~Des retrouvailles mouvementées~ [Pv: Caroll/ Killian]

Cela fait plusieurs jours que j'avais quitté Caroll même si je me dis que c'était la meilleure solution pour la protéger, je devais me l'avouer sa présence me manquait horriblement, son parfum était toujours ancré dans mes narines, ce parfum si doux et sucré quant à son visage lui était resté gravé dans mon esprit, ses traits finset délicats, un visage que je ne pourrai plus jamais caresser. Même si cela me faisait atrocement souffrir de m'être séparé d'elle, c'était la seule solution qui m'était venu à l'esprit, mieux vaut pour elle de ne plus être à mes côtés. J'étais trop dangeureux et ma réputation risque de lui causer des problèmes ou pire encore la mort.

J'étais dans les rues de Trane à vagonder comme une âme érrante remarquant à peine ce qui se passait autour de moi, des femmes de mauvaises vie s'approchaient de moi prétendant me donner du plaisir, je les repoussé et j'avais le droit à des insultes de ces dernières car elles ne m'interessaient pas. La seule qui avait le droit à toute ma tendresse, je l'avais quitté. Je tombai sur un avis de recherche, la femme dessinnait dessus était censé être Caroll mais le dessin ne la représentait aucunement, la personne qui avait dessiné ça n'avait pas su reprendre les traits doux et fins de ma Caroll.

Marchant toujours sans savoir où je me dirigeai réellement, j'entendis un marchand parler avec l'un de ses client.

- Vous avez entendu la nouvelle, il partait que la voleuse Caroll sera exécuté avant le couché du soleil.

- Vraiment ? La pauvre.

Caroll ? A Trane ? Mais que fait-elle ici ? Etait-elle à ma recherche ? Ou bien en quête de nouveaux objets à voler ? J'avais beau réfléchir mais mon esprit me disait que c'était moi qu'elle cherchait pourtant j'étais sûre d'avoir brouillé toute les piste qui pourrait l'amener à moi.

- Excusez-moi mais où sera-t-elle exécuté ?

- Sur la grande place.

La grande place ? Personne ne l'exécutera, non personne ne la touchera. Je m'empressai de me diriger vers la grande place afin de trouver des issus pour notre fuite mais la place était vraiment bien gardé, j'avais beau chercher mais je ne trouvais pas de solution, j'étais beaucoup trop inquiet pour trouver quoi que se soit.
Caché dans l'ombre, mon visage caché par une cape noir comme les ténèbres, j'attendais l'exécution, ça me parut une éternité puis enfin, je vis Caroll, son visage paraissait serien pourtant je savais qu'elle avait peur. La foule était vraiment calme s'était bien la première fois que je voyai cela, d'habitude les gens étaient exité et criaient pour qu'on tue le prisonnier mais là, c'était un calme triste apparemment Caroll était apprécié ici.

Caroll s'agenouilla prenant le couteau qu'on lui tendait prête à se donner la mort honnorablement. Etait-elle folle, venant d'elle je m'attendais à ce qu'elle tente de s'enfuir. N'attendait-elle plus rien de la vie ? C'est à cause de moi, si elle se trouve sur l'échaffaud mais elle ne se donnera pas la mort, ça c'est hors de question.

- NON !!!

En disant ses mots, je cachai encore plus mon visage dans ma capuche et je traversais la foule qui étrangement me cédait le passage, des gardes vinrent vers moi, mais je les tuais les uns après les autres, mes katanas fendaient l'air, je sautais sur l'échaffaud, celui qui était censé exécuter Caroll s'approcha de moi un hâche à la main.

- Vermine tu va mourrir !

Sans rien dire, j'évitais ses attaques et lui trancha la gorge puis je me tourna vers Caroll encore couteau en main, je rangeai mes katanas, enleva le couteau de ses mains et la porta comme à notre première rencontre et dans une vitesse presqu'hinumaine, je m'enfuis de cette endroit, courant toujours et encore plus vite, m'éloignant de cette endroit et l'emmena dans l'endroit où je résidais. Ce n'était pas grand mais c'était confortable, je la déposais sur le sol et enleva ma cape. Je m'approchai d'elle, la regardant droit dans les yeux.

- Caroll dis-je dans un murmure.

L'état dans lequel je voyais Caroll me faisait atrocement mal, je savais que je la faisais souffrir mais comment pourrait-elle comprendre que je l'ai abandonné pour la sauver ? Comprendrait-elle que malgré cela je souffre bien plus que je l'aurais imaginé, la voir ainsi sur l'échaffaud prête à se donner la mort si facilement, je ne l'ai pas supporté, je ne pouvais pas m'imaginer errer sur cette terre en sachant qu'elle n'y ai plus. Si je serais arrivé trop tard et qu'elle serait morte sans aucune hésitation je me serai donné la mort à mon tour mais avec tout ce que je fais, est-ce que j'aurai été à ses côté ? Je n'en suis pas sûr, j'aurai retrouvé tout les hommes et les femmes que j'avais tué.

- Pardonne-moi Caroll, je ne voulais pas te faire souffrir.

Je voulais la prendre dans mes bras mais je ne savais pas si elle allait me rejeter ou accepter mon étreinte, je préférait rester comme ça face à elle. Je sais pertinemment qu'elle voudrait se défouler sur moi après ce que je lui ai fait mais elle n'y arrivait pas, peut-être est-elle encore sous le choc, je ne pense pas qu'elle se serait douté que je lui sauverai la vie. Elle pensait sûrement que tout ce que je lui ai dis n'est que mensonge et pourtant de toute ma vie, je n'ai jamais étais aussi sincère avec une femme. J'en ai connu mais aucune n'avait fait bondir mon coeur comme elle l'a fait.

- Tout ce que je dirai et je ferai n'effacera pas la douleur que je t'ai causé. Si tu veux me frapper alors vas-y, si tu veux me questionner alors vas-y. Mais sâche une chose, tout ce que je t'ai dis lorsque nous étions ensemble n'était que la stricte vérité.

Sa gifle ne me surpris pas, je m'y attendais et c'était une réaction tout à fait normal, son baiser quant à lui, il avait toujours ce goût sucré et doux comme la première fois où l'on s'est embrassé, je ne pouvais pas lui résister et surtout je ne pouvais plus la quitter, lorsque j'ai dû m'en aller, je ne pensais pas souffrir autant. Je répondis avec fougue à son baiser emplifiant chacune de mes caresses, je voulais sentir sa peau si douce sur mes mains afin de me rappeler l'effet que ça lui faisait quant je la touchait. Je la sentais trembler sous mes caresses et sous mes baisers, j'aimais sentir l'effet que je produisais sur elle, plus elle se blotissait contre moi, plus mon coeur battait et ma poitrine reprenait vie rien que pour elle, sans elle j'étais une âme en peine condamné à errer dans ce monde sans véritable but mais quand je suis avec elle, ma vie prend un sens, je me sens vivre comme jamais auparavant mais est-ce que je mérite ce bonheur ? Il y a une chose que je sais, je l'aime et ça ne pourra jamais changer.

- Plus jamais je ne t'abandonnerai sans toi je ne suis rien Caroll.

J'entourai son visage de mes deux mains et le souleva lentement pour qu'elle me regarde, j'embrassai son front, ses joues pour finir avec sa bouche, le baiser était intenses aussi brûlant que le feu d'un dragon. Je le portai jusqu'au lit afin de reconnaître la sensation que nous avions eu le soir où je suis partie mais cette fois, je resterai avec elle sans jamais plus la quitter. Lentement et sensuellement, j'enlevais ses vêtements pour embrasser chacune des parties de son corps afin d'allumer la flamme qui était en elle. Je la sentais frémir sous chacun de mes baisers, de mes mains je caressai la moindre partie de son corps si parfait, je la sentai caresser mon dos, enlevant elle aussi mes vêtements, puis au bout d'un moment et lentement nous ne faisions plus qu'un, nos âmes et nos coeurs étaient lié par l'amour que nous éprouvions l'un envers l'autres, personne ne pourra me détourner d'elle, non personne, je la protégerai de ma vie, personne n'a le droit de la faire pleurer et plus jamais je ne veux la voir pleurer de tristesse, je ne lui autoriserai que les larmes de bonheur.

- Je t'aime Caroll dis-je en lui murmurrant à l'oreille.

Je la sentis trembler d'avantage, comme c'était bon de sentir la chaleur de son corps contre le mien, comme c'était bon de l'aimer, comme c'était bon de se sentir vivant. Elle me fait naître tellement de sentiment nouveau que j'ai peur de ne pas pouvoir lui procurer la même chose.