Indications Personnelles
~ Nom : Aynka
~ Prénom : Dhamia
~ Âge : 43 ans
~ Sexe : Féminin
~ Continent et région de naissance : Le Continent du Feu, Rhydderch, mais elle projette de s'établir dans le Quartier de Guerluse.
~ Race : Héliade
~ Opinion face à la magie élémentaire : Favorable
~ Métier/Rang/Fonction : Illusionniste (et artiste à ses heures perdues)
Indications Corporelles
~ Description physique : D'un point de vue global, Dhamia est tout simplement très belle. Elle a une taille modeste et une stature frêle, des formes là où il le faut et un visage aux traits finement ciselés. Sans doute un humain se laisserait-il éblouir par le charme naturel dégagé par sa personne, mais il est bien connu que les nymphes et les satyres sont ainsi conçus. Donc, sa beauté n'a vraiment rien de surprenant. En revanche, si la majeure partie des Héliades possède une chevelure de flammes, Dhamia est quant à elle on ne peut plus blonde. Heureusement, ses prunelles orangées l'ont préservée des moqueries qu'elle aurait pu subir de ses camarades durant son jeune âge. Malgré sa couleur de cheveux, sa peau n'a pas été épargnée par l'apparition de taches de rousseur, sans doute en raison de l'affinité qu'entretiennent les Héliades avec le soleil. D'ailleurs, ce même soleil bronze la peau de Dhamia d'une manière charmante. En ce qui concerne ses goûts vestimentaires, elle n'est pas difficile à contenter. Elle aimerait bien suivre la mode mais ses moyens ne le lui permettent pas toujours. Et bien entendu, il est inutile de préciser qu'elle ne fait absolument pas son âge étant donné sa race. A quarante-trois ans, elle en paraît à peine plus de dix-sept.
~ Caractéristiques particulières : Il est rare de ne pas voir une ou plusieurs fleurs glissées dans ses cheveux. Mais ce qui est le plus surprenant chez Dhamia, c’est sans doute sa voix ; si vous engagez la conversation avec elle, vous serez étonné d’entendre une voix plus grave que fluette. A dire vrai, elle est plutôt difficile à décrire, mais elle n’a rien des intonations enfantines que son apparence tend à faire croire.
Indications Psychologiques
~ Caractère : On n'imagine pas le nombre d'âneries auxquelles aspirent les faibles puissants; tel baron veut passer la nuit dans les bras d'une créature divine, telle comtesse veut en mettre plein la vue à une rivale en commandant un jardin exotique éphémère... Dhamia est illusionniste, c'est ainsi qu'elle gagne sa vie et elle ne s'en plaint pas car elle aime son art. Mais il est un jour où on voudrait avoir un rôle plus important.
Dhamia n'est pas spécialement ambitieuse, peut-être parce qu'elle est toujours nostalgique du temps où tout était si simple. Cela changera, peut-être.
A la différence des autres personnes vivant sur les terres du Feu, Dhamia n'est pas une grande oratrice. Elle préfère écouter et apprendre, mais aussi raconter et parler simplement. Puisqu'elle n'a pas de conviction absolue, elle n'a en fait jamais eu besoin de faire de longues tirades pour convaincre un auditoire. La seule manière qu'elle a trouvée pour s'exprimer ouvertement est de chanter en s'accompagnant de son luth.
Que dire? Sans doute sera-t-il plus intéressant de discuter avec elle et d'apprendre à la connaître pour s'octroyer le droit de la juger après plutôt que de tout dévoiler d'elle en quelques lignes misérables.
~ Rêves/ambitions : Dhamia aimerait parfaire son don pour l'illusionnisme et faire connaître sa musique. Vivant au jour le jour, sa vision de l'avenir s'arrête là.
~ Intérêts/goûts et dégoûts: Elle porte un intérêt particulier à la découverte. Elle aime le soleil et les jours les plus chauds de l'été et éprouve une nostalgie éprouvante durant l'hiver.
~ Phobies/peurs : Sa peur était de perdre les êtres qui lui étaient chers. C'est chose faite. Elle n'a plus de peur révélée mais a la phobie des flocons de neige. Ce sont comme des milliers d'aiguilles glacées que l'on appliquerait avec un plaisir malsain sur sa peau gorgée de soleil.
Pouvoirs
~ Description : C’est grâce à son pouvoir que Dhamia a décidé de devenir illusionniste. Intimement liée au feu et à la chaleur ne serait-ce que par sa race, la jeune femme a la capacité de manipuler les ondes de chaleur (rayons du soleil, flammes vacillantes de chandelles) au gré de ses envies (ou presque). Capable de distordre l’air chaud l’environnant, elle crée ainsi des illusions très convaincantes. De par son entraînement, elle peut bien sûr invoquer une magie plus primaire pour pratiquer son art, mais le soleil confère une véritable authenticité à ses sorts. Dans le domaine de l’illusion, elle aime particulièrement se servir de la lumière pour la dissimuler aux regards indésirables.
~ Limites et faiblesses : Bien sûr, toute magie a ses limites en fonction de son pratiquant. Sans lumière ni chaleur, il est très dur – voire impossible – pour elle de créer la plus petite illusion. Si ses illusions sont terriblement réalistes, elles ne portent néanmoins que sur une petite zone (soit un très très petit village).
Le Passé
~ Histoire : I. BonheurAnthea et Evan Aynka étaient heureux. Après tant d’années à espérer, ils avaient enfin pu réaliser leur rêve ; avoir un enfant. La nymphe et le satyre étant faits l’un pour l’autre, beaucoup s’étonnaient encore qu’il leur ait fallu patienter tout ce temps avant qu’Anthea ne conçoive enfin une fille. C’est que la nymphe était peu fertile et le couple avait craint de finir ses jours sans avoir jamais connu le bonheur d’être parents. Mais voilà qu’Evan contemplait sa chère épouse, endormie après avoir donné naissance à la petite. Le bonheur qu’il éprouvait en cet instant était indescriptible. Ses yeux ravis se tournèrent vers le berceau de bois placé à côté du lit, dans lequel gazouillait un bébé encore rouge et confus d’avoir été tiré du ventre chaud de sa mère. Cette petite fille s’appellerait Dhamia, comme la mère d’Anthea avant elle. Déjà ses grands yeux d’ambre fixaient l’homme penché sur elle, un sourire incertain accroché aux lèvres. Etait-ce lui, celui qu’elle appellerait son père ? La voix de la nymphe qui s’éveillait appela Evan, qui se porta vers elle et l’embrassa. Le bonheur, ça devait être ça.
II. DouleurEvan observait sa fille. Celle-ci courait à toute vitesse, une joie enfantine peinte sur le visage. Elle était encore à l’âge où l’esprit se développe, à l’âge où l’esprit s’amuse et s’émerveille de la moindre nouveauté. Dhamia courait pour rattraper un oiseau au plumage lumineux, inconsciente qu’elle ne l’égalerait jamais en vitesse tant qu’elle n’abandonnerait pas sa poursuite. Evan lui souriait quand elle le regardait, mais son esprit d’adulte était ailleurs. Dans la maison froide, derrière lui, son épouse dépérissait.
Quand il avait compris qu’elle ne vivrait plus que quelques jours, tout son être s’était affaissé. A présent constamment triste et fatigué, il devait subir la vue de sa nymphe mourante. Ce qu’elle avait, il ne le savait pas. Peut-être était-elle plus sensible que lui à la nature. Celle-ci traversait une période hivernale particulièrement difficile ; la chaleur du soleil était toujours bien là sur le continent du Feu mais il faisait presque froid. Les Héliades, nymphes et satyres liés au feu, souffraient plus que les hommes des faiblesses de la nature. Le cycle de la vie voulait que le peuple d’Anthea et d’Evan meure avec elle. La douleur, ça devait être ça.
« Papa ! Regarde ! »
Evan se ressaisit et leva les yeux vers l’endroit où se tenait sa fille. Lorsqu’il eut compris ce qu’il voyait, il sursauta. Dhamia avait rattrapé l’oiseau, finalement. Le petit volatile aux ailes d’un blanc immaculé voltigeait autour de l’enfant émerveillée. Comment elle s’y était pris, il n’en savait fichtre rien, mais il s’approcha d’elle et observa avec étonnement le nouvel ami de sa fille. Dhamia fixait son père de ses yeux ambrés et leva une main vers lui. A ce geste, l’oiseau vola brutalement vers Evan et…s’évapora. Le satyre sursauta de nouveau et sentit la température autour de lui augmenter de deux ou trois degrés, comme si une vague de chaleur avait été libérée. Il regarda sa fille et le sourire de celle-ci s’épanouit.
III. SolitudeUne jeune fille aux boucles dorées ouvrit violemment la porte de l’étude. Essoufflée, le visage rose et les cheveux défaits, elle dut s’y reprendre à deux fois avant de réussir à murmurer des paroles d’excuse. Le maître de l’étude lui jeta un regard qui en disait long mais lui fit signe d’aller s’installer. La demoiselle, qui n’était autre que Dhamia, se hâta de rejoindre une table occupée par deux autres élèves et de tourner les yeux vers l’orateur qu’elle avait sans doute interrompu.
A Rhydderch, région la plus densément peuplée du continent du Feu, la coutume était de transmettre les connaissances par la parole. Depuis deux ans, Dhamia avait été acceptée dans l’Ordre des Mages. Il avait tout de suite semblé évident qu’elle devrait suivre la voie de la magie illusoire, ce qu’elle avait fait. Partageant son temps entre de longues heures à écouter les discours de mages à la langue bien pendue et des séances de pratique de la magie harassantes, l’Héliade n’avait pas eu le temps de penser beaucoup à son pauvre père. Celui-ci ne s’était jamais remis de la mort d’Anthea, et seule l’existence de sa fille lui prodiguait de la joie. Il ne vivait que pour cette dernière mais depuis que Dhamia étudiait, il se trouvait très seul. La solitude, ça devait être ça.
IV. TristesseEffondrée.
Dhamia était effondrée sur la tombe naturelle de ses parents. Son père avait succombé à la tombée de la neige. Il s’était aventuré sur le continent de l’Air, espérant y trouver distractions et bonne humeur. Mais son âme gorgée de larmes l’avait affaibli. A présent, il reposait en paix aux côtés de son aimée.
La vie s’était effondrée. Certes Dhamia était presque devenue une illusionniste accomplie du haut de ses trente-cinq ans, mais elle n’avait plus personne. Ses rares amis étaient pris par les jeux de l’amour et du travail. Qu’allait-elle faire ? Voyager ? Peut-être…
Un rayon de soleil tomba du feuillage des arbres, venant réchauffer le corps tremblant de l’Héliade. Tout le monde entrait en deuil un jour ou l’autre. Mais n’était-ce pas un peu trop tôt ? Elle avait à peine pleuré sa mère, car elle était trop jeune en ce temps-là, mais son corps semblait aujourd’hui plus sec que les bois du continent tant ses larmes s’étaient répandues au sol. Etait-ce cela qu’on nommait la tristesse ?
V. RéussiteLa musique, telle était la solution que Dhamia avait trouvée pour soulager son cœur. Puisque son père avait été si triste, elle avait considéré qu’il était de son devoir d’alléger les peines des autres. L’illusionniste s’était découvert un talent appréciable à la fois pour les revenus qu’elle en tirait mais aussi pour sa satisfaction personnelle. Elle avait remarqué peu de temps après la mort de son père le luth, un instrument de musique apprécié des bardes et des ménestrels. S’essayant à quelques accords, elle avait trouvé la musique si jolie qu’elle avait décidé d’apprendre à en jouer. Cinq ans plus tard, elle en jouait comme elle respirait. Et enthousiasmée, elle avait commencé à chanter. Peut-être était-ce l’éloquence et le charisme de son pays d’origine qui lui conférèrent tant de succès, mais Dhamia finit par être reconnue comme une chanteuse et une musicienne très « émouvante » - du moins pour une Héliade originaire du continent du Feu. C’était sans doute la réussite.
Désormais, la nymphe avait un nouveau but ; rejoindre la grande Ville, celle-là même qui rassemblait toutes les nations autour d’une seule tour à l’allure imposante. Une fois qu’elle y serait, elle ne savait pas ce qu’elle y ferait. Mais il était temps pour elle de bouger, de découvrir autre chose que ces tavernes dans lesquelles elle jouait du luth ou ces domaines de nobles qui demandaient ses services d’illusionniste.
Inventaire
~ Armes : Dhamia n'a jamais appris à se servir d'une épée ou d'un arc, mais elle a bien envie de combler ces lacunes. Toutefois, elle sait se servir d'une dague ou de tout objet pointu utilisable à courte portée. De plus, l'illusion la tire presque toujours des cas critiques.
~ Équipement : Pour l'essentiel, Dhamia vit sur ses prestations auprès des petits nobles ou riches bourgeois. Parfois, elle gagne assez en jouant du luth dans une auberge pour survivre tout un mois, mais il arrive aussi qu'elle joue en échange d'un repas. Ainsi, elle ne garde jamais rien longtemps. Comme elle a décidé de quitter sa demeure pour voyager et qu'elle n'a rien emporté, son équipement se renouvelle chaque jour, autant vestimentairement que du côté pratique. (Car elle a du succès dans ce qu'elle entreprend, mais personne n'a dit que ce qu'elle aimait faire payait bien.)
~ Bijoux : Un simple lacet noué autour de son cou portant une pierre enrobée d'ambre lui sert de parure, en plus des fleurs qu'elle cueille ici et là. Cela peut sembler n'être la fortune que d'une paysanne, mais Dhamia préfère juste la beauté des végétaux à celle des métaux.
~ Autre : Selon ses humeurs, l'Héliade aime s'accompagner d'illusions auxquelles elle donne des formes animales. La plupart du temps, elle préfère ne pas s'épuiser inutilement et recrée l'oiseau qu'elle admirait quand elle était enfant.
Vous
Fréquence de Connexion : 3-4/7 jours quoique ça soit très aléatoire... Pendant les vacances je passe généralement plus fréquemment...
Avez-vous lu le règlement ? Oui.. mais je me demandais s'il y avait un code à fournir comme preuve... Si c'est le cas, j'ai dû le manquer (et j'ai la flemme).
Où avez-vous connu le forum ? Via un TopSite..
D'où venez vous? La Belgique^^