Arrivés au Continent de la Terre - L'expédition de Jacheï

Précédemment:Lorsque nous étions encore en mer


Lorsque son jeune ami avait demandé vers où ils se dirigeaient, Hadrian fut une fois de plus heureux de pouvoir montrer à ses deux compagnons à quel point il était utile.

- Je crois qu'il serait important de prendre le temps qu'il nous reste avant la nuit pour nous renseigner sur la direction à prendre dit Hadrian d'une voix sure. Nous pourrons ainsi partir demain en sachant la route exacte à suivre. Mais d'abord je crois que nous devrions nous trouver des chambres pour la nuit. Allons dans cette petite auberge là-bas. Je la connais bien et je sais que nous pourrons dormir sur nos deux oreilles cette nuit rajouta-t-il en se dirigeant vers l'auberge qui n'était pas très loin du lieu ou ils étaient.

Une fois rentré dans l'auberge Hadrian alla tout de suite prendre des chambres pour lui et ses amis. Après avoir s'être installé dans sa chambre il décida de prendre congé de ses compagnons pour aller faire sa marche habituelle, en espérant pouvoir leur rapporter quelques renseignements.

J'ai divisé le sujet à partir du message où nous avons quittés le navire et sommes arrivés au port de Mynorie

Comme ses compagnons, Ahriman approuva l'idée de passer la nuit à l'abri, évidemment ils pourraient partir tout de suite mais seraient forcés de coucher sur le sol dur et inconfortable. Il suivit donc ses compagnons et apprécia qu'Hadrian ait des contacts comme celui-ci, il pouvait ainsi dormir sans à avoir à intimider le propriétaire avant. Il redescendit les marches qui menait à l'étage supérieur et quitta précipitamment l'établissement, un vent puissant soufflait à l'extérieur.

Mmh, il va y avoir une tempête cette nuit

Se dépêchant d'accomplir ce pour quoi il était sortir, Ahriman partit à la recherche d'un marchand de chevaux afin que ses compagnons de voyages et lui-même puissent terminer la quête de Jacheï plus rapidement. Il trouva finalement le marchand à l'extrême est du port, à la périphérie de la bourgade, caché dans les arbres environnants. Il "loua" donc cinq chevaux pour un prix modeste et un petit peu de persuasion avec tout le matériel de sellerie venant habituellement avec les bêtes, gratuitement. Il demanda également des renseignements sur la région au vendeur et repartit vers l'auberge. Croisant Hadrian, qui avait l'air de prendre une marche, il le salua de la tête avant de continuer sa route. Il trouva un marchand d'alcool et se souvenant qu'il n'en avait plus lui-même, il acheta une nouvelle bouteille du merveilleux produit et continua son chemin vers l'auberge. Il installa les bêtes dans l'écurie et rentra à l'intérieur, il vit Jacheï qui avait l'air légèrement perdu.

Bonsoir mon gars!dit l'assassin, d'un ton presque joyeux. J'ai une bonne nouvelle, je nous ait loué des chevaux pour le reste du trajet, nous pourrons voyager plus rapidement avec leur aide. J'ai également appris que la forêt la plus proche se trouvait au sud-ouest de notre position et ... j'ai acheté de la boisson! Maintenant un franc sourire éclairait le visage de l'assassin qui caressa la bouteille dans son sac avant de demander à l'aubergiste de lui servir ce qu'il avait de plus fort. Il jeta un coup oeil à Jacheï et devinant qu'il cherchait probablement le paladin, avec qui il s'entendait mieux (ce qui était parfaitement compréhensible) il laissa échapper:

Je l'ai croisé sur la route, voilà quelques minutes.

Puis regardant derrière lui, l'assassin vit les deux idiots qu'il avait engagé en train de se saouler la gueule avec de la piquette, ils auraient de la difficulté à se lever le lendemain. Secouant la tête, Ahriman se concentra sur sa propre boisson qui venait d'arriver devant lui.

Jacheï remercia l'étrange homme d'un signe de tête. Tant pis, il attendrait le retour d'Hadrian.
D'après ses observations, il semblait être un bon buveur ; toutefois, il n'était peut-être pas opportun de voyager en compagnie d'un homme complètement rond. Jacheï prit donc la liberté de donner un conseil à son compagnon de route :

« Vous devriez peut-être vous méfier de cette boisson. Nous nous lèverons tôt demain matin, et nous devrons être en état de voyager et peut-être même de nous défendre d'éventuels "problèmes". »

Il regardait le mystérieux assassin, jaugeant sa réaction. Jacheï n'aimait pas l'alcool. Il se méfierait donc d'autant plus d'Ahriman si celui-ci n'était pas sobre.

« Vous devriez peut-être vous méfier de cette boisson. Nous nous lèverons tôt demain matin, et nous devrons être en état de voyager et peut-être même de nous défendre d'éventuels "problèmes". »

Regardant attentivement Jacheï, Ahriman se contenta de lever son verre avant de le vider d'un seul coup dans le trou sans fond qu'était sa gorge. Le jeune herboriste semblait oublier qu'il discutait avec un assassin, si quelqu'un s'attaquait à eux, ils auraient un sacré problème. Jacheï était décidé quelqu'un, du point de vu d'Ahriman, de très préventif et quelque peut naïf. Il venait tout juste de commencer à boire de toute façon. Haussant mentalement les épaules, l'assassin lui répondit d'un ton un peu exaspéré, le sang doré de ses veines luisant plus puissamment pour un bref instant:

Écoutez, mon gars, je conçois que vous veuillez être préventif et m'empêcher d'avoir la gueule de bois demain, mais ne sommes-nous pas tous des adultes capable de décider par eux-même ce qui est bien et ne l'est pas? déclara l'assassin, ironiquement. De plus, je suis entraîné à tuer, c'est mon métier, je serais capable d'anéantir toute vie dans cette auberge en quelques minutes si l'envie m'en prenait ajouta Ahriman, mais dit avec un volume délibérément plus bas. Il pointa ses armes qui pendaient à sa ceinture comme pour appuyer ses dires et se leva en saluant Jacheï du menton, presque vexé que le jeune herboriste ait si peu confiance en ses talents de guerriers même s'il était saoul. Il se dirigea vers la porte après avoir envoyé au lit les deux idiots qu'il avait engagé. Il disparut dans la nuit, où la tempête commençait à se lever, pour aller chercher des informations que seul son réseau d'assassinat pourrait lui fournir sur sa prochaine cible qu'il avait eu un contrat pour avant de quitter la ville.

Écoutez, mon gars, je conçois que vous veuillez être préventif et m'empêcher d'avoir la gueule de bois demain, mais ne sommes-nous pas tous des adultes capable de décider par eux-même ce qui est bien et ne l'est pas? déclara l'assassin, ironiquement. De plus, je suis entraîné à tuer, c'est mon métier, je serais capable d'anéantir toute vie dans cette auberge en quelques minutes si l'envie m'en prenait.

Le jeune homme contempla l'assassin s'évaporer dans l'obscurité en plissant les yeux. Il murmura, comme pour lui même :

« Et c'est précisément ce qui m'inquiète ... »

Jacheï était en effet bien plus préoccupé par la santé physique des gens qui entouraient Ahriman - amis ou ennemis d'ailleurs - que par la santé de l'assassin lui même. Il ne doutait pas un seul instant qu'il ne puisse éradiquer toute forme de vie dans cette auberge si par hasard l'envie lui en prenait. Il pensait même que l'alcool pouvait provoquer bien des hasards ...

D'un air pensif, le jeune herboriste sembla soudain s'éveiller de ses réflexions et se dirigea à son tour vers la porte de l'auberge : il était grand temps de retrouver Hadrian.
La main posée sur le paumeau de son arme, Jacheï passa la pas de la porte.

Alors qu'il était proche de l'auberge où ils s'étaient installés, lui et ses compagnons, pour la nuit, Hadrian vit Jacheï sortir en trombe par la grande porte. Il semblait être à la recherche de quelque chose ou de quelqu'un. Il se dirigea donc vers lui.

Bonsoir Jacheï ! dit il, pas du tout incommodé par les forts vents qui soufflaient. Êtes-vous à la recherche de quelque chose que je puis vous aidé à retrouver.

Quelque chose s'est t-il passé à l'auberge. se demanda t-il intèrieurement en voyant l'air inquiet du jeune homme. Il faut que j'aille vérifier par moi même. se dit il en se dirigeant vers l'auberge.

Bonsoir Jacheï ! dit il, pas du tout incommodé par les forts vents qui soufflaient. Êtes-vous à la recherche de quelque chose que je puisse vous aider à retrouver.

Au son de sa voix, Jacheï Mensuen releva la tête. Ses yeux tombèrent immédiatement sur Hadrian. A cette heure ci, il y avait encore foule dans la rue. Néanmoins, il semblait impossible de ne pas avoir l'immense silhouette du paladin dans son champs de vision. L'herboriste eut un sourire en coin.

« Ah, Hadrian, c'est vous que je cherchais ! J'aimerais vous parler. »

Jacheï voulait surtout qu'il l'aide à dérouiller ses membres engourdis par le voyage, et qu'il lui remémore quelques mouvements de combat avant son départ.
Toutefois, il lui semblait nécessaire d'avoir une petite conversation au sujet d'Ahriman. Car plus Jacheï découvrait l'homme, plus celui-ci l'inquiétait. L'apothicaire n'aimait pas l'idée que l'étrange et mystérieux homme puisse avoir une idée derrière la tête, un objectif inavoué autre que celui fixé par l'expédition.

[Je suis vraiment désolé Jaja, j'espère que tu nous en veux pas trop à Hadada et moi ]

Revenant de son "expédition", sa recherche d'informations, la tempête battant son plein tout autour, la pluie tombant drue sur cette petite région du monde. Ahriman releva sa capuche et se hâta dans la direction de l'auberge. Ses écouteurs avaient encore accomplis leur travail avec une facilité déconcertante, il savait maintenant exactement qui "chasser". Tel une tornade, il pénétra dans l'auberge en referma la porte derrière lui d'un coup de talon bien placé. Entendant, maints murmures au sujet du violent coup de tabac à l'extérieur, il grimaça en entendant plusieurs marins dire que sa promettait d'être pire encore au cours de la nuit et que sa pouvait peut-être continuer pendant quelques jours. Le fier assassin s'ébroua de toute l'eau qui s'était accumulée sur ses épaules et sa cape. Marchant lentement vers ses deux compatriotes, il fit signe à l'aubergiste de lui servir un autre verre. Il lança, tout de go, coupant totalement Jacheï et Hadrian dans leur conversation.

- Les gars, ça va être une horrible cette nuit et dans les jours suivants, j'espère que vous avez penser à vous prendre une couverture supplémentaire au cas où nous dormirions dans les bois, chose qui est sûre d'arriver.

Regardant attentivement Jacheï, il vit dans ses yeux une lueur de méfiance à son endroit, une lueur très bien placée.

[Merde, je suis vraiment rouillé T_T]

[La seule chose que je te reproche, c'est d'avoir choisi un nom de personnage dont l'orthographe est si compliquée à retenir. ]

Je suppose que c'est ce que vous êtes allés acheter, sinon je ne vois pas ce que vous auriez bien pu aller faire en ville. » répondit-il d'un ton plein de sous-entendus.

- Hé bien, pour être franc avec vous, très cher, je n'étais pas spécialement à la recherche de nouvelles couvertures au cas où votre derrière prennent froid, mon ami. Ce que je suis parti faire ne regarde que moi et mon organisation, mais je vais vous dire une chose, si jamais vous deviez vous mettre dans mon chemin lorsque j'accomplierai ce que j'ai à accomplir, vous risquez de mourir...tous les deux. Est-ce clair? dit Ahriman, en regardant les deux mecs directement dans les yeux. Vous savez ce que je suis Jacheï, n'essayez pas de changer cela.

Vidant son verre du merveilleux nectar qu'il abritait, Ahriman fit son plus innocent sourire au deux et leva son verre de nouveau rempli (l'aubergiste étant plutôt efficace) comme pour leur faire un toast.

[Hé bien, mon cher, si tu me reproches juste cela, sache que mon travail a été accompli ]

Voyant que la petite soirée qu'ils devaient passer ensemble tournait au vinaigre, Hadrian se dit qu'il devait faire de son mieux pour réunifier l'équipe qui devait partir en expédition le lendemain.

Du calme mes amis, du calme. dit Hadrian d'une voix amicale mais légèrement autoritaire. Nous avons tous des objectifs différents à accomplir ici et le mien est de garder cette équipe unie. Je suis sûr qu'Ahriman ne voulais pas vous offencer, dit-il à l'intention de Jacheï, et qu'il ne vous veut aucun mal. Je suis aussi certain qu'il disait cela sous l'emprise de l'alcool, dit-il en se retournant vers Ahriman avecun regard rempli de soupçon. Cesser donc un peu de boire tout le temps mon cher, vous verrer que le monde n'est pas aussi noir que vous le penser et je pense que cela vous aidera à changer, si toute fois vous le désirer. Et je vous précise, en tant qu'ami, que si vous avez l'obligation de faire du mal à quelqu'un, vous me trouverez sur votre chemin et je suis sûr que personne ici ne veut que cela arrive. Alors tenez vous tranquille ! Un peu de temps sans tuer n'a jamais tué personne, dit Hadrian heureux de son jeux de mots.

Assez content de son discours, Hadrian se rassit à sa place et attendit qu'il fasse son chemin dans l'esprit de ses deux compagnons.

C'est très clair. Ce qui signifie nullement que j'approuve. Vous m'avez demander de ne pas essayer de changer ce que vous êtes. Alors n'essayez pas non plus de changer ce que je suis. Mes deux parents sont médecins, et ce voyage a pour but de collecter des herbes médicinales. Il est dans ma nature d'aider et de soigner ceux qui en ont besoin. C'est moi qui ait décidé des objectifs de ce voyage, et si ils ne vous conviennent pas, libre à vous de les oublier. Mais oubliez nous avec.

Soit,mais sachez Jacheï que je ne tiens pas vraiment à vous faire du tort. Je vais vous aider à chercher ce que vous voulez, puis je vais disparaître de votre vue et de votre vie. Vous faites un travail remarquable, cela dit, mais, comme dit, j'ai moi-même un travail à accomplir. Et mon cher Jacheï, vous ne pouvez pas nier que nous avons tous des compétences qui servent à votre expédition malgré votre dédain évident pour les autres.

Du calme mes amis, du calme. dit Hadrian d'une voix amicale mais légèrement autoritaire. Nous avons tous des objectifs différents à accomplir ici et le mien est de garder cette équipe unie. Je suis sûr qu'Ahriman ne voulais pas vous offencer, dit-il à l'intention de Jacheï, et qu'il ne vous veut aucun mal. Je suis aussi certain qu'il disait cela sous l'emprise de l'alcool, dit-il en se retournant vers Ahriman avecun regard rempli de soupçon. Cesser donc un peu de boire tout le temps mon cher, vous verrer que le monde n'est pas aussi noir que vous le penser et je pense que cela vous aidera à changer, si toute fois vous le désirer. Et je vous précise, en tant qu'ami, que si vous avez l'obligation de faire du mal à quelqu'un, vous me trouverez sur votre chemin et je suis sûr que personne ici ne veut que cela arrive. Alors tenez vous tranquille ! Un peu de temps sans tuer n'a jamais tué personne, dit Hadrian heureux de son jeux de mots.

L'alcool est possiblement la seule chose qui me rend heureux, outre le fait de sentir la vie d'une cible couler entre mes mains. Et je dois ajouter que je ne tiens pas à changer, je m'aime tel que je suis.

Ce levant lentement, Ahriman fit craquer son coude droit, salua les deux gars et monta dans sa chambre. Les marches craquaient sous son poids et les planches en bois laissaient entrevoir l'étage du dessous entre les craques du-dit plancher. Ouvrant sa porte, qui grinça également, Ahriman se dit que l'humidité n'était définitivement pas un environnement pour lui, trop mouillé. Refermant la porte derrière lui, il s'étendit tout habillé dans son lit qui comme par magie fit du bruit lui aussi. Gromelant son mécontentement dans sa couverture, il s'enroula dedans, dormant d'un seul oeil.

[Oui, lorsque le RP est mort, il faut sortir les grands moyens, en plus Jaja va pouvoir faire rentrer des points pour son continent maintenant, surtout que c'est de ma faute qu'il est crevé comme ça]


Le jeune roi était à la recherche de quelqu'un, une personne d'une renommée plutôt rare considérant quel type de métier cet homme faisait. Il avait besoin de ses services pour une affaire assez délicate, qu'il préfèrait ne pas ébruiter, c'est ainsi qu'il se retrouva à chercher cet homme pour lui parler face à face, puisque nous savons tous que le format de papier généralement requis pour ce genre de requête peut être lu par des yeux qui ne devaient se poser sur le-dit support. Arrivé le matin après "l'altercation", qu'il ignorait évidemment, il se dirigea tout droit vers la taverne où ses espions avaient dit l'avoir vu pour la dernière fois. Pénétrant en conquérant dans cet endroit bien en dessous de son rang, il balaya du regard la salle en cherchant un homme de petite taille, tout de noir vêtu, l'homme qui pourrait l'aider et qu'il était presque sûr qui rejoindrait sa cause. Ne le voyant guère attablé ou prostré au bar, ne sachant pas que celui qui était cherché était perché en haut des escaliers ayant tou de suite senti que quelque chose clochait lorsque la populace s'était tue en voyant entrer Daiephir II. Le roi, d'une démarche lente et mesurée, se dirigea vers le barman qui, bien évidemment, ne s'attendait pas à pareille compagnie de si bonne heure, surtout un roi d'un autre pays. Mais seul un oeil averti pouvait voir que cette personne était plus qu'un simple nobliau matinal puisque presque instantanément, après son entrée, deux gardes qui ressemblaient vaguement à des armoires à glace prirent place derrière lui, tout en restant discret afin d'éviter d'attirer l'attention sur leur humble (et très bien armée) personne.

Faisant face au barman:

- Je suis à la recherche d'un homme qui va par le nom d'Ahriman lorsqu'il est en mission de par le monde.
- Et qui pourrait vouloir trouver un homme tel que lui, répondit le principal intéressé du haut des marches, le dernier homme, ai-je entendu dire, qui le cherchait en a payé de sa vie et celui avant ce dernier est devenu si infirme que même sa mère ne l'aurait pas reconnu. La voix de basse résonnait du haut de l'escalier et sonnait en écho répété sur la dernière syllabe dans la salle commune.
- Fait moi face, roturier! Montre ton vrai visage devant ton roi, à la place de te cacher et essayer de m'effrayer avec des effets de voix et des menaces! répondit hargneusement le roi, qui n'avait pas apprécié du tout le ton d'intimidation de l'assassin.
- Roturier? Hé bien, regarde autour de toi, nobliaux, tu es entouré de roturiers et vous n'êtes que trois. Tu veux voir mon vrai visage, soit, je te montrerai qui je suis, mais avant, pourquoi me cherche tu? répondit l'assassin, tout en descendant les marches et se fondant dans l'ombre, s'approchant dans l'ombre de ce roi qui prétendait être le sien.
- Cette information ne concerne aucunement le reste des hommes dans cette salle, seulement toi, cher assassin, je souhaite t'en faire part en privé. rétorqua le roi, d'un ton plus doux, sentant que la conversation allait dans la direction qu'il voulait.
- D'accord, ma curiosité est piquée, roi Daiephir-le-second-du-nom, répondit l'assassin, apparaissant devant le roi, l'empoignant par le devant de sa cape et le traînant dans un des salons privés à l'arrière. S'en suivit alors un moment des plus confus où chaque homme essayait d'arracher son capuchon à l'autre afin de voir son vrai visage, évidemment les deux réussirent cet "exploit" en même temps que l'autre, les deux hommes se regardant en chien de faïence, voir lequel flancherait en premier. Le roi décida de jouer le jeu:

- Tu es vraiment Ahriman l'assassin, je crois être honoré de finalement vous rencontrer.
- Et vous êtes vraiment le roi, à ce que je vois, que me voulez-vous à la fin?
- Je requiert vos services pour une mission d'une importance capitale dans notre lutte contre le mal, je veux que vous partiez pour les fragments du continent maudit et alliez éliminer des cibles d'importances qui pourraient nous nuire plus tard.
- Vous me demandez d'aller partir en croisade contre l'ensemble du continent du mal, c'est bien ça? Vous êtes complètement cinglé, mais l'offre me paraît des plus attrayantes, laissez-moi y penser.
- Parfait, c'est tout simplement parfait, si vous voulez me faire parvenir votre réponse, mon campement est en dehors du port, plus loin dans les bois.
- D'accord, vous aurez votre réponse assez rapidement, adieu.

C'est ainsi que le fier roi reparti avec ses hommes en espérant une réponse positive, puisque ultimement, le monde entier bénéficierait de la disparition de dangereux individus, laissant ainsi l'assassin retourner seul dans la salle commune et en pensant aux options qu'il avait...


[Mouais, je rouille facilement je trouve, mais j'ai trop la flemme d'éditer certaines phrases pas complètement top ]

C'est avec la douce chaleur d'un timide rayon de soleil sur son visage qu'Hadrian se réveilla dans la chambre qu'il partageait avec Jacheï, d'un côté pour pouvoir sauver de l'argent sur le coût des chambres et en avoir un peu de surplus pour acheter la nourriture qu'ils n'avaient pas eu le temps d'acheter, d'un autre pour être plus sûr que son jeune compagnon soit en sécurité tout au long de la nuit.

Pendant qu'il revêtait sa brillante armure, Hadrian fit le point sur la journée précédente. Il n'avait pas su empêcher la dispute d'éclater entre Jacheï et Ahriman. Il devrait donc s'assurer qu'elle n'empêcherait pas la bon fonctionnement de leur expédition qui devait débuter dans la journée. Il fit aussi le tour des différentes choses dont ils allaient avoir de besoin durant toute la durée du voyage et s'assaura qu'il ne manquait rien. Après avoir fait la liste des petites babioles qui manquaient, Hadrian décida d'aller prendre son petit déjeuner dans la salle commune.

Quelle ne fût pas sa surprise lorsqu'il découvrit, en descendant les marches, Ahriman en pleine conversation avec leur propre roi. Il alla donc s'asseoir, en faisant bien attention de ne pas attirer les regards sur lui, assez loin de l'assassin pour qu'il ne puisse pas le repérer du premier coup mais juste assez proche des deux hommes pour pouvoir entendre ce qu'ils se disaient.

- Je requiert vos services pour une mission d'une importance capitale dans notre lutte contre le mal, je veux que vous partiez pour les fragments du continent maudit et alliez éliminer des cibles d'importances qui pourraient nous nuire plus tard.
- Vous me demandez d'aller partir en croisade contre l'ensemble du continent du mal, c'est bien ça? Vous êtes complètement cinglé, mais l'offre me paraît des plus attrayantes, laissez-moi y penser.

En entendant ces paroles, Hadrian se prit à penser qu'il serait bénéfique pour l'équipe qu'Ahriman part en mission ailleur mais il savait, qu'au fond, l'assassin était très important pour eux, non seulement pour ses talents, si peu humains soient-t-ils, mais aussi parce qu'ils avaient besoin de l'avantage du nombre si jamais quelque chose tournait mal. Hadrian avait confiance en ses propres capacités et en celles de Jacheï, mais en tant qu'homme de stratégie, il savait qu'il ne pouvait pas être à la fois en avant-plan pour se battre et en arrière-plan pour protéger celui qui avait fait de cette aventure une réalitée. Lorsequ'il vit le roi du continent guerluséen sortir de la petite auberge, Hadrian alla s'asseoir aux côtés d'Ahriman.

Comment allez vous se matin, cher collègue? dit Hadrian se montrant le plus amical possible. J'espère que vous avez pris une bonne nuit de someil et que vous êtes en forme pour notre première journée d'expédition. Puis-je me permettre une question indiscrète? Je vous ai vu parler à notre très cher roi et j'aimerais savoir de quoi il était question pour pouvoir, bien sûr, adapter notre plan au détour qu'il vous a probablement dit de faire. dit-il, en voulant amadouer son interlocuteur.

[Gnagnagna, ton amadouage ne fonctionnera pas avec moi ]

Comment allez vous se matin, cher collègue? dit Hadrian se montrant le plus amical possible. J'espère que vous avez pris une bonne nuit de someil et que vous êtes en forme pour notre première journée d'expédition. Puis-je me permettre une question indiscrète? Je vous ai vu parler à notre très cher roi et j'aimerais savoir de quoi il était question pour pouvoir, bien sûr, adapter notre plan au détour qu'il vous a probablement dit de faire. dit-il, en voulant amadouer son interlocuteur.

- Hé bien! Les nouvelles vont vites à matin répliqua Ahriman, légèrement de mauvaise humeur. Si vous devez absolument savoir ce que ce nobliaux m'a dit, écoutez bien: il veut que je parte en croisade contre le continent du mal, pour aller éliminer des individus indésirables. Il attend toujours ma réponse, je lui ai dit que j'y penserai, mais l'idée est des plus attrayantes, ces satanés fauteurs de troubles en tout genre devraient être punis et éliminés. Alors, je crois que lorsque nous aurons ramenés Jacheï en lieu sûr dans la ville, j'irai essayer d'accomplir ce que ce cinglé veut que je fasse. Mais avant je dois aller le voir, le lui dire puis nous partirons. Si ce plan vous convient, cher compagnon, retrouvons-nous ici dans une heure, puis nous irons trouver Jacheï, qui doit encore être endormi.

Suite à l'acquiescement d'Hadrian, Ahriman se dirigea au pas de course vers la forêt et le campement du Roi, perdu en quelque part dans les bois environnants. Il ne savait évidemment pas où était le le campement du monarque, mais il était confiant d'être capable de le retrouver assez facilement, les nobliaux ne sont évidemment pas capable de voyager sans myriades de saltimbanques, concubines et probablement le reste de la cour a leur côtés. Qu'elle ne fut pas la surprise de l'assassin lorsqu'il entendit seulement une légère mélodie provenant d'une harpe ou d'une lyre, étant trop loin pour être bien sûr de quel instrument qu'il s'agissait avant d'être pratiquement repéré par l'une des sentinelles. Arrivé incognito dans son dos sans l'avoir vu tellement l'homme était immobile, l'assassin lui avait presque rentré dedans. Marchant prudemment, il fit attention de ne pas éveiller les soupçons de l'individu et le frappa à la tempe, d'un coup léger qui ne mettrait pas sa vie en péril, afin de le mettre hors d'état de nuire, il ne voulait pas être vu. Arrivant dans le camp, il se dirigea tout de suite vers la plus grande des tentes, sans être extrêmement extravagante, elle était néanmoins énorme comparativement à celles des hommes à pied dans l'armée. Il entra dans l'univers légèrement tamisé du Roi.

- Bonjour, Majesté. dit l'assassin avec sa voix de basse, presque en le-lui chuchotant à l'oreille. Le roi rouvrit les yeux, complètement alerte et sortit de sa sieste et se releva d'un bond, sautant de sa couche l'épée déjà dégainée, juste pour être déviée par la dague de l'assassin, dague qui se retrouva ensuite placée sur la gorge du nobliaux.
Bien essayé Majesté, mais vous devez bien savoir qu'une rapière serait bien trop encombrante dans un endroit restreint comme une tente si vous deviez combattre quelqu'un. Mais, vous avez votre honneur j'imagine dit Ahriman en roulant des yeux. Alors, je ne vais pas essayer de vous enseigner les vertus de la dague et du couteau. En tout cas, je suis venu vous dire que lorsque ma présente quête sera accomplie, j'essaierai d'accomplir ce que vous voulez de moi.
- Fort bien, adieu! fut la réplique du roi, au moment où l'assassin disparaissait de nouveau et retournait dans la forêt vers le port et l'auberge.

Sachant exactement où il allait cette fois, il se permit de faire la distance en sprint léger, lui donnant assez de temps pour ramasser ses affaires peu nombreuses et retrouver les deux fainéants qu'il avait engagé. Il rentra dans l'auberge et se dirigea immédiatement dans sa chambre, plaça ses trucs en un tas sur le lit. Il ouvrit alors la porte d'en face pour signaler aux deux hommes qu'ils devaient se préparer, seulement pour trouver une note avec un seul mot dessus: «Partis». Franchement mécontent de s'être fait abandonné par ces deux bon-à-riens il descendit son équipement dans la salle commune et attendit qu'Hadrian apparaisse d'où il était parti.

Probablement dans sa chambre se dit l'assassin.