Rencontre inattendue...

Cytsuka marchait tranquillement, se frayant un passage dans la foule. Le port du continent de l'eau accueillait aujourd'hui un énorme navire, dont la rumeur racontait qu'il était rempli de trésors...
La jeune humaine s'était retrouvée ici, par hasard... Elle s'entraînait à ouvrir des portails avec Endërya, son amie. Elle se concentrait sur le quartier de Mitrobe, en ville, mais elle avait atterrit sur le port du continent de l'eau... Ce qui prouvait à quel point sa maîtrise des Dimensions n'était pas du tout au point... Après une journée entière à récupérer ses forces sur les toits des maisons environnantes, elle avait entendu une conversation entre deux jeunes femmes, qui parlaient d'un navire rempli de trésors, d'argent, etc... Après tout, Endërya resterait sûrement en Ville, et Cytsuka avait bien quelques jours devant elle. Même si l'elfe lui manquait déjà, elle s'était rendue au port, pour se changer les idées.
Elle observait les navires et les commerçants en souriant, comme à son habitude, lorsque quelqu'un la heurta brusquement, et la projeta en arrière. Cytsuka effectua une acrobatie aérienne, et se reposa doucement par terre à l'aide du petit courant d'air. Elle tourna la tête vers celui ou celle qui l'avait "bousculé", prête à lui tendre la main, toujours en souriant. Elle s'exclama :

Hé ! Ça va ?

[comptabilisé]

Bien sur. Je suis Caroll, comment t'appelle tu?

Cytsuka sourit de plus belle. Caroll était une femme très belle, qui semblait sûre d'elle. Elle s'apprêtait à lui répondre, lorsque la jeune femme lui dit en souriant malicieusement :

Dis moi, tu pourrais me rendre un service? J'ai l'impression que tu es pile la personne dont j'ai besoin... Je saurais te récompenser, si cela t'inquiète.

Cytsuka éclata de rire, ce qui donna une expression surprise au beau visage de Caroll.

Cool, pas de problèmes, je veux bien t'aider !! Par contre, je vois pas pourquoi je devrais être récompensée. Alors, ça ne m'inquiète pas du tout, au contraire !! Ça me ferait plaisir de t'aider, sans recevoir quelque chose en échange. Au fait, moi c'est Cytsuka, mais tu peux m'appeler Cytsu.

Elle était contente d'être tombée sur quelqu'un de sympa. Alors, si elle pouvait l'aider, elle n'hésiterais pas une seconde. Elle poursuivit, toujours souriante :

Et, heu... comment je peux t'aider ?

La jeune femme se dirigea vers un banc, ou Cytsuka s'assit en tailleur. Elle était étonnante, Caroll. Elle était si sûre d'elle...

Je préfère parler en mangeant, attends-moi ici une seconde.

Et elle marcha jusqu'à un étalage de pommes, où elle les examina attentivement. Cytsuka l'observait. Elle ne comprit pas pourquoi la jeune femme revenait vers elle, satisfaite, alors qu'elle n'avait rien acheté. Pourtant, Caroll lui sourit, visiblement amusée, et lui tendit une pomme, et poursuivit en lui désignant du doigt une carte qu'elle avait en main :

J'espère que tu aime les pommes. Alors... Vois-tu, j'aurais besoin d'aide pour rentrer dans ce navire. Tu a dû en entendre parler, sa cargaison vaut une fortune. Dedans se trouvent deux objets qui ont attiré ma curiosités, malheureusement, le seul moyen de les voir est d'entrer clandestinement. Toutes les entrées sont gardées, et ça serait là que tu entres en scène.

Cytsuka acquiesça, tout en grignotant sa pomme. Elle ne voulait pas lui avouer, mais elle aimait surtout les pommes pour les utiliser dans une bataille... c'était beaucoup plus amusant ! De plus, elle était surprise du talent de la jeune femme. Elle savait bien cacher son jeu, comme dérober des pommes sous les yeux du vendeur, par exemple...

Le meilleur moyen serait de passer par la, malheureusement j'en suis incapable, il faudrait que tu distrait le garde se trouvant a cet endroit. Ce qui me permettrait a mon tours d'entrer. Le reste seras très simple. Oh, et je compte quand t'offrir quelque chose pour te remercier.

Bon. Cytsu n'avait pas compris grand chose, elle savait juste qu'elle devait passer par une fenêtre et distraire un garde. Et puis, l'histoire de la récompense ne lui plaisait pas trop... tant pis, elle aviserait le moment venu. Elle se leva, et se dirigea vers le navire.

Okay, c'est comme si c'était fait. Prépare-toi !

Elle prit une autre pomme des mains de la jeune femme, et s'élança sur une boule d'air. Elle fila jusqu'au bateau et monta quelques secondes à la verticale avec sa boule d'air. Celle-ci s'évanouit, tandis que Cytsuka s'accrochait au bord de la minuscule fenêtre. Elle se hissa rapidement et sauta à l'intérieur du navire marchand.
Elle se retrouvait dans un large couloir, et tout au bout, à côté de l'entrée indiquée par Caroll, se tenait bel et bien un garde.
Cytsuka éclata immédiatement de rire. Elle trouvait l'uniforme du soldat r-i-d-i-c-u-l-e ! Celui-ci s'était tourné vers elle, visiblement surpris. Il lui demanda d'une voix sourde de "quitter le navire sur-le-champ".

Hey !! Salut, on se connait ? Dites, vous avez pas chaud avec votre uniforme ?

Elle se dirigea vers lui en sautillant. Le garde, désorienté, cherchait de l'aide du regard, et c'est là qu'il vit Caroll, qui se faufilait silencieusement derrière son dos. Alors qu'il s'apprêtait à crier pour donner l'alarme, Cytsuka sauta sur lui, le renversa malgré le poids plume de la jeune fille, qui lui fourra sa pomme dans la bouche en éclatant de rire.

Hahaha !! Désolé si je vous ai renversé, je vous ai pas vu, vous êtes beaucoup trop grand !

Amara regarda encore et encore les vêtements que le capitaine du navire lui avait envoyé, depuis qu'elle était arrivée, le capitaine n'avait pas cessé de faire des oeillades à la jeune danseuse et ce fut pire quand Amara s'entraîna un jour sur le pont accaparant toute l'attention de l'équipage. Malgré son envie folle d'essayer une de ces belles robes, Amara ne put se dire qu'accepter le cadeau de cet homme lui donnerait faux espoir. Elle regarda la robe tristement, elle était si belle, en soie de couleur bleu clair qui contrasterait parfaitement avec ses yeux et sa peau.

Amara entendit des bruit de pas précité dans le couloir, elle ne fit pas attention car elle pensait que c'était les marin qui s'amusait encore pendant que leur capitaine se reposait tranquillement dans sa chambre. Shihara se mit un hululer agitant ses ailes pour lui dire de reposer ses vêtement et de se préparer à descendre, pas besoin qu'il lui parle par télépathie pour qu'elle comprenne.

- Je peux bien en prendre une, hein Shihara ?

Soudain la porte de sa cabine s'ouvrit dans un grand claquement, Amara se retourna pour voir qui avait fait intrusion de cette manière dans sa cabine, elle vit face à elle, une petite fille adorable accompagné d'une jeune fille plus âgé qu'elle également très belle. Elle les regardèrent surpris puis en reprenant son souffle, elle s'adressa à elle.

- Puis-je savoir ce que vous faite dans ma cabine dit-elle d'une voix douce.

D'autres pas se firent entendre sur le pont, décidemment les marins en profitaient bien ce soir.

- Il est impolie de rentrer dans la cabine de quelqu'un sans avoir toqué auparavant.

Cytsuka, amusée, suivit Caroll qui marchait à grands pas, aux aguets. Elle avait laissé le pauvre garde, qui était à demi-assommé par un poids plume et mit dans tous ses états par le clin d'œil d'une magnifique femme...

Par ici...

Toujours à l'aide de sa carte, elle se dirigea vers une porte quelconque, et l'ouvrit brusquement. Soudain, elle s'arrêta net. Cytsuka se faufila sous son bras et entra dans la pièce, devant une très belle jeune femme -décidément, toutes les femmes sont belles ici- qui les regardait avec des yeux doux, et demanda d'une voix calme, mais ferme :

- Puis-je savoir ce que vous faite dans ma cabine ?

Des bruits de pas précipités se firent entendre derrière Caroll et Cytsuka. C'était mauvais signe. Elles avaient sûrement été repérées et maintenant, on les cherchait... la jeune femme continua :

- Il est impolie de rentrer dans la cabine de quelqu'un sans avoir toqué auparavant.

Soudain, Cytsuka poussa Caroll dans la pièce et referma la porte brusquement. Autant se cacher quelque part. Et les marins ne sont pas fous, ils savent bien que ce sont les appartements d'une femme. D'une belle femme, en plus...

Heu... On est vraiment désolées, c'est vrai, vous avez raison, on arrive un peu trop brusquement..., dit-elle le plus naturellement possible en souriant, Et on en est vraiment désolé. Mais là on doit se cacher, sinon les gardes vont nous trouver et on ne pourra plus acheter de pommes de toute notre vie... Alors s'ils viennent, surtout dites-leur que nous nous sommes enfuies autre part, sinon adieu les pommes !!

Et elle poussa Caroll dans une armoire, avant de s'enfermer dedans avec elle.
En effet, peu de temps après, des soldats entrèrent doucement dans la pièce et demandèrent très très poliment :

Heu... excusez-nous mademoiselle... vous n'auriez pas vu une femme et une jeune fille par ici ?

Amara savait bien que quelque chose n'allait pas dans l'explication de la petite fille pourtant elle ne pouvait s'empêcher de la trouver adorable, la jeune femme qui l'accompagnait n'avait prononcé aucun mot depuis son entrée. Mentir aux marins et les cacher, cela ne devrait être pas trop difficile. Quelque instant plus tard des marin toquèrent et entrèrent dans la cabine de la jeune danseuse.

- Heu... excusez-nous mademoiselle... vous n'auriez pas vu une femme et une jeune fille par ici ?

- Non je n'ai vu personne. Mais vous tombez bien, vous pourrez rendre ces robes à votre capitaine et lui dire que ce n'est pas en m'offrant ces robes qu'il me fera tomber sous son charme.

- Bien mademoiselle Amara.

Sur ceux les marins partirent reprendre leur recherche, Amara attendit que le bruit des pas s'éloignent puis elle se dirigea vers l'armoire et l'ouvrit, elle leur fit signe qu'il n'y avait plus rien à craindre, elle les regarda attentivement, se demendant quelle était la véritable cause de leur venu sur ce navire.

- Bien maintenant qu'il n'y a plus de danger, pouvez-vous me dire la véritable raison de votre venu sur ce navire. L'histoire des pommes est très dur à croire. Mais si vous voulez un conseil, il faut s'en aller de ce navire au plus vite avant qe la capitaine ne fasse une depression.

Coincée dans l'armoire avec une Caroll assez agitée, Cytsuka entendit l'autre jeune femme renvoyer les gardes... avec une certaine élégance.
Soudain celle-ci ouvrit l'armoire, leur indiqua qu'il n'y avait plus aucun danger, et les détailla du regard.

- Bien maintenant qu'il n'y a plus de danger, pouvez-vous me dire la véritable raison de votre venu sur ce navire. L'histoire des pommes est très dur à croire. Mais si vous voulez un conseil, il faut s'en aller de ce navire au plus vite avant que la capitaine ne fasse une dépression.

Cytsuka éclata de son rire cristallin. Cette femme lui plaisait beaucoup... Et elle lui répondit sincèrement :

Bah, non, moi je vois pas d'autres raisons de notre présence ici. C'est pour ça qu'on se cache !! Merci de nous avoir aidé ! Mais c'est vrai qu'au début, Caroll voulait explorer ce navire, puis les gardes se sont mis à notre poursuite, alors...

Et elle ria de plus belle sous les regards étonnés des deux jeunes femmes.

J'aimerai bien voir la tête qu'il a, ton capitaine, lorsqu'il aura commencé sa dépression ! Hé, mais au fait, pourquoi tu voulais explorer ce bateau, déjà ? J'ai oublié... on devait pas chercher quelque chose ?

Cytsuka se tourna vers Caroll, en quête d'une réponse. D'ailleurs, elle n'avait pas dit un seul mot depuis qu'elles étaient rentrées dans cette pièce...

Amara savait très bien qu'elles n'étaient pas venu pour une simple visite de courtoisie et elle en eut la preuve lorsque la plus âgé des deux lui demanda de lui montrer où était entrposé les marchandises. Amara se doutait bien qu'elle était une voleuse mais malgré cela, elle lui paraissait sympathique tout de mêm mais elle s'énerva un peu car cette dernière avait entraînée une petite fille avec elle. Amara ne pouvait laisser cette petite seule avec cette voleuse.

Amara attrappa la pomme que lui lança la jeune fille, elle lui fit un sourire de remercie puis elle avança vers elle, Shihara les précéda et vola en direction de la câle où était les marchandises. Amara était juste derrière sa chouette, elle avait prit la main de la petite fille pour ne pas la perdre de vue.

- Que voulez-vous faire avec les marchandises ? Trouvez-vous normal d'avoir entraînée cette petite fille dans votre aventure? demanda Amara.

Amara s'arrêta devant une prote de bois, elle ouvrit le plus doucement possible car elle grinçait légèrement, en y entrant elle vit pour son plus grand plaisir des robes en tissu brodé d'or sûrement une femme noble, Amara ne pouvait s'empêcher de toucher la soie de cette robe. Si seulement un jour, elle pouvait s'offrir rien qu'une de ses robes, elle serait au paradis.

- Dépêchez-vous de trouver votre bonheur afin que l'on puisse s'en aller, je ne tiens pas à recroiser ce capitane.

Bon, si Cytsuka avait bien tout suivi, la jeune femme qui les emmenait à présent dans l'entrepôt des marchandises s'appelait Amara.
Elle était plutôt sympathique, avec ses yeux doux et son sourire rêveur. Et puis elle ne semblait pas apprécier le capitaine et les soldats du bateau. Elle en conclut qu'elle pouvait lui faire confiance.
Alors qu'elles marchaient d'un pas vif, Amara prit la main de Cytsuka avant de s'exclamer :


- Que voulez-vous faire avec les marchandises ? Trouvez-vous normal d'avoir entraînée cette petite fille dans votre aventure?

Cytsuka étouffa son rire. C'est vrai que ses airs naïfs et insouciants lui donnent vraiment l'air d'une petite fille... Si Amara savait tout ce qu'elle avait endurée, elle ne dirait pas cela... Mais c'était aussi bien ! Après tout, elle n'avait que 13 ans...

Elles s'arrêtèrent devant une grande porte en bois, et la jeune femme l'ouvrit.
A l'intérieur, il faisait plutôt sombre... Mais on pouvait distinguer dans un coin de belles robes en soie, à l'opposé quelques coffres fermés et au fond des caisses remplies de victuailles et de bouteilles d'alcool.

- Dépêchez-vous de trouver votre bonheur afin que l'on puisse s'en aller, je ne tiens pas à recroiser ce capitaine.

Cytsuka acquiesça silencieusement. Elle vit Amara dévorer des yeux les belles robes soyeuses, tandis que Caroll était déjà absorbée par ses recherches...
La jeune fille se dirigea d'un pas lent vers les coffres. C'était le désordre total, ici... Et on y trouvait de tout. Ça allait à la belle parure en or au manteau de fourrure sale et miteux... Cytsuka piochait de temps en temps un objet par-ci, par-là, et soudain son regard fut attiré par un éclat argenté. Elle plongea la main dans le tas de bijoux et prit un superbe collier en argent, avec un saphir incrusté au milieu. Elle fronça les sourcils. Il était vraiment étrange ce collier. C'était peut-être son imagination, mais il dégageait quelque chose de particulier... Comme si elle l'avait déjà vu auparavant...
Soudain Caroll l'interpella. Cytsuka se retourna, et vit la jeune femme qui s'avançait vers elle en fixant le collier de son regard bleu.

Amara était tenté de prendre l'une de ces magnifiques robes mais la raison la rappela, si elle voyait cette robe alors qu'elle n'avait pas elle-même gagné l'argent pour l'avoir, elle se sentirait nul et honteuse, elle ne pourrait faire une chose pareil, ce n'était pas dans son caractère et elle décevrait ses défunts parents. Elle le toucha une dernière fois le doux et brillant tissu avant de rejoindre Caroll, elle prit le cadenas qu'elle lui tendait afin qu'elle récupère l'autre objet qu'elle convoitait tant puis sans attendre, elle les ramena sur le pont afin qu'elle puisse sortir du bâteau.

Juste avant la sortit, elle stoppa net, Shihara lui avait dit que des marins venait dans leur direction. Amara fit signe de faire demi-tour puis elles se cachèrent dans une cabine déserte par chance. Lorsque sa chouette lui fit signe que les marins se sont en allé, elle ouvrit à nouveau la porte, montant les escalier de bois puis sentit enfin l'air frais sur son visage, l'air marin était vraiment délicieux, les vagues faisaient des va et viens dans une mélodie vraiment reposante.

Le calme était sur le pont personne n'était à l'horizon, Amara ne fit ni une ni deux, elle descendit du bâteau et se promit que plus jamais elle ne voyagerait sur celui-ci. Heureusement, le capitaine n'avait rien tenté contre elle, il a été plutôt galant mais trop sûr de lui.

Elle courut dans un endroit éloigné du port et surtout du bâteau.

- On a de la chance que personne ne nous as vu. Je dois comme même vous remercier, même si je n'aime pas le vol, je me suis plutôt bien amusée dit-elle en reprenant son souffle.

*Amusé, on a eu de la chance oui! dit Shihara*

Bien, on peut y aller!

Amara jeta un dernier regard aux belles robes qui lui faisaient visiblement envie, et sortit de l'entrepôt accompagnée de Caroll et de Cytsuka. Puis la jeune femme les entraîna jusqu'au pont du bateau. C'est là que Cytsuka remarqua la présence d'une chouette blanche comme neige, qui les précédait discrètement. Il semblait avoir une sorte de "connexion" entre Amara et l'oiseau... En tout cas, ils étaient très proches. Cytsuka se demanda si la jeune femme venait du continent de l'air, comme elle, car il était courant pour ces mages d'être accompagné d'un animal à plumes. En observant la chouette, elle ne put s'empêcher de penser à Phosphore, son oiseau bleu-argenté...
Amara et Caroll semblaient pressées. Elles quittèrent le bateau précipitamment avant de s'éloigner de celui-ci. Cytsuka les suivit, car elle ne savait pas où aller.

- On a de la chance que personne ne nous as vu. Je dois comme même vous remercier, même si je n'aime pas le vol, je me suis plutôt bien amusée.

Cytsuka sourit de plus belle. Elle était vraiment sympathique, cette Amara... Soudain, Caroll leur cria de se mettre à terre. Elles s'exécutèrent rapidement, et trois flèches les frôlèrent. Elles tournèrent la tête pour voir leurs agresseurs, et Cytsuka soupira. C'était les gardes de tout à l'heure qui les poursuivaient, et ils étaient à présent une petite dizaine, et avaient tous dégainés leur arbalètes...
La jeune fille s'avança un peu et se mit en position de combat. Ces hommes-là voulaient soi leur peau, soi les enfermer, donc autant en finir tout de suite.
Cytsuka envoya d'abord une boule d'air qui balança un soldat dans un étalage de choux. Puis elles projeta une assez grande bourrasque sur la moitié des gardes, qui résista au début, mais s'envola très vite au loin. Mais elle ne voyaient pas ce que faisait Amara et Caroll, peut-être qu'elles se battaient elles aussi... Elle se retourna avant de s'exclamer :

Hé, les filles, on va où maintenant ? On les achève ou on les laisse en plan, comme ça ?

Amara savait bien que ce silence était trop beau pour être vrai lorsqu'elle les gardes arriver, elle se dit que c'était fini, elle allait être enfermée et elle pourrait dire adieu à ses voyages, elle ne pourrait plus danser, elle se retrouvera dans une petite pièce humide et noir seulement éclairé par une faible lumière. Quelle horreur! Pauvre d'elle!

Amara faisait face un garde qui la regardait des pieds à la tête, elle sentait qu'il l'évaluait, elle se sentait sousestimer par ce dernier, une chose dont elle a une sainte horreur, dénigrer simplement sur son physique. Comme ça il croyait qu'elle était une femme faible et sans défence, c'est ce qu'il va voir. Shihara se posa sur un tonneau regardant la scène avec amusement, pour l'instant il ne voyait pas l'utilité d'intervenir, si il devait agir, il le sentirait ou Amara le lui dirait.

Amara évitait les attaques du gardes en utilisant ses pas de danses. Qui avait dit que la danse est inutile? Tout comme les combat cela demandait grâce, précision, légèreté et rapidité, ce qu'Amara possédait avec ses longue heures d'entraînement intensif. Elle sauta en l'air tout en faisant une roulade avant et attérit avec légèreté derrière le garde. En faisant ce saut elle utilisa une faible brise qui s'était levé, cela ne demandait pas beaucoup d'énergie voir rien.

- Il ne faut jamais se fier à ce que l'on voit dit-elle au garde pour se moquer.

Amara suivit Cytsuka et Caroll, elles couraient dans les ruelles pour échapper aux gardes, lors de son prochain voyage dans le continent de l'eau, elle devra faire attention car maintenant certaine personne connaissait sa tête. La pauvre voulait simplement échapper au capitaine qui n'avait cessé de la courtiser depuis sa montée sur le bâteau et la voilà maintenant devenue une fugitive.

Elle attrapa une cape que lui lança Caroll, elle ne concordait pas avec sa robe mais elle devrait avec, elle écouta attentivement Caroll. Elle n'avait jamais voyager? Comme c'est regrettable pourtant on apprend beaucoup lors des voyages, c'est mieux la pratique que la théorie.

- Ne t'inquiète pas, je t'aiderai et Shihara aussi, il a l'air de vous apprécier toutes les deux, c'est une chance, d'habitude il picore la tête des gens lorsqu'il n'a pas confiance.

Elle arrangea sa tenue et se dit qu'àprès ce petit combat, elle ne doit pas être bien présentable mais elle s'en moquait, elle était encore libre c'était l'essentiel.

Amara remarqua que Caroll était blesser à l'épaule, elle s'avança vers elle et regarda sa blessure, ce n'était pas très grave, elle prit un mouchoir dans sa poche et chercha un récipient remplit d'eau, par chance elle en vit un pas très loin, elle plongea son mouchoir dedans puis elle revint vers Caroll, elle nettoyaya la blessure puis elle fit un bandage.

- Voilà ça devrait aller comme ça. Ta blessure n'est pas très grave, tu as de la chance dit-elle en souriant.

Une fois dehors, elle regarda au alentour puis elle se tourna vers ses deux comgne, Shihara était confortablement installé sur son épaule droite.

- Où vas-t-on ? Vous avez un endroit précis en tête ?

Où vas-t-on ? Vous avez un endroit précis en tête ?

Nous pourrions aller au continent du feu...mais il faut atteindre le navire qui y va... et avec les gardes aux aguets, sa ne va pas être facile...

Puis elles sortirent de leur cachette, et se mélangèrent à la foule. Caroll leur montra d'un signe de tête les gardes qui gardaient l'entrée du port, bloquant ainsi l'accès aux bateaux... La jeune femme se tourna vers Amara et Cytsuka :

Je ne vois pas comment quitter Trane avec des gardes qui surveillent toutes les entrées du port... Une idée?

Cytsuka réfléchit. Sa maîtrise des Dimensions leur serait utile, mais est-ce qu'elle pourrait l'activer, après 24h qu'elle ait ouvert un autre portail ? Si Caroll et Amara lui prêtaient leur puissance, ça devrait aller. Mais est-ce qu'elles l'avaient, cette puissance ? Elle les regarda dans les yeux et déclara avec une voix assurée :

Je peux peut-être nous sortir de là. Avec ma magie élémentaire de l'Air, j'ai développé une autre maîtrise, qui permet d'ouvrir des portails dans l'espace, et ainsi nous transporter à n'importe quel endroit. J'ai déjà été au Rhydderch, au continent du Feu. On pourrait peut-être y aller !! Par contre, j'ai besoin de la puissance d'un autre mage qui pratique la magie élémentaire. Et ce mage doit être assez puissant...

Elle baissa la tête et leur demanda doucement :

Mais... je ne connais pas votre force. Êtes-vous assez puissantes pour ouvrir un portail avec moi ?

Ouvrir des portails parallèles ! C'était un merveilleux pouvoir pour Amara et très pratique mais cela demandait beaucoup d'énergie et de force. Amara contrôlé l'air, elle aussi mais sa magie était seulement puissante quand Amara se mettait très en colère et dans le cas présent, Amara n'était pas en colère mais au contraire elle s'amusé, même si elles pouvaiet se faire arrêter pour complicité de vol, pour une fois qui se passait qelque chose d'interessant lors d'un de ses nombreux voyages.

- Moi aussi ma magie élémentaire est l'air, elle peut-être extrèmement puissante quand je mets en colère et uniquement dans ses conditions. Je ne vois pas comment je pourrai t'aider Cytsuka.

Amara afficha une expression d'excuse malheureusement elle ne serait d'aucune aide pour la petite fille, elle se sentait quelque peu inutile. Elle essayait de réfléchir à un autre moyen de monter sur un bâteau sans se faire reconnaître par les gardes mais niveau idée de génie c'était le désert complet. Comment pouvaient-elles s'en tirer sans se faire arrêter par cet idiot de capitaine.

- Je suis désolé de n'être aucune aide les amies.

Shihara, toujours posé sur l'épaule d'Amara regardait les environs pour faire le guet, il n'y avait rien à l'horizon, heureusement pour eux. S'il aurait su qu'un jour, il devait surveiller les arrières de sa maîtresse pour compliciter de vol mais c'était déjà du passé.

*Tu pourrais faire une exception pour une fois. Tu ne crois pas ?* demanda Shihara de plus en plus anxieux.

*Impossible, je dois remplir les conditions et tu le sais, n'oublie pas ce qui s'est passsé la dernière fois, mes pouvoirs sont devenue incontrôlable et j'ai faillie y passer* lui répondit Amara.

- Alors que fais-t-on ? questionna Amara.

Elle espérait que l'une de ses deux camarades auraient une autre idée à soumettre.

Malheureusement, je ne serait certainement d'aucune aide... Amara, tu pense pouvoir fournir la puissance nécessaire?

Mince... Caroll ne pouvait pas lui prêter de la puissance... Cytsuka se tourna vers Amara, le regard implorant.

Je ne vois pas d'autre façons de sortir de ce piège...

- Moi aussi ma magie élémentaire est l'air, elle peut-être extrèmement puissante quand je mets en colère et uniquement dans ses conditions. Je ne vois pas comment je pourrai t'aider Cytsuka.


Et elle ajouta avec un regard triste et désolé :

- Je suis désolé de n'être aucune aide les amies.

Pendant quelques secondes, Amara regarda sa chouette du coin de l'œil. Il devait vraiment avoir une connexion entre elles... Puis elle soupira et se tourna vers Cytsuka et Caroll :

- Alors que fais-t-on ?

Cytsuka ne comprenait pas pourquoi elle semblait si désolée. Après tout, sa magie pouvait être "extrêmement puissante". C'était suffisant. Maintenant, il suffisait de faire en sorte qu'elle soit en colère... Et pour cela, il faut viser ses points faibles, car la jeune femme était quelqu'un de doux, rêveur... pas vraiment colérique. Cytsuka réfléchit. "Hum... Peut-être ses vêtements... elle a l'air d'adorer les jolies robes... hum... oui, ça pourrait marcher !!

Et elle se tourna tout sourire vers Caroll, et lui lança :

Hey, tu penses à ce que je pense ?

Amara ne comprenait pas ce qui leur arrivait, d'un coup elle parlait de comment elles allaient s'en sortir et maintenant elles parlaient de vêtements tout en la regardant de bas en haut. Amara crut mal comprendre, la jugeait elle sur sa façon de s'habiller. Il ne fallait jamais s'amuser avec ça avec elle, elles rentraient dans un terrain piégé et une discussion très épineuse. Critiquer Amara sur ses vêtements c'est comme si on blasphémait sur les Dieux. Cependant, Amara était prête à être clémente et à essayer de reprendre la discussion sans s'énerver. Amara reprit son souffle comme si elle avait fait une course puis elle regarda ses deux compères.

- Je ne vois pas ce que les goûts vestimentaires font là-dedans, il faut une tactique pour arriver à partir d'ici dit-elle en cachant avec difficulté sa colère.

Même si elle parlait avec calme, enfin si on peut dire, la colère d'Amara ne faisait qu'augmenter et ce fut pire lorsqu'elle croisa les regards moqueurs de ses deux vis à vis. Comment osent-elles se moquer d'Amara sur sa façon de s'habiller. C'est ignoble, le rouge commença à li monter aux joues.

*Oh non pas sur les vêtements, c'est dommage je les aimait bien ces deux filles* dit télépathiquement Shihara.

Un vent commencé à se faire sentir, la longue chevelure d'Amara se balançait au rythme de la brise.

- J'espère avoir mal vu et mal entendu surtout.