle oubliait à quel point elle avait chaud. Ses mouvements exécuté avec grâce et précision, transporté le public dans un autre monde crée par Amara. La jeune danseuse utilisait parfois sa magie pour faire des pas de danse qu'elle avait crée elle-même, pour le public qui était juste devant cela leur faisait du bien car ils sentaient la brise légère et rafraîssante que l'artiste faisait apparaître.

Shihara entra dans la danse tournant autour de sa maîtresse faisant lui aussi des pirouettes en tout genre sous l'oeil émerveillé des enfants. A la fin de la danse, Amara entendit un brouhara dont elle reconnaîtrait le son, c'était là l'oeuvre de quelques hommes ivres sans aucun doute. Amara vit une jeune fille passait non loin d'elle, apparemment elle les fuyait. Pour l'aider, Amara tourna sur elle pour arriver auprès de ses quatres hommes complètement ivres et robustes, puis elle entama une danse autour d'eux. Ce ne fut pas difficilé d'accaparer leur attention, car ils se trouvaient chanceux de voir une aussi belle jeune fille danser autour d'eux.

Pour mettre un terme à sa représentation, Amara tourna sur elle-même, levant ses bras en l'air comme pour attraper un nuage et Shihara vola vers le ciel pour redescendre en piqué se posant délicatement sur le sol. Ils firent ensemble une réverence, et le public applaudit de toute ses forces, ils lançèrent des pièces à l'attention des deux artistes, Amara les ramassa pour les déposer dans son sac de soie rouge.

Un peu plus tard, elle se dirigea vers un coin d'ombre pour se reposer de la danse mais aussi parce que la chaleur devenait ettouffante, elle s'assit à un coin d'ombre, allongeant ses longues jambes, jusqu'au moment où elle ressentit une présence pas très rassurante.

- Comme on se retrouve jolie danseuse !

- Est-ce que je vous connais ?

- Déjà ! Tu nous as oublié ?

Amara préféré feindre plutôt que de reconnaître les quatre hommes saoul et apparemment ils allaient s'en prendre à elle mainteanant celui qui lui adressait la parole jusqu'à maintenant semblait être le leadeur de cette bande de saoulard impolie et crasseux et trop barbus au goût d'Amara.

- Je suis fatiguée et je ne suis pas dans la possibilité de m'amuser avec vous.

L'un des homme lui prit le poignet, Amara se sentant menacé parla plus fort pour les faire légèrement peur.

- Soit vous me lâchez, soit je m'énerve et croyez-moi je peux devenir très dangereuse !
Amara entendut un bruit de pas derrière les hommes, elle distingua une silhouette mais l'un des hommes se mit devant tout en riant.

Amara reconnut tout de suite la silhouette après qu'elle n'était plus la priorité de ces loubard, c'était la jeune femme qui les fuyait pendant qu'elle donait sa représentation. Elle la regarda donner un coup à l'un des hommes qui tomba à terre mort, Amara sentit une légère tristesse pour lui mais après tout il l'avait bien cherché, les deux autres s'apprêtait à l'attaquer pour le venger. Amara regarda brièvement Shihara qui pocora la tête des hommes, Amara fit un saut périlleux avant pour attérir avec grâce au côté de la jeune femme pour lui venir en aide.

Amara regarda les deux hommes s'approchaient d'elles, la jeune danseuse sauta vers l'un des murs pour prendre appuit et donna un coup de pied au visage rouge, barbu et sale de son assaillant. Une si belle journée qui avait bien commencé et voilà qu'Amara devait se battre sous une chaleur cuisante qui plus est, sa colère ne fit q'augmentait de plus en plus et le vent aussi d'ailleur, sa magie réagissait selon ses émotions et là Amara ne leur laisserait aucune chance, elle était bien trop de mauvaise humeur à cause d'eux. Shihara qui sentait le pouvoir de sa maîtresse augmentait de seconde en seconde tourna autour d'elle pour l'aider, en quelques mouvements exécuté avec grâce et précision amara invoqua un vent de force moyenne et l'abattit sur l'homme qu'elle avait frappé. Il se cogna la tête contre un mur et tomba sans une chance de se relever, normal, il était mort.

Amara tourna sa tête vers la jeune femme pour voir comment elle se débrouillait bien, même parfaitement bien. Amara applaudit pour la démonstration de force dont cette jeune femme faisait preuve.

- On peut dire que le proverbe "Ne pas se fier aux apparences" nous va parfaitement bien. J'ai une sainte horreur des hommes violents de leurs espèces. Et vous ?

- C'est exact je suis bien une fille de l'air, je m'appel Amara et lui c'est Shihara ma chouette dit-elle en souriant.

Amara constata les corps à terre plongé dans leurs sangs, malgrés le faite qu'elle soit une danseuse et qu'elle n'aime pas trop utiliser la violence, amara avait une sainte horreur des hommes qui profitaient de la faiblesses des femmes. Amara n'avait pas pu contrôler sa colère qu'elle avait déjà éclaté, son pouvoir combiné avec Shihara avait fait des dégats sur l'homme qui s'était attaqué à elle.

Amara regarda la jeune femme, apparemment cette dernière avait l'habitude de ce genre de situation, le combat n'avait pas l'air de lui faire peur et en regardant dans ses yeux, amara put constater qu'elle aimait plus ou moins cela.

Même si l'endroit où elles étaient n'étaient pas très fréquenté, Amara trouvait plus intelligent de s'en aller pour ne pas avoir d'ennuie.

- Si on s'en allait d'ici avant que quelqu'un ne nous voit.

Amara entraîna la jeune femme avec elle dans un dédalle de ruelle, elle ne savait pas très bien où elle allait mais tant que c'était loin des corps sans vis de ces hommes c'était amplement suffisant. Après quelques minutes de marches, Amara s'arrêta dans un coin d'ombre, la chaleur se faisait de plus en plus forte surtout que maintenant il était à son zénith. Elle s'appuya dos contre un mur et regarda la jeune femme en souriant.

- Je suis bête, je ne vous ai même pas demandé votre nom. En tout cas, je vous remercie de m'avoir prêté main forte.

- En faite non, je n'ai pas encore manger, je connais un endroit où l'on pourra manger bien et pas cher, suis-moi.

Amara entraîna Endërya à travers les ruelles qu'elle avait vu en arrivant dans la ville, elles étaient parfaitement reconnaissable, heureusement qu'Amara avait le sens de l'orientation, une fois qu'elle voyait un endroit, elle le reconnaissait. Elles arrivèrent dans une auberge petite certe mais il y avait toujours une bonne ambiance. Elles entrèrent et effectivement, l'ambiance était fénoménale, les rires fusèrent de tout côtés, certains artistes qui étaient dans la grande place auparavant avaient décidé de venir se réfugier dans la fraîcheur de l'auberge.

Amara s'assit à une table vers le fond pour qu'elles ne soient pas déranger, une serveuse vint à leur rencontre pour prendre leur commande.

- Que voulez-vous ?

- Je pense qu'une boisson fraîche nous ferais du bien à toute les deux, qu'en est-il pour le plat du jour ?

- Vu la chaleur qu'il fait, le chef a décidé de faire des plats froids c'est-à-dire salade composé et poulet froid.

- Je pense que cela devrais nous convenir pour toute les deux.

La serveuse s'en alla chercher les rafraîchissements, pendant ce temps, Amara regardait autour d'elle, la décoration était dans les tons chauds, à cet heure de la journée, il y avait déjà des hommes saoûle dans l'auberge. L'un deux s'était endormi assit, son ami voulut luire une farce et il souffla dans son instrument, l'endormie se réveilla en sursaut et tomba de sa chaise. Amara rigola de bon coeur en voyant cette scène. Elle reporta son attention vers Endërya.

- J'ignorai qu'en venant ici, je souffrirai tant de la chaleur, ce n'est pas très pratique pour mes spectacles. Et toi que fais-tu ici ?

- C'est exact ! Je suis danseuse et chanteuse itinérante !
La serveuse arriva avec les plats froids, un peu de fraîcheur fera beaucoup de bien en cette journée de chaleur à peine supportable. L'ambiance était très festive autour des jeunes femmes, je pris un morceaux de viande, le goût était vraiment délicieux, je bus une gorgé de la limonade fraîche qui me fit le plus grand bien. Amara parlait de tout et de rien avec Endërya, évitant les sujet sur la famille et sur ce qu'elle faisait, la jeune danseuse avait l'impression que le sujet était à éviter, même si elle était de nature un peu curieuse, cela ne se faisait pas de demander ce genre de chose à quelqu'un que l'on viens à peine de rencontrer donc elle préférait ne rien dire.

Amara écrasa un moceau de pain pour que Shihara puisse en manger. Soudain le bruit s'arrêta d'un seul coup, la porte de l'auberge venait de s'ouvrir dans un fracas infernal, Amara sursauta légèrement et tourna sa tête vers l'entrée, plusieurs hommes barbus et sales venaient de faire leurs apparitions, cela se voyait parfaitement qu'ils n'étaient pas des enfants de coeurs. Cela n'annoncait rien de bon car ces hommes les ficaient intensémment. L'aubergiste se cloîtra derrière son bar, le silence était vraiment pesant encore plus que la chleur. Ils s'approchèrent d'Amara et d'Endërya, ils les entouraient, Amara commencaient à se sentir étouffé.

- Alors c'est vous qui avez tué mes hommes.

Ce n'était pas une question mais plus une affirmation, Amara s'essuiya la bouche avant de répondre.

- Si vous voulez parler des bêtes sauvages d'avant je ne peux le nier mais c'était de la ligitime défense. On ne s'attaque pas à des femmes pour profiter d'elles. Et la défense n'est pas puni à ce que je sâche.

- D'habitude, j'aime les femmes avec du répondant mais toi et ton amie, je vous hais.

- Tant mieux car je n'aime pas les hommes de ton espèce.

L'homme s'apprêta à frapper Amara mais la danseuse prit le plateau qui se trouvait non loin d'elle et le le frappa contre la tête de son agresseur puis elle se tourna vers le reste des hommes.

- Nous sommes peut-être des femmes mais nous savons parfaitement nous défendre!

Elle acquiesça, fière de sa profession. Et il y avait de quoi ! Danser telle qu'elle, avec la même grâce et le chant aussi pur que l'eau de roche, c'était un don inné. Et elle possédait ce don.
La serveuse arriva enfin avec des salades fraîches. Oui, je précisa car en cette journée de chaleur, un peu de fraicheur de ferait pas de mal. Je commençai à m'attaquer à mon plat, trop heureuse d'avoir enfin quelque chose à me mettre sous la dent.
L'ambiance festive était eu rendez vous. Les gens buvaient et s'amusaient en riant, tout en essayant de minimiser les efforts pour éviter de fondre sous cette chaleur cuisante. Mais dans cette auberge, il y avait quelques courants d'air et plusieurs ventilateurs; De quoi satisfaire les clients transpirants.
Amara et moi nous mimes à parler un peu de tout et de rien, tout en évitant les sujets les plus tabous : les sujets familiaux. Elle semblait aussi réservée que moi sur ce sujet, et je n'allais certainement pas m'en plaindre.
La jeune danseuse écrasait de temps à autres un bout de pain sec, pour nourrir sa chouette. Cette dernière était particulièrement belle, blanche comme une colombe aux ailes graciles comme sa maitresse.
Soudain, la porte en bois épais s'ouvrit avec un fracas assourdissant et le silence se fit le lus complet. Des hommes gras, dégoutants et à l'aspect négligé entrèrent, des flammes dans les yeux. Ils n'avaient pas l'air très contents.
Ils s'approchèrent de nous et nous entourèrent. Le silence devenait de plus en plus lourd, le propriétaire de l'auberge ne bougea pas d'un cil et s'agrippait à son bar comme s'il allait défaillir.
L'un des hommes déclara d'une voix horriblement rauque :

- Alors c'est vous qui avez tué mes hommes.

Je mis la main discrètement sur mon arme ; on ne savait jamais. Amara prit les devant, sans aucune peur dans la voix :

- Si vous voulez parler des bêtes sauvages d'avant je ne peux le nier mais c'était de la ligitime défense. On ne s'attaque pas à des femmes pour profiter d'elles. Et la défense n'est pas puni à ce que je sâche.

- D'habitude, j'aime les femmes avec du répondant
mais toi et ton amie, je vous hais.

- Tant mieux car je n'aime pas les hommes de ton espèce.


L'homme le va la main comme pour frapper Amara mais cette dernière saisit un plateau présent sur la table et l'écrasa sur la tête de son assaillant. Ce dernier tituba un instant avant de tomber à terre. Plutôt amusant.

- Nous sommes peut-être des femmes mais nous savons parfaitement nous défendre!

J'étais entièrement d'accord avec elle, mais en plus, je commençais à éprouver de la compassion pour la danseuse. Je ne supporterais pas qu'on lui fasse du mal. Féministe jusqu'au bout !
D'un geste brusque, je me levai et renversai la table. Les assiettes se cassèrent avec un bruit de verre brisé. Les hommes retenaient leurs souffles. Je me plantais au milieu du cercle, les mains sur les hanches. Je les fixais tour à tour, le regard froid et dur, le regard qui signifie "tu bouges pas ou je t'étripes, gros lard!".
Un grognement bestial sortit du fin fond de ma gorge. Un grognement à faire froid dans le dos. Quand j'étais jeune, ma mère me disait souvent que je faisais peur quand je voulais. je souris à cette pensée. Un sourire carnassier et vengeur.
Puis, à l'intention de tous, je m'exclamai :

Le premier qui porte la mains sur l'une de nous... Pas besoin de vous faire un dessin ! Maintenant.. FOUTEZ LE CAMP !!

Je doutais fortement qu'ils allaient m'obéir, mais je ne pouvais m'empêcher de trembler tant l'envie de tuer à ce moment là se faisait forte. Si l'un deux approchait, je me ferais une joie de le découper un morceau... au sens propre du terme.

Spoiler:

La venue de ces hommes et leurs comportement des plus bourrus m'ont mis dans une grande colère mais je fus plus impressionné par la force et la voix de mon amie, elle s'était montré sec et agressive aussi sauvage qu'une panthère, je fis un petit sourire, touchée par son action, elle me défendait, ça me fit réellement plaisir mais à cause de ces hommes sans cervelles, ils avaient gâché notre bonne salade et je destestais le gaspillage, tellement de personnes mourrait de faim et eux avaient tout gaspillé. La colère monta en moi, le vent commençait à m'entourer soulevant pas la même occasion ma longue chevelure d'ébène mais yeux d'émeraude brillait à cause de l'intensité de ma colère. Je posai ma serviette gracieusement sur ma chaise et marcha afin d'être au côté d'Endërya, Shihara se posa un moment sur mon épaule.

* - Calme-toi Amara.*

* - Trop tard pour cela, ils vont le regretter de nous avoir dérangé*

Parmi les autres artistes, j'étais assez connu pour mes colères violentes surtout que je m'énervais que très rarement alors quand cela m'arrivait, ils étaient toujours heureux de me voir à l'action, l'un deux cria en levant son verre de bierre.

- Vas-y Amara montre de quoi tu es capable. Je vous préviens les gars faite votre prière, il ne vous reste plus beaucoup de temps pour vivre.

D'autre clameur s'éleva dans la pièce, des cris pour m'encourager, je me tournais vers eux et leur fit un sourire, plusieurs d'entre eux rougirent, en effet j'avais une réputation assez populaire parmi eux et je charmais tout ceux que je rencontrais, ce n'est pas pour me mettre sur un pied destale mais cela à toujours était comme ça depuis que je suis petite, autrefois mon père me disait, que j'aurai des soucis à me faire. Il ajoutai auss "Plus tu grandis plus tu ressemble à ta mère, crois-moi tu aura une longue liste de prétendant. Je me prépare déjà à l'avance pour les demandes en mariage". Je souris intérieurement à ce souvenir. En effet ma mère était l'une des plus grande et les plus belles danseuses, je l'ai toujours profondemment admirée, elle me manquait beaucoup et mon père aussi.

Revenant à la réalité, je scrutai chacun des hommes, ils pensaient me faire peur avec leur visage qui voulaient se montrer meutrier mais j'avais déjà connu pire. Je ne voulais pas m'éterniser à faire une danse pour appeler le vent, c'était un petit truc que j'avais ajouté pour impressionner c'est tout, je levai un bras et pointa du doigt l'homme en face de moi, il vola en arrière par la force du vent. Un autre très en colère parce que je venais de faire courut vers moi et m'attaqua, j'esquivais à temps son geste et lui donna un coup pieds dans l'estomac, il tomba à terre recroquevillé en se tenant le ventre.

- Tu ne savais pas que l'abus d'alcool est dangeureux pour la santé.

Un homme s'approcha de derrière Endërya, rapidement je pris ma pince à cheveux et le lança sur l'homme en plein milieu du front, il tomba raide mort sans aucune souffrance, je remercia intérieurement mon père pour m'avoir apprit à lancer le couteau, ça m'était d'une grande utilité aujourd'hui.

- Que dirais-tu d'une petite danse avec moi dis-je à l'intention d'Endërya en récupérant ma pince à cheveux.

La chouette de la danseuse se posa avec grâce sur l'épaule de sa maitresse, comme en un signe réconfortant. Les yeux d'Amara exprimaient de la colère pure et ses cheveux fins et cendrés voletaient autour d'eux en une danse ininterrompue. Chacun de ses gestes, chacune de ses paroles respirait l'élégance. Une danseuse parfaite.
Quelques hommes bourrus et élégant, plutôt mystérieux encouragèrent Amara, une bière à la main. L'un d'eux eut même la bonté de prévenir les disgracieux de la violence dont la jeune fille était capable. Surement des artistes qui la connaissaient bien. Quelques clameurs et des chants d'encouragement du genre "♫ Fiiiiiiiiiiiilllllllleuuuuuuuh du vennnnnnnnt, Ohé ohé ohé !! ♫" s'élevèrent de la foule; La plupart d'entre eux étaient ivres. Plutôt amusant.

Je reportai mon attention sur mon amie et les hommes présents. Il souriait méchamment, un sourire qui aurait effrayé une petite file. Mais nous n'étions pas des gamines. Et cette méprise de notre personne me mettait encore plus en colère.
Amara pointa une main vers nu des hommes. Ce dernier se vit propulser par une force invisible sur le mur. Un autre courut vers nous mais un coup de pied de la part de la danseuse le força à tomber à terre.
L'artiste lança une pique amusée du genre "attention à l'abus d'alcool". Je ris intérieurement. Je sentais que cette journée allait être une des plus amusantes de mon existence.
Je sentis la présence d'un bourrin derrière moi. Je me retournai alors vivement et aperçus l'homme, une pince aussi affutée qu'un couteau entre les deux yeux. Dis donc, c'était qu'elle avait du répondant et une bonne maitrise du lancer de couteau -ou de pince- !

- Que dirais-tu d'une petite danse avec moi ?

Dit-elle en ramassant sa pince.

Avec plaisir, chère partenaire.

Et cette fois ci, pas besoin de couteau. A mains nus, ils allaient se faire ridiculiser encore plus. Et puis, le jeu n'en serait que plus drôle. Il restait trois hommes. Un chacune et l'autre et bien.. on verrait.
Je courus jusqu'à l'un des hommes, pris appuie sur ses épaules, fit le cochon pendu deux secondes sur ses épaules et retombait dos à lui. Je me retournai et lui assénai un coup de coude entre les omoplates. Il y eut un bruit sec et le bras de l'homme se mit à pendre mollement.
Torture.
Un sourire des plus effrayant éclaira mon visage d'ange tandis que mon sang affluait de plus en plus rapidement à travers mon cœur. La douce et tendre adrénaline avait enfin pointé le bout de son nez.

Sale garce ! hurla l'homme d'indignation.

Mon sourire se fit plus large encore. Il se retourna vers moi et dès que j'eus son nez dans mon viseur, le poing partit. Son nez eut un mouvement étrange et le sang coula. Il baissa la tête et j'en profitai pour lui donner un coup de genoux dans la partie sensible des hommes. Il hurla de douleur et se plia en deux. Hop, un autre coup de coude dans le dos et il tomba à terre. Je lui crachai au visage de manière peu féminine et achevai mon travail par un bon coup de pied dan la figure. Mort, ou pas ? je n'en savais rien. Alors, je saisi mon coutelas et l'égorgeai de façon tout à fait naturelle.
Je regardais le cadavre et me relevai, satisfaite.
Torture. Puis meurtre.
je me tournai vers Amara. il ne restait plus qu'un homme. Apparemment, elle s'était occupé de SON homme. Nos visages se tournèrent en même temps vers le survivant apeuré.

A mon plus grand plaisir Endërya accepta mon invitation, je me mis en position de défense, j'étais prête à tout casser mais j'essayai de faire le moindre dégat possible pensant au pauvre propriétaire qui devra débourser une somme exorbitante pour tout réparer. L'un des hommes fonça vers moi, pour m'amuser je tournais sur le connais dans un pas de danse et lui fis un sourire moqueur, l'homme n'en devint que plus rouge de colère, je continuai ainsi pendant un bon moment avant de l'entendre faire un petit bruit du genre "Arrête je vais vomir". Et bien tant mieux, il ne fallait pas nous déranger. J'eux assez de faire le même manège alors je lui donnai un coup de poing en plein visage néanmoins je secouai mon poing me demandant comment les hommes pouvaient pour frapper et ne pas sentir une légère douleur. Je fis plusieurs saut arrière et rejoingnit le comptoire où la personne qui m'avait encouragée me regardait, je pris son verre et en bu une gorgée pour me désidrater. Le barman toujours derrière son bar couteau en main.

- Je suis désolé votre salade est gaspillé à cause de leur mauvaise éducation.

L'homme ne dit rien, il me regardait étrangement, se demandant si je n'étais pas folle ou pas. Je pris son couteau et le lança sur mon assaillant qui comme le précédent tomba à terre sans pouvoir dire quoi que se soit. Les personnes du bar commençèrent à applaudire de bon coeur. Je rejoignis Endërya qui était face au dernier des hommes, je la regardai.

- Que fait-on de celui-ci ?

Puis je me retournais vers l'assemblée qui nous regardaient toujours et m'exclama.

- Vous constaterez que ce n'est que légitime défense, mes collègues me connaissent assez bien pour savoir que je ne me bat pas sans aucune raison valable et il en est de même pour mon amie.

- T'inquiète Amara, on te soutiendra n'importe où ! Hein les amis !

Comme réponse les hommes crièrent, je me tournais vers mon amie et lui souffla à l'oreille.

- C'est bien d'avoir autant de popularité envers les hommes parfois.

Je lui fis un clin d'oeil et lui souris.

L'autre homme s'enfuit pendant que nous ne faision pas attention puis on commença à réparer et à nettoyer le bar, je fus contente de l'élan de solidarité qui s'éleva parmi mes confrères artistes. C'est surtout parce que moi et Endy, on leur plaisé et ils voulaient être dans nos bonne grâce mais bon faisons leur croire que ça nous plaisaient. Je me mis à nettoyer une grosse flaque de sang, en rinçant la serpière je fis une mine dégouté à cause du liquide rouge mais bon fallait mettre la main à la patte, je n'étais pas totalement innocente, j'en avais tué deux. Malgré le fait que c'était pour me défendre, le fait d'enlever la vie de quelqu'un ne me plaisait pas trop mais avec mon passé, je ne pouvais faire autrement et puis, c'était pour me défendre moi et mon amie. Pour moi c'était une raison valable.

Après quelques heures de long nettoyage, le barman nous offrit une coloation pour nous remercier, une bonne boisson fraîche et quelques petites pâtisseries, qui étaient vraiment délicieuse. J'en écrasais une pour en donner à Shihara même s'il ne le méritait pas, il n'a pas fait grand chose à part regarder depuis avant mais bon, si la situation s'était révélé désespéré, il m'aurait sans aucun doute aidé.

On discuta de tout et de rien avec Endy rigolant avec les autres artiste quand l'heure de la séparation arriva, j'étais un peu mal de la quitter mais il fallait reprendre nos activités, demain matin je devais me réveiller tôt pour une nouvelle représentation.

- J'ai étais très heureuse de te rencontrer Endy, j'espère que l'on se reverra dans des circonstances plus calme.

Je la pris amicalement dans les bras gardant mon sourire sur mon visage. Puis je commençait à m'en aller mais me retourna une dernière fois pour lui faire signe de la main.

- A bientôt !