Fête Mortelle [Public averti]

Ysmir progressait dans les rues en fêtes de Lidralyou, où l'on pouvait voir à tous les coins de rues des chanteurs, des danseurs, des jongleurs.
Habituellement il serait allé s'asseoir à la terrasse d'un des nombreux bars ouverts pour profiter de cette soirée particulièrement chaude mais là il n'avait pas le temps, il devait se rendre à une fête de riches, et en organisé une aussi. Pas le même type, malheureusement pour l'unique invité.

Il arriva en vue du manoir où se tenait la réception de Damien Fernanzz, un riche marchand d'origine noble. Et pas tout à fait nette, il le savait.
L'homme avait souvent marché avec la pègre, couvrant certaines personnes en échange de services, recourant à des tas de trafics pour se faire un max d'argent et embauchant assez d'assassin pour que lui faire de la concurrence soit une des choses les plus risquées.
Toutefois depuis plusieurs mois il avait décidés de se ranger et était devenus bien plus intègre. Ça n'aurait jamais gêné si il n'avait pas commencer à balancer des noms et autres à la milice.
Et si faire chier les bourgeois impliqués dans la criminalité était dangereux, faire chier les criminels en eux même l'étaient bien plus.
Aussi plusieurs petits barons bien trop vulnérables s'étaient alliés financièrement pour s'offrir ce que la Ville comptait de mieux en matière de tueur : Ysmir.

Voilà pourquoi il se dirigeait vers la demeure de Damien, avec en poche une invitation à la soirée ''exceptionnelle à tous points de vue'' qu'il avait organisé. Car il comptait bien en profiter, de cette fête.
Il arriva devant l'entrée où deux gardes vérifiaient les invitations. Une fois que l'un des gorilles eut vérifié son carton il fut autorisé à entrer dans la cour où se déroulait la fête, même si on lui précisait bien que les quartiers du maître étaient inaccessibles pour lui. Il s'en fichait, il n'avait certainement pas besoin d'autorisation pour aller les visiter.

La cour était vaste, assez pour qu'une piste de danse ait pu être installé au centre sur laquelle plusieurs danseurs et danseuses professionnels, au vu de leur grâce et de leur dextérité, qui divertissait l'oeil des invités. Certains des nobles se le rinçaient également sur les corps magnifiques des femmes, ou des hommes pour certaines.
Tout le long de la cour étaient installé des bancs et des buffets et de nombreux serveurs se promenaient parmi les invités pour servir ceux-ci en gâteaux et en alcools.
Ysmir saisit un verre de champagne qui passait à sa portée et en but une gorgée avant de commencer à faire le tour de la cour pour repérer les entrées vers le manoir.

Je n'arrivais toujours pas en croire mes yeux, en ce moment même je me trouvais près de la demeure d'un noble pour donner un spectacle. Bien sûr, je n'étais pas la seule artiste mais c'est une chance pour moi que de montrer mes talents à la haute noblesse. Peut-être que grâce à cela, je me ferai connaître parmi eux, je pourrai donner des représentations à leurs fêtes, me faire de l'argent et le dépenser pour de nouvelles tenues. Oh! Je m'imagine déjà devant un tas de nouvelles robes aussi belles les unes que les autres, de toutes les couleurs. Il faut que je me reprenne, je vend la peau de l'ours avant de l'avoir tué.

Objectif, d'abord montrer de quoi je suis capable et ensuite on verra ce que le destin me réservera. Je tenais l'invitation spéciale qui est donné à tout artiste et le présenta à un homme grand à la carrure impressionnante, il me regarda des pieds à la tête puis me dirigea à l'endroit où les artistes attendaient de pouvoir commencer. Par chance, je connaissai la plupart d'entre eux, je les saluai d'un signe de la main. L'un des serviteurs donna signe que l'on pouvait commencer, j'attendai mon tour avec impatience. Je les regardai présenter leur numéro aussi bien les uns que les autres. Heureusement, que pour cette soirée dans la haute noblesse j'avais mis ma plus belle tenue, une robe bleu comme le ciel qui faisait ressortir mon regard émeraude et ma peau blanche avec mon écharpe blanche.

C'était enfin à mon tour, je marchai d'un pas gracieux vers l'endroit où tous les artistes avant moi c'était produit. Les regards des hommes se posèrent sur moi, une fois arrivée sur la place, je fis une révérence pour saluer la foule. Shihara se mit à voler autour de moi et je començai à danser et à chanter. J'avais hérité de ma mère une voix douce et mélodieuse et chaque fois je la remerciais pour ce don qu'elle m'a offert.

Mes mouvements étaient tous effectué avec grâces et précisions en effet lorsque je décide de faire une nouvelle danse, je travail pendant des heures et des jours jusqu'à ce qu'elle soit parfaite. Tout le monde avaient le regard rivée sur moi, un silence s'était installé, en jetant un coup d'oeil par-ci par-là, je remarquais que j'avais subjugué l'assemblée, c'était bon pour moi et peut-être une chance de me produire encore dans les fêtes de la haute société, enfin je l'espère. Je levais mon bras où je tenais mon écharpe puis je me mis à tourner sur une jambe dans le sens des aiguilles d'une horloge et Shihara tourna dans le sens contraire, ce fut mon dernier pas de danse.

Pour mon plus grand plaisir, les invités applaudirent, j'étais heureuse que ma danse et mon chant leur ai plus, je voyais un sourire sur chacun des visages et c'était une belle récompense. Je fis une révérence pour les remercier.

Je me dirigeai vers une table où était posé des rafraîchissements, on nous avait dit qu'après notre représentation, nous pouvions nous désaltérer et rester au cas où les invités voulaient encore revoir nos talents, heureusement pour moi, car d'une part cela me ferait connaître et d'une autre parce que j'étais vraiment assoiffée. On me tendis un verre d'eau que je bus d'une traite, je voulais rejoindre les autres artistes quand sans le faire exprès, je butais sur quelqu'un, j'allais tomber mais on me rattrapa juste à temps. Décidemment, je suis vraiment maladroite.

- Je suis désolé.

Assassin Messages : 30

[je suis en route depuis la bibliothèque du continent de la terre. J'ai voyagé et ait trouvé un employeur dans une auberge héhé]

Une silhouette se détacha de l’ombre dans laquelle elle se tenait ; elle allait réussir un coup de maitre et se vantait d’ores et déjà à son égo. Les informations qu’elle avait réussit à soutirer étaient exactes, l’assassin n’aurait pu de toute manière se permettre une erreur.
Elle entendait l’impact des fers des chevaux contre les pavés, il fallait qu’elle se dépêche avant que la délégation n’arrive. L’étoffe qu’elle avait volé un peu plus tôt dans la journée à un étalage d’un riche marchand, s’étira dans l’air claqua dans le vent et vint à se poser sur ses épaules en guise de cape, elle s’allongea contre les pavés de la ruelle, en plein milieu afin de barrer la route au carrosse qui se trouvait maintenant à l’angle de la rue.
Il n’eut autre solution que de s’arrêter pour ne pas l’écraser. Le cocher de la diligence descendit, plein de ressentit pour la personne qu’il croyait âgée qui était étalée là en plein milieu des pavés face contre terre.
A peine l’eut-il frôlée qu’il se reçut un coup de poignard dans la cuisse.
« Crie, alerte quelqu’un et ta vie est finie. »
L’homme se retint de crier pour sauver sa vie, et une voix s’éleva de l’intérieur de la voiture. Xercos s’approcha de la porte, poussa le rideau qui cachait la passagère et avec un sourire machiavélique dit :
« Trêve de babillage marquise, votre voyage s’arrête ici. Votre cocher est à terre, vous n’avez guère de protection, et je suis là. N’ayez crainte, vous allez mourir sans souffrances. »
La marquise ouvrit la bouche pour hurler mais la guerrière fut rapide et un poignard se pointa dans la gorge de celle-ci.
« Rhoo, tu m’as fait tacher la diligence petite peste. Je t’avais dit de ne pas crier. Non ? »
Dans un demi-sourire elle se retourna vers le cocher visiblement horrifié de ce qui venait de se passer. L’humaine s’approcha de lui et le mit debout en le prenant par l’épaule.
« Eh bien mon garçon. Voyons voir ce que nous avons là. Ta blessure n’est pas grave, il ne faudra pas que tu bouges pendant quelques semaines à mon avis.
Je ne te tuerais pas à conditions que tu m’aides. Je sais que vous alliez à une fête organisée par Fernanzz conduis-y moi, je te ferais un bandage pour stopper le saignement de ta plaie et te laisserais un pourboire. Si tu ne m’obéis pas je te tue. C’est aussi simple que cela, et fais attention, au moindre faux-pas ou si tu n’es pas convaincant tu finiras comme ta maitresse. Compris ? »
Surement tétanisé, le cocher prit place sur son banc tandis que Xercos jouait avec ses tissus et lui créait un bandage spécial. Une fois cela fait, elle sortit le cadavre de la véritable marquise du coche et, après avoir noté ses habits et l’avoir balancée dans les ordures d’une auberge qui se trouvait à proximité siffla son cheval qui arriva aussitôt. L’humaine fit un clin d’œil au cocher et remplaça l’un des quatre chevaux de la marquise puis monta dans la diligence et ordonna au cocher de continuer sa route. A l’intérieur de l’habitacle la jeune femme fit une nouvelle fois jouer son pouvoir et ajusta son habillement à celui qu’avait la marquise, avec juste un décolleté plus plongeant. Les étoffes étaient légères mais il y avait tellement de couches que la robe était tout de même chaude.
Elle trouva une enveloppe sur la banquette qui était face à elle, à l’intérieur se trouvait l’invitation à la fête, un sourire se dessina sur les lèvres de l’humaine.

Quelques minutes plus tard elle passait le contrôle des invitations, tout cela était si ridicule, elle aurait mieux fait de sauter par-dessus le mur et entrer en catimini. Mais une mission était une mission et si l’employeur exigeait quelques détails, il fallait les suivre. Cependant, elle ne comptait pas respecter certaines règles.
Ils entrèrent dans la vaste propriété et, une fois sortie de la calèche, le cocher se dirigea rapidement vers les écuries. Les regards n’étant pas forcément tournés vers elle, notre tueuse se dirigea à son tour à pied vers les écuries où une fois qu’elle avait trouvé le cocher, elle le prit à part pour soi-disant lui donner la part qu’il avait mérité et lui planta un de ses poignards dans le cœur. Aussi vite que possible, et avec un peu de difficulté elle le cacha dans un espèce de tonneau en espérant dans son for intérieur qu’il ne serait pas trouvé de si tôt.
Elle trouva vite son cheval qu’elle sortit de l’enclos où il avait été enfermé avec le reste des chevaux de la marquise, elle l’attacha à un poteau près de l’entrée sous le regard inquisiteur d’un écuyer, auquel elle lança un regard froid qui le fit fuir.

Elle sortit des écuries avec le cœur plus léger à présent que la première partie de sa mission était réussie, à présent il lui fallait trouver l’hôte et le planter à son tour. Pff, quel métier ingrat tout de même. La journée était chaude, et Xercos aurait donné cher pour être habillée dans une tenue qui aurait été un peu plus à son avantage et qui ne lui donnerait pas plus chaud que maintenant, robe pourrie.
Maintenant il était temps de faire du repérage. La cour était du genre vaste, leur hôte avait fait installer des estrades çà et là pour les danseurs, et une piste de danse au centre même. Des goujats de riches regardaient avec avidités des hommes et des femmes payés pour se trémousser, amuser, divertir la galerie, appelez ça comme vous le voudrez, mais Xercos n’était pas du genre à se laisser prendre par une activité pareille. Non, elle aurait été plutôt de celles qui auraient bavé devant un stand d’armes anciennes.

Peu importe, elle n’était pas là pour s’amuser. Comment s’appelait-elle déjà ? Ah oui, Marquise de Boxtel. Peu connue. Merveilleux.
La jeune femme longeait les murs, ne voulant pas se faire remarquer, parfois elle regrettait de s’être fait des tatouages, surtout sur le visage s’était un peu voyant, surtout pour ce genre de missions. Peu importe. Ma peau brune passait assez inaperçue parmi tout ce monde, quelque fois des hommes s’approchaient de moi pour me saluer, mais rencontrant mon regard dépareillé ils préféraient rebrousser chemin, ce qui à chaque fois faisait se dessiner sur mon visage un rictus.
Au moment où je passais devant une tablée qui m’intéressa fortement parce qu’elle contenait de quoi se faire chatouiller les babines, une voix s’éleva dans les airs …
* Ah, tiens, ils chantent aussi ?! Ridicule.*
Xercos se tourna pour voir d’où venait cette voix mélodieuse et vit un oiseau tourner dans les airs au-dessus d’une danseuse-chanteuse. Hélas, la guerrière détestait les oiseaux, ils lui rappelaient sa condition d’humaine et en particulier, qu’elle-même ne pouvait s’élever dans les airs. Elle fronça les sourcils, et ainsi qu’une enfant se mit dos à la scène.
* Non mais n’importe quoi.*
Elle admira et gouta à chacun des mets pendant que les gens se délectaient de la danseuse à la robe bleue. Enfin, sa voix s’éteignit et ses pas s’arrêtèrent, alors à contre cœur l’humaine se retourna pour voir arriver cette jeune femme qui venait de se produire et qui fonçait droit sur elle. Le prenant particulièrement mal et ne voulant pas déclencher de cataclysme de suite, la tueuse s’en alla promptement vers le bâtiment sans rencontrer le regard d’une créature qui lui parut bizarre.
Plus elle allait de l’avant plus elle avait l’impression de manquer quelque chose. Alors elle s’arrêta et jeta un coup d’œil en arrière pour voir la danseuse buter contre quelqu’un et manquer tomber. Etouffant un rire, car cela aurait très bien pu lui arriver, elle fit quelques pas en arrière et décida d’observer la personne qu’elle avait remarqué et cette danseuse.
*Bizarre tout ça. Très bizarre.*

Ysmir avait réussit à repérer les entrées vers les quartiers, elles étaient toutes surveillés par de solides gardes en armures, ornementées certes mais résistantes quand même. Passer ne serait pas facile mais il n'avait pas acquis une telle réputation en se contentant de faire les contrats les plus faciles.
Il avait repéré l'entrée des cuisines, un détour par là serait surement profitable, après tout il était un illusionniste et il pourrait facilement disparaître dans la bruit et l'agitation de ces pièces capitales pour l'organisation d'une fête pareil.
En attendant de mettre son plan en action, il papillonna d'une conversation à l'autre, buvant et profitant du banquet. Il aimait la fête, mais ça ça n'était qu'une réception de nobles qui passaient leur temps à bavarder.
Pour un peu il aurait sauté sur scène pour danser avec la jeune femme qui passait à ce moment là pour divertir les nobles, mais il ne devait pas se faire remarquer.
Ysmir discutait avec un nobliau qui l'avait abordé, quand un jeune femme, la danseuse avec qui il avait faillit aller danser, lui buta dedans. Il avisa rapidement la chute de la femme et la rattrapa rapidement.

-Je suis désolé.
-Mais ce n'est rien, l'occasion de venir en aide à une aussi jolie jeune femme est un honneur.

Il l'aida à se relever et lui saisit délicatement la main pour y déposer un léger baiser.

-Ysmir Jirachi, pour vous servir. Pourrais-je connaître le nom d'une aussi jolie et gracieuse apparition ?

J'ouvris mes yeux petit à petit et en face de moi, je vis un homme d'une beauté ténébreuse qui me fit rougir, il m'aida à me redresser et se présenta à moi en me faisant un baise main, je rougis de gêne car c'était la première fois que l'on agissait ainsi avec moi. Ce n'était pas déplaisant au contraire, j'avais l'impression de faire partie de ces jeunes filles du monde, comme je les enviais parfois mais pour rien au monde j'échangerai cette vie de liberté et de joie que je connais depuis que je suis enfant. Cela me manquerait beaucoup trop.

Jolie et gracieuse apparition ? Cela me fit rougir que deux fois plus, les compliments me font toujours cette effet, le regardant dans ses yeux bleu-gris qui étaient vraiment captivant.

- Je m'appel Amara, ravie de vous rencontrer.

Mon regard n'avait pas quitté le sien, ils étaient si captivant et si mystérieux qu'ils m'attiraient comme un papillon vers la lumière. Tenant toujours ma main, j'en oublié presque pourquoi j'étais là, ce fut Shihara qui me ramena à la réalité en caressant sa tête contre ma joue, je le regardai me demandant ce qui se passait mais je lis dans le regard de ma chouette, une petite jalousie naissante, il n'aimait pas quand je ne faisais plus attention à lui et c'est vrai qu'à cet instant c'est homme qui occupée mes pensées.

Il vaut mieux qu j'entame la conversation.

- Appréciez-vous cette soirée Monsieur Ysmir Jirachi ?

Ysmir sourit en remarquant le rouge monter aux joues de son interlocutrice. Apparemment elle était assez impressionnée. Ou alors émotive, ou bien encore timide.
Quoiqu'il en soit elle était très jolie, et de toute évidence pas insensible.

-Je m'appelle Amara, ravie de vous rencontrer.

Hum, un jolie nom au ton enchanteur, léger et dansant. Ce qui la caractérisait bien à dire vrai.

-Un nom très beau, qui vous va à merveille.

Il s'amusait à essayer de la faire rougir le plus possible, la voir ainsi embarrassé était amusant et attachant. Et il ne faisait pour l'instant qu'énoncer des vérités, il ne la flattait pas sur des choses qui n'existaient pas comme le font certains dragueurs d'opérette.

-Appréciez-vous cette soirée Monsieur Ysmir Jirachi ?
-Un simple Ysmir suffira, je ne me considère pas assez important pour être vouvoyé.

C'était vrai, il n'aimait pas particulièrement cette distance que mettait le vouvoiement entre deux personnes. Il préférait l'intimité du tutoiement.

-Et, pour répondre à ta question -si tu me permets cette familiarité, je dois dire que je m'ennuie un peu, je préfère largement les fêtes plus populaires et dansantes qu'on trouve dans tous les bars ou tavernes de cette fantastique ville.
A dire vrai je ne suis venue que pour affaire et déguster un peu de se succulent vin gratuitement. Mais je viens de faire une rencontre qui donne beaucoup plus d'intérêts à la soirée.

En disant ces derniers mots il fit un discret clin d'oeil à Amara.

A chacune de ces paroles, je me sentais rougir de plus en plus, je n'avais pas l'habitude qe l'on me complimente et que l'on me parle de cette façon, les hommes que je côtois habituellement où plutôt qui vienne entamer une discussion avec moi étaient plutôt du genre bourru, ne souhaitant que m'attirer pour une seule chose mais je les renvoyait toujours avec délicatesse, une chose que j'avais appris de ma mère.

- C'est bien la première que l'on me dit cela de mon prénom, je vous en remercie dis-je en souriant.

C'est étonnant d'apprendre cela de la part d'un homme qui trainait dans ce genre de soirée, il ne se considère pas si important que cela, décidemment cet homme devenait de plus en plus mystérieux à mes yeux et cela ne me déplaisait pas au contraire le mystère m'a toujours attirée.

- Il ne faut pas exagérer, je ne suis pas si interessante que cela, je ne suis qu'une simple danseuse et chanteuse itinérante.

Je n'arrivai pas à détacher mon regard de cet homme, je ne savais pas pourquoi mais il y avait quelque chose dans son regard que j'avais dû mal à déchiffrer, je ne vais pas passer ma soirée à savoir ce que c'est mais ma curiosité était si profonde que tant que je ne le saurais pas, je ne serais pas tranquille mais lui poser la question serait impolie.

- Non, cette familiarité ne me gêne pas, puis-je vous tutoyer également ?

La soirée allez bon train, je remarquai que les autres artistes montraient leurs talents à la plupart des invités, moi je préférai rester en compagni d'Ysmir, être avec lui était plus agréable car j'avais remarqué leregard vicieux que certains hommes me lançaient depuis quelques minutes déjà et cela me gênée profondemment. Moi qui pensait que les hommes du monde étaient plus galant, je m'étais trompée. Leurs regards m'effrayaient un peu, j'avais peur qu'une fois seule, ils ne tentent quelque chose, cela m'est arrivée une fois, je ne veux pas que cela se reproduise.

- C'est affreusement gênant, ces hommes me regardent d'une façon si étrange.

Ysmir savourait l'instant, il était à une fête ayant au moins le mérite d'avoir une assez bonne ambiance, buvait du bon vin, pourrait surement trouver de la bonne herbe en allant voir à la première taverne et, surtout car le reste était somme toute assez banale, était en train de discuter en compagnie d'une sublime jeune femme qui n'était de toute évidence pas insensible à son charme naturelle.
Par contre il commençait à être serrer au niveau des chevilles.

-Il ne faut pas exagérer, je ne suis pas si intéressante que cela, je ne suis qu'une simple danseuse et chanteuse itinérante.
-Parce que tu es une danseuse et chanteuse itinérante tu ne serais pas intéressante ? C'est n'importe quoi, tu mérite plus d'attention que n'importe lequel de ces gros pourceaux qui se vautrent dans leur fange d'argent plus ou moins bien acquis. Ta vie n'est qu'aventure, et par la même est une source d'intérêt considérable.

Elle était vraiment extraordinaire, si fraîche, si pétillante. Même les battements de son coeur résonnait comme une douce mélodie à ses oreilles, une mélodie entraînante qui lui donnait envie de danser. Envie qu'il ne réprima qu'à grand peine, il ne devait surtout pas se donner en spectacle.
En tout cas pas pour l'instant, une fois son oeuvre accompli pourquoi pas.

-Non, cette familiarité ne me gêne pas, puis-je vous tutoyer également ?
-Si je te demande la permission de te tutoyer ce n'est pas pour que tu ne puisse pas le faire toi aussi. Comme je te l'ai dit je n'aime pas du tout la distance que met le vouvoiement entre deux personnes.

Il se laissait prendre au jeu de la conversation, il en oubliait presque ce pour quoi il était venu. Cette danseuse était captivante, et de toute façon il ne lui faudrait pas plus de 10 minutes pour remplir son office, alors autant passer du temps avec elle tant qu'il le pouvait. Le seul truc était de ne pas trop laisser ses yeux dériver sur son corps, il n'allait quand même pas passer pour un pervers, qu'il n'était d'ailleurs absolument pas, à cause d'un petit détail à la con de ce genre là.
D'ailleurs elle semblait être assez méfiante à ce sujet.

-C'est affreusement gênant, ces hommes me regardent d'une façon si étrange.

Il jeta un rapide coup d'oeil aux hommes en question. Plusieurs nobles, d'un âge incertain variant entre 25 et 35 ans, surement des gens croyant que tout leur était du grâce à l'argent. Ce qui n'était d'une certaine manière pas faux, le métier qu'Ysmir exerçait était là pour le prouver.

-La perversité humaine s'exprime sur tout ce qui possède des courbes estimés aguichantes et les tiennes sont plus que correctes, sans vouloir me montrer offensant ou trop familier. Apparemment ceux-ci t'ont choisis comme objet de leur désir, et je ne pense pas qu'ils renonceront facilement, la plupart n'ont aucune morale et ne reculent devant rien pour obtenir ce qu'il veulent.
Toutefois si cela peut te rassurer tu ne risque rien tant que tu es avec moi, je peux te le garantir. Toute seule par contre... je préfère ne pas évoquer cette possibilité.

Un personnage bien habillé monta alors sur l'estrade où avait eut lieu les précédents spectacles. Il avait tout d'un majordome ou d'un serviteur.
Une fois assuré que la plupart des invités le regardait, il commença.

-Le seigneur Fernanzz tient à vous faire savoir que ses quartiers privés, du moins tout ce qui concerne les salons particuliers ou non, vous sont désormais ouverts. Les artistes ne peuvent toutefois pas y accéder si un invité ne les accompagne pas, mais nous encourageons vivement ceci. Comme pour la première partie de cette soirée, des rafraichissements et des petits mets pourront être amenés dans les salons, ainsi que des plats plus consistants pour ceux qui le désirent.
La cour reste accessible pour ceux qui désirent profiter de la magnifique nuit étoilée, ainsi que les nombreuses terrasses et balcons.
Sur ceux, je vous souhaite une très bonne fin de soirée, et je signale que Damien Fernanzz recevra quiconque le désire dans son bureau.

Une fois son monologue déclamé le domestique quitta l'estrade et rentra par une porte dérobé dans un mur, l'une de celle qu'Ysmir avait repéré et qui servait pour les domestiques.
De toute évidence cela allait lui compliquer la tâche, encore que le manoir était peut-être assez grand pour qu'il puisse s'y balader discrètement en équipement comme il l'avait prévu.
En attendant il remarqua que la plupart des nobles continuait à profiter de l'air nocturne, même si une part non négligeable entrait dans les appartements.
Il profita donc de cette occasion pour soustraire Amara à l'attention de ces spectateurs assidus.

-Que diriez-vous d'y aller ? Nous serions plus à l'aise pour discuter et nous échapperons sans doute aux paires d'yeux indiscrètes.

Je ne pensais pas que ma vie d'artiste itinérante soit si interessant aux yeux d'Ysmir mais il avait raison sur un point toute ma vie n'était qu'aventure et de rencontre plus ou moins fascinante, je ne pouvais pas abandonner cette vie que je connais depuis ma naissance. J'ai toujours été libre de faire ce que bon me semblait, dormir ou non à la belle étoile, à contempler de nouveaux horizon. Personne ne comprend comment une jeune fille comme moi peut se passer du luxe que pourrait m'apporter une demeure. Cette vie me suffisait amplement peut-être me manquait-il quelque chose à cela si oui je ne sais pas quoi.

Ysmir était le premier homme qui me voyait comme une jeune fille interessante, les autres ne me voyaient comme une sorte de marchandise qu'il pensait acquérir rien qu'en claquant leurs doigts. Javais beau paraître naïve mais je ne l'étais pas, même si je suis une artiste, je suis bien plus futée que tout ces nobles qui ont eu des dizaines de tuteurs différents pour leur apprendre ce qu'ils devaient. Moi, j'ai eu le véritable apprentissage, je vois ce que eux ne peuvent voir, comprendre véritable ce que eux ne peuvent pas.

Ysmir a tout à fait raison, l'homme ne recule devant rien quant il voit quelque chose ou quelqu'un qui veut obtenir l'objer ou la personne de ses désirs et j'en ai souvent fait les fraies.

- Merci pour le compliment. C'est bien malheureux que l'homme agisse de la sorte pour obtenir ce qu'il veut. Ne vous en faite pas, je ne suis pas aussi fragile que j'en ai l'air et puis je suis assez chanceuse dis-je en souriant.

Ysmir m'invitait à le rejoindre, se sentait-il plus à l'aise avec moi qu'avec les autres invités ? Je me sentais honorée par une telle attention de la part de cet homme. Bien sûr, j'avais l'habitude de ce genre d'invitation mais avec Ysmir j'étais sûr qu'il n'irait pas plus loin avec moi.

- Je serai honoré de rester en votre compagni et je me sentirai plus en sécurité aussi dis-je en lui faisant un clin d'oeil amusé.

Assassin Messages : 30

La jeune femme s’était faufilée derrière des buissons, écoutant les présentations des deux jeunes gens. Dès qu’elle entendit le nom de l’homme elle tressaillit. Elle avait déjà entendu ce nom quelque part … mais où ? à quelle occasion ?
Le doute s’empara d’elle, pourvu qu’il ne fasse pas partie d’une sorte de milice auquel cas elle serait mal fichue pour sortir de cet endroit maudit.
Dans la cours, les présentations des artistes s’enchainaient, prouesses sur prouesses, créativité et beauté d’après le commun des personnes, étaient les maitres mots. La chaleur s’adoucissait et Xercos avait trouvé un compromis, alors qu’elle s’éloigna de la danseuse et du gentilhomme, elle se trouva nez à nez avec une espèce de serveuse, la jeune femme en question portait une tenue de travail particulière et un plateau sur lequel étaient posés des verres remplis, évidemment l’humaine était inattentive à ce moment là et le hasard fit bien les choses. Elles se foncèrent l’une sur l’autre, cela eut pour conséquence une tombée de plateau et des boissons dessus, une volée d’injures de la part de Xercos qui par la même occasion pâlit à cause de toute cette attention dans les 5 mètres environnants, une serveuse en pleurs car elle était en proie à la tension que lui infligeait son travail et enfin la possibilité pour notre cher personnage de remarquer que toutes les serveuses étaient habillées de la même manière et que cela avait l’air bien plus léger que ce qu’elle était obligée de porter à l’heure actuelle.
La guerrière s’éloigna rapidement de cet endroit où elle laissa la serveuse se débrouiller, des collègues arrivèrent pour l’aider, jetant un coup d’œil peu amène à celle qui se faisait passer pour une bourgeoise de haut niveau. Des regards accompagnèrent son pas pressé qui allait se cacher quelque part derrière un de ces poteaux, ou un mur peu lui importait, à l’abri des yeux indiscrets.
Elle trouva enfin ce qu’elle cherchait, le soleil frôlait l’horizon, il n’allait pas tarder à commencer à faire sombre quand un homme vint se planter sur une estrade, un de ces serviteurs dont l’accoutrement fit sourire Xercos. Il demanda l’attention des invités, il eut pour réponse un silence total et un pas en avant de la part de l’humaine. Puis il prit de nouveau parole :

-Le seigneur Fernanzz tient à vous faire savoir que ses quartiers privés, du moins tout ce qui concerne les salons particuliers ou non, vous sont désormais ouverts. Les artistes ne peuvent toutefois pas y accéder si un invité ne les accompagne pas, mais nous encourageons vivement ceci. Comme pour la première partie de cette soirée, des rafraichissements et des petits mets pourront être amenés dans les salons, ainsi que des plats plus consistants pour ceux qui le désirent.
La cour reste accessible pour ceux qui désirent profiter de la magnifique nuit étoilée, ainsi que les nombreuses terrasses et balcons.
Sur ceux, je vous souhaite une très bonne fin de soirée, et je signale que Damien Fernanzz recevra quiconque le désire dans son bureau.

La guerrière fronça les sourcils d’énervement, décidément rien n’arrivait à temps. L’air s’était remplit d’électricité soudain, probablement du à sa colère, Xercos dut donc se contrôler pour que les étoffes qui la touchaient ne lui fassent voir de toutes les couleurs. Se rappelant mentalement à l’ordre, l’humaine souffla un bon coup, puis commença à se diriger vers l’intérieur du bâtiment, une fois dans la maisonnée elle se débrouillerait pour se construire un plan d’attaque qu’elle avait commencé à établir inconsciemment.
Elle marcha la tête haute tandis que certains visages se tournaient vers elle avec un sourire, il était normal de lui sourire, avec une tête telle que la sienne, elle ne pouvait passer inaperçue surtout après avoir foncé dans une servante. Mais elle leur la rendit pareille, après tout n’était elle pas de la haute société ?!
Passant sans prêter attention une enième fois devant la table des jeunes gens dont elle avait épié le début de conversation, elle marcha sur le pied de quelqu’un, manqua tomber, fonça dans le Noxiliade qui venait tout juste de se lever et jura encore.

« Regarde où tu marches Jirachi … »

Elle avait marmonné cela, inintelligible, dans sa barbe, jetant un coup d’œil noir vers la personne susnommée. Sans attendre de retour, elle avança vers les portes vitrées donnant sur un grand et vaste hall de la maison de l’hôte. Ses pas allaient plus rapidement qu’elle n’aurait pu le penser et très vite elle se trouva à l’intérieur, admirant le plafond et les lustres luxueuses pendant dans les milieux de pièces. Il lui fallait trouver donc le bureau du sieur Fernanzz afin d’accomplir ce qu’elle était venue faire dès le début.
Elle regrettait de n’avoir que ses poignards cachés sous sa robe au niveau de ses cuisses, attachés à l’aide d’un ruban qui les maintenait bien en place. Sans son épée elle se sentait comme nue, heureusement qu’elle allait la retrouver bientôt tout comme son cheval.

Ysmir était aux anges (comme environ une quarantaine de fois par jour, fallait bien le dire), Amara acceptait son invitation.
Le seul tout petit point noir résidait dans une fille qu'il avait vaguement aperçue du coin de l'oeil et qui lui semblait les regardait tout deux avec un peu trop d'insistance.
Mais après tout il s'en foutait, il était sans doute plus fort que n'importe quelle autre personne dans cette fête. Sans doute.

-Dans ce cas allons-y.

IL vit alors la jeune femme qui les observaient buter contre son pied, lequel e bougea pas d'un pouce, et entendit vaguement quelques mots. Mais ça n'avait aucune importance.
Il guida la jeune danseuse jusqu'à l'entrée des quartiers privés. Un gorille y vérifia son carton d'invitation. En voyant le nom il eut un petit sourire.

-Monsieur Jirachi, on ne vous attendais plus, un ami de notre maître veut vous rencontrer et a pour se faire réserver un des petits salons. Si vous voulez bien me suivre.

Le garde les guida dans les couloirs larges et bien entretenus du manoir, et Ysmir prenait plusieurs fois une coupe de champagne, qu'il reposait sur le plateau suivant. Il en prit une juste avant d'arriver finalement devant une porte assez banale, sans doute un des salons semi-secret, sur laquelle était posé un écriteau marqué d'un ''Réservé''.
Le garde recommença à parler.

-On vous attends seul, votre amie va vous attendre dans un autre salon non loin.

Il poussa la porte d'une main puissante, révélant vaguement une pièce assez obscure. Il tendit également un autre main.

-Vous voulez peut-être que je vous débarrasse de votre coupe ?
-Volontiers.

Il lui tendit la coupe encore pleine et saisit au passage une bouteille de champagne posée sur le plateau d'un serveur.
Il se tourna vers le garde qui était visiblement surpris.

-J'aime avoir de quoi boire pendant les réunions.

Puis il entra dans la pièce, lançant un regard confiant à Amara pour la rassurer si y avait besoin, nullement gêné par l'ombre qui s'y trouvait, il était capable de faire de la lumière instantanément après tout.
Il entendit la porte se refermer derrière lui, et la clé tourner dans la serrure. Après tout c'était un rendez-vous privé.

Je fus un peu déçu d'être séparé d'Ysmir car sa compagnie me plaisait beaucoup mais il fallait que je fasse avec car la réunion était privé et après tout elle le reverrai sûrement plus tard, la salle qui précédé la pièce où Ysimir était entré était installé quelques chaises et tables, je voulais me diriger vers l'unes d'elles mais l'homme qui nous avez accompagné me parla.

- Excusez-moi mademoiselle mais mon maître a tellement était enchanté par votre chant et votre danse qu'il aimerait que vous fassiez une représentation privé pour lui et quelques uns de ses amis.

J'étais ravie que ma prestation ait plus au maître de maison, peut-être était-ce mes débuts dans le grand monde comme je le rêve depuis si longtemps. Je voulais y aller mais je devais attendre Ysmir car s'il ne me retrouvait pas lorsqu'il aura fini, il pensera que je me suis enfuis ou pire encore. Je n'ai qu'à demander à cet homme de laisser un message à Ysmir pour lui dire où je suis.

- J'accepte avec plaisir mais pourriez-vous prévenir monsieur Ysmir Jirachi où je me trouve ?

- Bien entendu ne vous en faite pas.

Il me précéda marchant dans un dédale de couloir avec des pièces aussi décoré et sublime les unes que les autres. Pour un homme, le seigneur Fernanzz a beaucoup de goût et très raffiné qui plus est. On arriva enfin devant une porte de bois blanc sculpté sublime. L'homme toqua, m'ouvrit la porte et me laissa entrer. Je reconnu le Seigneur Fernanzz et le salua respectueusement, je lui souris ainsi qu'aux autres invités.

- Mademoiselle Amara vous nous avez subjugué lors de votre prestation.

- Je vous remercie infiniment vos compliment me vont droit au coeur Seigneur Fernanzz.

- Quel enfant délicieuse.

Je me sentai quelque peu intimidé par la présence de ces hommes de hautes noblesse mais aussi à cause de Shihara qui n'arrêtait pas de communiquer avec moi me disant qu'il n'avait aucune confiance en ces hommes. Mais je ne fis pas plus attention car déjà le Seigneur Fernanzz me demandait de commencer, ce que je fis exécutant mouvement et chant comme précédemment. Shihara s'exécuta lui aussi même si c'était à contre coeur. Lorsque j'eus fini les applaudissements retentirent dans la pièce, je fis une légère révérence pour les remercier.

Soudain je sentis comme quelque chose me toucher les hanches, je me retournai et vit l'un des hommes de la pièce derrière moi, je ne l'avais même pas vu se déplacer. Je me dégageai délicatement de lui et je dis que je devais retourner auprès de quelqu'un qui devait sûrement m'attendre mais un autre homme me barra le passage vers la sortie. Je me retrouvais coincé avec le Seigneur des lieux et ses amis dont leurs regards étaient empli de désirs et d'intention pas très honnête envers moi. Pourquoi n'avais-je pas écouté Shihara ? Je serai toujours aussi naïve et têtu mais j'étais tellement heureuse de danser devant des gens de la haute noblesse.

Ils essayaient veinement de m'attraper mais j'arrivai à leur filer entre les doigts, j'étais enfin devant la porte, je tournai la poignée mais la porte était fermé, un rire sadique me fit me retourner vers le Seigneur Fernanzz, il tenait entre son pouce et l'index la clé de la porte. C'est pas vrai par où je vais pouvoir m'enfuit surtout pas par la fenêtre, on est au troisième étage. J'entendis les hululements de colère de Shihara et je sentis un coup violent derrière ma tête, je trébuchai sonné, en me mettant assise je vis que j'étais entouré du Seigneur Fernanzz et de ses amis aussi sadique et stupide que lui, la peur commençait à s'emparer de moi. Ca ne va pas être la même chose et de plus j'ai l'impression que personne ne m'entendra. Chacuns me tenait fermement afin que je ne puisse plus bouger.

- Cela ne sert à rien de crier personne ne t'entendra. Laisse-nous nous amuser un peu.

Shihara essaya de m'aider mais Fernanzz lui donna un coup qui le fit attérir contre un mur, Shihara tomba sur le sol inconscient. Tout ça c'est de ma faute, j'aurai du t'écouter Shihara. Je sais que personne ne pouvait m'entendre mais un mince espoir s'insinua en moi, je vais essayer de parler par télépathie et demander de l'aide à Ysmir.

*Ysmir à l'aide, aide-moi je t'en supplie sinon je vais me faire violer et tuer. Je t'en pris aide-moi, je suis dans une pièce du troisième étage avec le Seigneur Fernanzz et des amis à lui. Viens m'aider je t'en supplie!!!*

J'espère qu'il a eut mon message et qu'il arrivera à temps. Le Seigneur Fernanzz me touchait le poitrine pendant qu'un autre me touchait les cuisses. Non! Là s'en est trop!

- Ysmir! A l'aide!

Quelqu'un me gifla prise de colère je réussi à dégager une jambe et je donnai un coup de pied dans les parties intimes d'un des hommes qui poussa un cri étouffé de douleur. Puis j'entendis la porte s'ouvrire dans un fracas énorme.

Pourvu que c'est Ysmir.

Assassin Messages : 30

Dès que Xercos entra dans la hall, elle mit un plan en place, il lui était impossible de ne pas être rongée par la curiosité. Elle connaissait ce nom, elle en était strictement certaine mais d’où ? Il lui faudrait quelques explications.
Elle retourna auprès des gardes qui l’avaient laissée pénétrer dans la maison, elle tapota gentiment sur l’épaule de l’un des deux, un qui semblait être pas très futé et facilement charmé par les figures gracieuses.
Xercos détestait user de ses charmes mais là, elle n’avait pas le choix depuis que son plan s’était dessiné presque inconsciemment dans sa tête, elle y était liée quoi qu’il advienne. Il lui parut étrange de devoir à peine toucher l’épaule du garde pour avoir son attention, habituellement elle frappait les gens.
L’homme se retourna immédiatement et la guerrière lui servit un sourire timide munit d’un regard papillonnant. Les cils battant, son regard dépareillé firent l’effet qu’il lui fallait. Il était sous son charme à tous les coups, elle en était strictement certaine, et elle aurait bien joué avec si le temps ne lui était pas compté.

« - Je suis la marquise de Boxtel, permettez moi de vous demander un service mon beau !
- Madame la marquise … je vous écoute !
- Bien, dès lors qu’un certain Ysmir Jirachi passera devant vous, il sera accompagné surement, demandez lui de me rejoindre dans un salon je vous prie. Ne lui dites pas mon identité surtout pas, c’est une surprise cela fait tellement longtemps que je ne l’ai pas vu ! Vous pourriez faire cela pour moi ?
- C’est évident madame …
- Excellent, et qu’il vienne seul. »

La dernière phrase de la guerrière fut prononcée sur un ton qu’il ne valait mieux pas contredire tant il était froid. Le garde avala sa salive de travers et la regarda mettre un billet dans sa poche de costume avec étonnement. Xercos savait à la perfection que n’importe quel service se paye, quel qu’il soit. Puis elle partit dans la direction opposée cherchant un salon de libre situé à proximité relative de la porte d’entrée. Elle poussa la porte d’entrée et fut sous le charme elle indiqua de loin au garde que c’était ici qu’elle attendrait son invité. Il acquiesça d’un signe de tête bref. Elle sourit ravie de son intervention comme jamais elle ne l’avait été.
La porte était assez lourde et la pièce assez sombre elle prit une chandelle qu’elle trouva non loin de là et éclaira la pièce. Une merveille, le maitre des lieux avait beaucoup de chance d’être propriétaire d’un tel endroit. Il y avait deux bureaux et quelques fauteuils pour le bon confort des convives. La pièce était richement décorée, Xercos ne put s’empêcher d’admirer l’étoffe des rideaux lourds et sombres tirés cachant la fenêtre qui donnait sur le jardin en haussant les épaules avec lassitude, elle frôla les rideaux et en fit enrouler un bout autour de son bras, il se détacha du reste du rideau mais de son bras gauche, l’humaine remit en place le rideau. Elle avait volé un petit bout de rideau sans pour autant que cela ne puisse se remarquer. Ravie, elle continua son inspection de la salle, à l’opposée de la porte par laquelle elle venait d’entrer, elle remarqua une petite incisure dans le mur, une porte dérobée probablement, pour les domestiques, cela ne faisait aucun doute.
La curiosité la gagnait de plus en plus, il risquait d’entrer d’une seconde à l’autre mais elle voulait voir où cela pouvait la mener.
Finalement elle tira la porte qui sans protestation s’ouvrit et donna une ouverture sur un long couloir éclairé de torches. Lugubre. Sublime.
Les yeux pétillants, Xercos s’aventura dans ce couloir. Elle marcha quelques mètres, monta des escaliers après avoir du choisir entre ces escaliers ou continuer sur le même étage et une sortie assez rapide surement. Les escaliers n’étaient pas très longs et firent déboucher la jeune femme à une porte, un sourire s’étira sur ses lèvres et elle ouvrit la porte. Sortant sa tête avec curiosité sur un couloir aussi pompeux que la salle d’en bas, Xercos voulut retourner à l’endroit où elle avait convié Jirachi. Mais c’est à ce moment là que des pas se firent entendre et, elle vit, pas très loin passer la danseuse accompagnée de quelqu’un qu’elle ne réussit à identifier montant à un autre étage.
Un dilemme s’imposa alors à la tueuse, suivre son instinct et alors la danseuse, ou écouter la curiosité qui rongeait son cœur et qui lui disait de redescendre les escaliers. Quand la danseuse disparut, son sang ne fit qu’un tour et elle sortit dans le couloir, les oreilles à l’affut, les yeux partout, la guerrière tel un chat se faufila dans la discrétion la plus total derrière des plantes, se cachant dès que possible derrière de grands piliers de marbre, des portes, peu lui importait, elle courait, montait les escaliers ne perdant pas de vue ceux qu’elle suivait.
Là, ils étaient arrivés. La danseuse entra dans un salon qui semblait être privé et le garde repartit. La porte se referma quelques pas plus loin, et l’humaine n’avait d’autre choix que de rencontrer le garde. Elle se redressa alors, fit l’innocente tant bien que mal en ayant un regard fuyant et impressionné, lorsqu’ils se foncèrent dedans à l’angle du couloir et des escaliers, la prétendue marquise poussa un léger cri de surprise, le garde parut aussi surpris qu’elle mais se contint de crier. Sur un ton aussi surpris que dur il lui dit :

« - Vous n’avez pas le droit d’être ici madame. Ce sont les quartiers privés. Je vous demanderais de bien vouloir descendre rejoindre les autres convives au rez-de-chaussée.
- Allons, mon bon ami, je souhaite m’entretenir avec la maitre des lieux, je sais que je peux le trouver pas très loin d’ici …
- Il vous recevra en tant voulu, descendez je vous prie, ou bien je devrais vous forcer à descendre, croyez moi. »

Xercos, à court de patience frappa aussi vite qu’un serpent dans la figure du garde, il se prit à deux mains le nez à cause de la douleur et jeta un regard apeuré en direction de la guerrière qui, manquant de temps frappa de nouveau et rendit inconscient le garde, il continuait à saigner du nez et un léger bleu commençait à apparaitre au niveau de son cou.
Le temps courait à une vitesse folle, elle repéra la porte par laquelle était entrée la danseuse quelques minutes auparavant. Elle s’en approcha jetant des coups d’œil de temps à autre au garde par terre, les pas légers elle tendit l’oreille et entendit quelques rires, des cris étouffés ? il y avait plusieurs hommes dans ce salon, c’était impossible de faire autant de bruit alors qu’il n’est censé y avoir que deux personnes.
Son plan se trouva quelque peu changé. Xercos voulait retourner auprès du garde pour le cacher dans une chambre non loin de là quand elle entendit un nouveau cri, cette fois-ci pas de doute, c’était un cri qui ne lui était pas inconnu. Toutes les femmes crient de la même manière dans certains cas précis. Elle courut vers le garde, lui mit un coup de poignard dans la jugulaire et finalement se décida à le changer de place quand même, si elle devait se battre il y aurait du chahut et la garde d'en bas n'allait pas tarder à venir. Elle souleva l'homme avec difficulté et le tira jusqu'à la porte la plus proche, qui par chance était ouverte, elle le tira à l'intérieur soufflant de l'effort produit. Quel poids cet homme c'était fou, pourtant il n'en avait pas la carrure. Elle décida de se laisser un court instant de répit, là il fallait qu'elle reprenne des forces en urgence. La porte était entre-ouverte, la chambre sombre mais les traces de sang allaient mener en tout chacun jusqu'à elle si elle restait trop longtemps par ici. Elle prit une carafe d'eau près de la table de chevet se servit un verre d'eau avant de retourner à la porte. Un grand fracas la fit sursauter.

Ysmir examina pendant un moment la pièce. Personne, étrange, un peu trop étrange.
Il laissa son Don se répandre. Il ressentit les battements plus ou moins lointains et excités des invités de la fête. Mais il ressentit aussi, et surtout, un autre battement, très calme, presque assez calme pour lui échapper.
Toutefois dès qu'il l'eut repéré il se remit à battre rapidement, très rapidement. Il s'était mis à bouger, très vite.

Ysmir effectua un saut en arrière et atterrit sur une table dont il répandit ce qui la recouvrait au sol. Il sentit également un dague lui siffler à l'oreille et s'enfoncer dans le bois derrière lui.
Puis il le discerna. Un elfe, grand, les cheveux longs et brandissant un grand sabre d'acier au dessus de sa tête. Il avait environ une seconde avant de mourir. Il réagit en neufs dixièmes. Il fit une roulade sur le côté, laissant l'arme fendre en deux la fragile table de bois précieux.
Et lui n'avait que deux dagues pour faire face à ça, il n'avait même pas pu emporter son katana. Il n'avait quasiment aucune chance, à moins que...

-Je trouve qu'il fait un peu sombre ici, éclairons la scène.

Il ferma aussitôt les yeux et ouvrit sa main droite d'où émanât instantanément une intense lumière qui éclaira chaque recoin du salon et aveugla son adversaire.
Il utilisa son Don pour repérer son ennemi, un battement rapide, un peu irrégulier, discordant. Il dégaina l'une de ses dagues et la lança d'un geste expert en direction du bruit sourd. Il entendit le coeur s'accélérer, il avait du toucher une artère ou une veine.
Il dégaina et lança la deuxième dague, et cette fois le bruit disparut pour de bon.
Il diminua alors l'intensité de la lumière et pu ouvrir les yeux.
Le cadavre de l'elfe gisait contre une étagère, une dague enfoncé dans le ventre et l'autre dans le coeur.
Ysmir récupéra les deux armes ainsi que le sabre long et une clé, sans doute celle de la porte.

Il s'approcha de celle-ci et y colla son oreille. Il réussit à entendre les bribes d'une conversation entre le garde de tout à l'heure et quelqu'un d'autre.

-...est mort ?
-Je ne sais pas, j'ai juste entendu quelques bruits de combats, très brefs.

L'évidence se révélait : il était tombé dans un piège.
Désormais finis la discrétion, place à la mort sur commande.

Il espionna les deux personnes à l'aide du Don. L'une d'elle était parfaitement normale, la situation ne devait pas l'intimider. L'autre était bien plus nerveuse, stressée. Il inséra la clé dans la serrure et déverrouilla le mécanisme. Il ouvrit doucement la porte.
Il identifia rapidement ses deux nouveaux adversaires. Un garde et un homme d'âge mur, mais au corps très bien bâtis, surement le chef des gardes. Et apparemment le stressé, ce qui était étonnant.
Les deux eurent tout d'abord une expression étonné mais se reprirent bien vite.

Le garde tenta de porter sa main à l'épée mais une mouvement de fauche rapide lui décolla la tête des épaules et il s'effondra quasiment sans bruit, il ne portait que peu de ferraille.
Le chef avait saisit un épais chandelier et semblait bien essayé de se défendre un minimum.
Ysmir ne cilla pas et fit glisser son épée entre deux des branches et la planta dans un meuble derrière.
Sans qu'il ne puisse réagir il déclencha un mécanisme secret dans son index gauche qui déplia instantanément une pique de cinq centimètres au bout de celui-ci. Il passa rapidement sa main gauche derrière la nuque de son adversaire et y enfonça la pique d'un coup sec, entre deux vertèbres.
Le chef ne laissa qu'échapper une léger râle d'agonie quand sa moelle épinière fut sectionnée. Et il s'effondra également.

Pas plus de cinq minutes s'étaient écoulés depuis son entrée dans le salon.
Il avait désormais une dizaine de minutes avant que les gardes ne soient tous rameutés. Il en avait toutes besoin.

Il commença à progresser dans les couloirs très rapidement, écartant par sa seule allure rigide et froide les nobles et serviteurs. Et ceux qui ne s'écartaient pas finissaient à terre, dans un fauteuil dans le meilleur des cas.
Il arriva finalement à l'endroit souhaité, une galerie déserte sur la face ouest du manoir.
Il ouvrit une fenêtre qui donnait sur une rue secondaire et se servit d'un meuble pour atteindre le rebord extérieur de la fenêtre. Il tâtonna un peu avant de sentir un épais sac de toile sous ses doigts.
Il le tira à lui, manquant l'échapper dans le vide.

Une fois de nouveau sur le sol bien stable, il sortit du sac son équipements complet : ses pièce d'armure, ses bottes, son gant métallique additionnel, la lame d'avant-bras pour son gantelet gauche, son arc à double encoche, sa double lame et son katana.
Il retira ses vêtements de parade pour révéler la combinaison noire souple qu'il referma sur tous les bouts de peau visible.
Une fois tout cela enfilé il glissa sur ses yeux son masque d'obsidienne, le rendant maintenant inidentifiable, même s'il se passa cette fois de sa cape et de sa capuche habituelles.
Il changea également les dernières phalanges de son gant gauche, optant pour des doigts dotés de griffes coupantes comme du rasoir et de pointe au niveaux des articulations. De quoi se passer d'armes, au cas où.
Une fois équipé il rangea ses affaires civiles dans le sac qu'il reposa sur le rebord de la fenêtre.
Puis il se remit en route, direction le bureau de Fernanzz.

Il y arriva rapidement, par des couloirs déserts, percevant parfois quelques râles de plaisir provenant des salons privés.
En tournant à l'angle du couloir où se situait le bureau, il fut aperçue par un garde en poste. Celui-ci ne mit pas longtemps à comprendre ce qui se passerait s'il était rattrapé et il courut vers la porte du bureau.
Ysmir dégaina son arc et une flèche, l'encocha rapidement, visa et relâcha la corde, un poil trop tard.
La flèche vint s'enfoncer dans le bois de la porte que l'homme venait d'ouvrir, ce qui le convainquit encore plus que rester là n'était définitivement pas une bonne idée.
Il rentre donc rapidement dans le bureau en claquant la porte.
Ysmir s'en approcha lentement, laissant son Don l'examiner. Il perçut le battement de coeur complètement anarchique, survolté. La peur, il la connaissait tellement. Le garde n'avait fait qu'une erreur, il était resté derrière ce qu'il croyait être une protection.

Parvenue devant la porte du bureau, très jolie, très travaillé mais terriblement fragile également. Il prépara son poing, resserrant les doigts au maximum, avant de donner un uppercut puissant dans la cloison de bois qui vola en éclat, juste à côté de la tête du fuyard. Il ouvrit les doigts et lui saisit le visage à tâtons, sentant les chairs lacérées par les griffes du gant.
Il perçut également un coup porté, surement une épée, mais le métal tint bon.

Ysmir tira un grand coup sur la tête, la tordant dans un angle anormal et arrachant une quantité de chair et de peau assez incroyable.
Il secoua négligemment sa main pour la débarrasser des restes de l'humain, avant de donner un magistral coup de pied dans la porte qui vola en éclat. Avant même que les échardes ne retombent il estima ses ennemis grâce au Don. Une dizaine d'hommes, et parmi eux surement sa cible.

Il dégaina sa double lame et rentra dans la pièce, le massacre allait commencer.

La colère remplaça ma peur je devais faire quelque chose sinon je pouvais dire adieu à ma virginité. Ces hommes étaient déterminé à faire de moi leur souffre douleur et leur plaisir de la soirée, je ne les laisserai pas faire. Ayant reprit mes esprits et mon courage, je me débattai aussi vif qu'un tigre et frappa de toute mes forces, je réussi à me dégager mais la plus grosse erreur de l'un de ces hommes c'est d'avoir déchiré le buste de ma plus belle robe laissant entrevoir le haut de ma poitrine heureusement que j'ai mis un corset en dessous mais ils avaient le privilège de voir ma poitrine mais malheureusement pour eux c'est la dernière chose qu'ils verront, bien sûr je n'aimais pas utiliser la violence mais là s'en était trop, ils ont voulut abuser de moi et pour coronner le tous ils avaient abîmé ma plus belle toilette. Le vent commençait à se soulever autour de moi, mes cheveux virevoltait mais avant que je n'ai pu faire quoi que se soit, la porte explosa et un homme apparut, fait étrange cette personne ne m'était guère inconnu, sa silouhette m'était familière pourtant ses vêtements ne me disait rien. Il semblait être ici pour une raison bien précise, je le voyait dans ses yeux le reste de son visage étant cachait c'est la seule chose que je pouvais voir, un regard emplit de colère, de détermination et de tuerie, c'était bien le mot.

L'un des hommes voulant montrer son courage voulut l'attaquer mais j'utilisai mon pouvoir et le fit valser contre un mur où il tomba à terre dans un bruit sourd. Je me dirigeai vers cet homme ne sâchant pas si je faisais bien mais je ne pouvais pas le laisser faire, ces individus étaient à moi, je voulais leur faire payer l'acte qu'ils avaient éssayé de me faire subir.

- Je ne sais pas qui vous êtes mais ils sont à moi puis me tournant vers eux je vais vous apprendre à vouloir violenter une jeune femme et surtout de lui déchirer sa plus belle toilette.

La danse avait ses avantages c'est que ces mouvements ressemblaient parfois à un combat, marchant vers ces hommes je les frappais les uns après les autres, ils se demandaient ce qu'il se passait.

- Toi! Ca c'est pour avoir déchirer mon buste! Et toi! Pour avoir touché ma poitrine! Et toi pour avoir touché mes cuisses! Bandes de pervers et de lâche!

Ma colère grandissait de plus en plus et mon pouvoir également, une sorte de mini tornade venait d'apparaître, j'étais dans son centre tous ce qui nous entouré volait contre les murs. Malgré que je prêtai mon attention à ce que je faisai, cet homme dont la silhouette m'était familière accaparé mon esprit puis comme dans un déclic m'approchant de lui, je lui murmurai pour que juste lui ne l'entende.

- Ysmir ? C'est toi ?

Ysmir fut surpris, c'était le moins qu'on puisse dire. Déjà il découvrit l'ampleur de la scène, une dizaine de nobles s'apprêtant à violer Amara. Il s'apprêtait à tous les tuer lorsqu'elle se redressa et les entama une danse de combat assez efficace, faut dire aussi que les nobles ne savaient pas se battre, un détail qui aide.
Il n'arrivait toujours pas à comprendre comment elle s'était retrouvé là et comment elle arrivait à mettre à terre autant d'homme en si peu de temps. Il égorgea distraitement deux hommes qui avaient essayé de passer à côté de lui pour fuir et en empala un troisième qui avait eu la mauvaise idée d'essayer de l'attaquer.

Une fois sa danse finit Amara s'approcha de lui et murmura son nom, simplement son nom.
En fait il s'en foutait presque, tout occupé qu'il était à écouter s'approcher les battements de coeur des gardes ayant entendus des bruits de combats. Sept gardes. Sept cadavres de plus dans environ 30 secondes.
Il posa un doigt sur les lèvres de Amara, et s'écarta d'elle tout en dégainant son arc et en armant deux flèches. Il se retourna vers la porte, muscles tendus. Quelques secondes plus tard deux gardes firent éruption devant la porte. Les deux flèches partirent à un centième de seconde d'intervalle et allèrent se ficher chacune dans la gorge de leur cible.
Il réarma deux flèches le temps que le reste des gardes n'arrivent face à la porte. Cette fois les deux flèches partirent en même temps, plus le temps.
La première transperça la tête du garde le plus proche et l'autre s'enfonça dans l'épaule de son compère situé juste derrière. Deux de plus, encore trois.
Il jeta son arc au sol, dans les pieds d'un garde qui essaya tant bien que mal de l'éviter en pensant avoir affaire à un danger.
Malheureusement pour lui l'esquive qu'il venait de faire permit à Ysmir de lui enfoncer son katana dans la tempe. De sa double lame il para un coup d'épée bâtarde manié par un garde. Il effectua un autre mouvement tournant pour sortir de la trajectoire d'une lance et décocha un coup de pied dans la mâchoire de celui-ci avant de lui plonger dessus et de lui enfoncer son katana en plein coeur.
Il se redressa juste à temps pour éviter un coup vertical du dernier garde encore debout.

Les deux adversaires se mirent face à face, chacun en garde, prêt à repousser l'attaque de l'autre. Ysmir avait affaire à un professionnel, ça se voyait. Et il n'aurait aucun avantage à utiliser ses deux armes, il rengaina donc sa double lame.
Le garde, croyant voir une ouverture, plongea lame en avant pour essayer de lui transpercer le flanc. Ysmir saisit alors l'épée de la main gauche, protégée par le gant métallique et lui planta son katana dans le dos, entre deux côtes. Pas si doué finalement.

Une fois tous mis hors d'état de nuire il fit la tournée de la pièce et acheva tous les blessés ou assommés. Une fois sa macabre tâche accompli il monta sur le rebord de la fenêtre du bureau et se retourna vers Amara. Il se laissa alors tomber dans le vide.

Je rougis lorsqu'Ysmir posa un de ses doigts sur mes lèvres, je ne m'attendais pas à ce genre réaction, j'assistai au spectable, Ysmir tuait tous ceux qui étaient sur son passage, tout n'étant que sang et de soupir de douleur cela ne me dégoutait pas étant donné que j'ai assisté au meurtre de mes parents. Mais voir cet homme qui s'était montré en véritable gentlemen se transformer en un tueur sans pitié me paralysa sur place non de peur mais de surprise. Comment aurai-je pu m'attendre à ça. Les apparences sont trompeuses, mon père avait bien raison mais Ysmir ne me faisait pas peur au contraire, cet aspect de personnalité m'attiré beaucoup, je me demandai s'il n'y avait pas quelque chose chez moi qui clochait, être attiré par un meurtrier. Pourquoi suis-je toujours attiré par les personnes qu'il ne faut pas ? Jamais je n'aurai de réponse à cette question.

Je vis Ysmir se jeter dans le vide, j'accouru à la fenêtre et regarda par tout, je ne voyais rien à par l'obsucurité, j'étais très inquiète à son sujet. Avait-il croisé d'autre garde ? Je ne savais pas mais ce que je voulais c'était savoir si tout allait bien pour lui, il s'était montré si gentil envers moi mais au fond je me demande si ce n'était pas une couverture pour ne pas se faire remarquer.

J'entendis des pas précipité au loin et des voix fortes d'hommes sûrement d'autres gardes de cette maison, je ne pouvais pas rester ici, je fis un signe de tête à Shihara, me concentrant très fort sur ma magie de l'air, je sautai à mon tour par la fenêtre, Shihara se contrait lui aussi pour me prêter un peu de sa magie, j'attéris en douceur sur le sol somme une feuille qui tombe d'un arbre. J'osai jeter un coup d'oeil vers la fenêtre par laquelle j'avais sauté et je vis l'un des gardes regarder par celle-ci, j'allais ma cacher dans un buisson non loin de là, attendant que ce dernier veuille bien s'en aller. Pendant ce temps, je m'arrangeai un peu, le haut de ma robe était déchiré, on y voyait ma fine brassière qui maintenait ma poitrine, une fois cela fait, je pouvais sortir et m'enfuir vers la ville où plutôt à la recherche d'Ysmir, je m'inquiétai beaucoup pour lui.

Je ne savais pas exactement où j'allais mais temps que j'étais loin de cette afreuse demeure tout irait bien pourtant j'entendis des pas précipité, je me cachais dans une ruelle regardant qui cela pouvait bien être, je voyai les autre passant déboussolé et effrayé par cette scène, c'était les gardes de la demeure. Il était à la recherche de ceux qui avait fait ce carnage et je n'étais pas totalement innocente à cela.

Il valait mieux pour moi de fuir et de me faire oublier, ne sâchant pas où j'allais exactement, je courai puis j'entendis une porte s'ouvrir, je sentis quelque chose m'agripper le bras, la pression me fit fermer les yeux de douleur puis je les rouvris.

- Ysmir ?

Ysmir se rattrapa au rebord d'une fenêtre juste en dessous lors de sa chute et pénétra rapidement par celle-ci. Il se retrouva dans une partie du manoir destiné au domestique. Il la traversa le plus vite possible et atteignit une fenêtre qui se situait de l'autre côté de la bâtisse. Il l'ouvrit rapidement et s'y glissa avant d'escalader la façade de manière souple et rapide. Il réussit à atteindre son sac camouflé rapidement.
A partir de là il pouvait souffler un peu, les gardes le chercheraient en priorité dans les rues populeuses du côté ouest du manoir, alors même qu'il passerait tranquillement le reste de la nuit dans une quelconque taverne. Le plan s'était déroulé comme prévu initialement, seule l'intervention d'Amara l'avait gêné mais comme il avait tué tous les nobles elle pourrait se faire passer pour innocente facilement.

Il saisit le sac à pleine main, prit quelques mètres d'élans et sauta du toit pour atterrir sur une terrasse en contrebas. Il continua sa descente acrobatique jusqu'à arriver au niveau du sol, dans une ruelle sordide et mal éclairé qui constituait l'intérieur de chaque pâtée de maison, comme dans tous les quartiers de la Ville ou d'une autre.

Trois hommes vêtues de noir s'y trouvaient, des morceaux de tissus de la même couleur cachant leur visage. Ils regardèrent sans surprise le tueur atterrir près d'eux. L'homme le plus petit s'approcha, un autre sac dans les mains.

-Tenez, voici le matériel que vous avez demandé, faites en ce que vous voulez son propriétaire n'aura jamais l'occasion de venir le réclamer.
-Je croyais avoir demander à ce qu'on ne tue pas pour les avoir.
-On a pas tué, on les a trouvé sur un cadavre dans les souterrains, surement mort des suites d'une petite combine avec un gang ou autre.
-Jamais les gangs des souterrains n'oseraient tuer un rôdeur professionnel.
-Avant non, mais ça commence à s'organiser la dessus, on parle notamment d'un certain Railim.
-Mouais, si vous le dites, on est pas là pour taper la causette de toute façon. Tenez.

Ysmir leur tendit son sac que le petit récupéra tout en lui donnant celui qu'il portait. Le tueur fit signe à un grand gaillard de s'approcher. Celui-ci s'exécuta tout en ouvrant grand le sac vide qu'il tenait à la main. Ysmir détacha une à une les plaques d'armures qui le protégeaient et les posa dans le sac. Il détacha également sa double lame qu'il posa sur le tas d'armures et sa cape qu'il déposa sur le tout.
Il enleva ses protections d'avant-bras, la lame additionnelle de son gantelet, ses dagues, son katana, son arc double et son carquois mais ne les rangea pas dans le sac.

Il ouvrit rapidement le sac que lui avait remis le petit. Il en sortit un vêtement de cuir frappé des armoiries des rôdeurs, deux épées entrecroisés derrière une tête de vouivre, des protections de cuir destinées aux jambes, une ceinture aux multiples poches et un ensemble de cape et capuche là aussi aux emblèmes des rôdeurs. Il enfila le tout.
Il rattacha les protections d'avant-bras et la lame additionnelle. Il passa ses deux dagues et son katana à la ceinture avant d'attacher son carquois et son arc dans son dos.
Il avait gardé son masque tout le long.

-Alors ?
-Aucun garde de cette cité ne serait capable de voir la différence, les rôdeurs n'y exercent que peu. Par contre si l'un de vos ''confrères'' rôdeurs ou quelqu'un d'autre connaissant bien l'ordre des rôdeurs vous remarque ça risque de pas passer.
-Pour ça que je garde autant d'armes en même temps, même si je suis reconnue il devront se dépasser pour m'arrêter. Vous vous rappelez ou amenez mes deux paquets ?
-Bien sur, dans Darva, rue des Joyeux Pendus, au sous-sol du bâtiment le plus haut, on les laisse tomber dans le puit d'aération.
-Je vous rappelle que je connais par coeur le contenu de ces paquets, si un seul truc manque, je vous éventre tous.
-Vous en faites pas pour ça, on est pas suicidaire, et si on avait pour habitude de voler les marchandises pensez vraiment qu'on serait encore en vie.
-Non, évidemment, mais on est jamais trop prudent, maintenant filez.

Ysmir regarda les contrebandiers partirent avec ses affaires. Il avait du mal à leur faire confiance mais c'était impératif à la réussite de la mission. Maintenant plus qu'à attendre le matin, caché sous son déguisement de rôdeur, les fameux chasseur de monstre, avant de regagner Darva et sa planque où l'attendrait tout son équipement.
Bref, rien de bien compliqué.
Il enleva son masque et l'accrocha à sa ceinture, dans son dos. La cape empêcherait normalement qu'il ne soir visible et au pire il pourrait toujours trouver quelques chose à raconter si un des gardes de la demeure l'interrogeait sur cet objet insolite. Il retira également ses phalanges griffus de son gantelet pour les remplacer par des doigt normaux.

Il se mit en route en direction de la taverne la plus proche. Il commença à progresser dans la ruelle quand il aperçut au bout de celle-ci une silhouette qu'il connaissait bien. C'était Amara. Mais pourquoi cette danseuse n'était-elle pas resté tétanisé dans la pièce du massacre comme n'importe quelle femme moyenne ? Enfin bref il n'avait pas le temps de s'interroger là-dessus.
Il la vit reprendre son chemin en s'avançant vers lui. Il avisa rapidement une porte sur le côté, l'ouvrit et y pénétra avant de la refermer derrière lui. Ce n'était en fait qu'une sorte de jardin, si tant est que le bourbier sans nom qu'il voyait pouvait décemment recevoir le titre de jardin. Il songea à rester ici le temps que la danseuse passe et arrêter de se soucier d'elle, mais il devait bien reconnaître qu'elle lui plaisait, et il ne dirait pas nom à passer sa nuit en sa compagnie. Mais il ne fallait pas qu'elle attire l'attention d'éventuel poursuivants.

Il guetta donc son battement de coeur, et dès qu'elle eut dépassé la porte il l'ouvrit, lui saisit le bras avant de l'attirer contre lui tout en fermant la porte. Dès que la porte fut refermé il lui plaqua une main sur la bouche tout en lui murmurant à l'oreille.

-Calme toi, s'il te plait.

Dans le même temps il étendait son Don pour détecter d'éventuel poursuivants.

J'étais soulagée de voir qu'Ysmir avait réussit à s'enfuir sain et sauf de la demeure mais jamais je n'aurai imaginé que ce dernier était en faite un assassin, lui, qui s'était montré si gentlemen envers comment aurai-je pu imaginer cela ne serait-ce qu'un instant, vu la manière dont il s'était comporté je croyai quil était un noble fort sympathique. Les apparences sont trompeuse mais même malgré ce qu'il avait fait à ses hommes, je n'avais pas peur de lui, ce qui m'éffrayait le plus c'était ces gardes qui nous recherchaent, étant donné que j'avais fuie moi aussi cette demeure, j'allais être suspecter également du massacre.

Je regardai Ysmir écoutant ces paroles me demandant de me calmer, je fermais les yeux respirant profondément pour arrêter les battement incessant de peur de mon coeur qui se calma quelque seconde plus tard, lentement d'un geste doux, j'enlevai sa main qui était toujours plaquait sur ma bouche puis je dis d'un ton calme et bas.

- Je suis contente de te voir, je me suis inquiétée pour toi.

Je le regardai, il m'avait l'air un peu surprit par mes paroles peut-être se demandait-il pourquoi je serai inquiète pour lui après ce que j'avais vu ? Même si je suis une danseuse, je connais assez bien ce monde là, j'ai croisé des êtres de tout genre lors de mes voyages et je ne suis pas si effrayé que cela, c'est que j'admet que ce qui s'était passé plus tôt avec ces hommes essayant de me violer m'a beaucoup effrayé mais surtout mise en colère. Pourquoi était-je toujours la cible de ce genre d'individu? Ca commencé vraiment à m'exaspérer. Je remis mon petit gilet de soie afin de cacher ma brassière qui laissait apercevoir la naissance de ma poitrine rougissant un peu qu'Ysmir ait pu la voir.

Shihara se posa sur la branche d'un arbre me contactant par télépathie pour dire que la voie était libre, je regardai Ysmir qui avait plongé son regard dans le mien. Le rouge me monta aux joues ne m'était pas aperçut qu'il me regardait depuis un moment.

- La voie est libre mais on ferait mieux de rester ici, c'est trop tôt pour s'en aller.

Puis je repris en évitant de croiser son regard.

- J'étais tellement inquiète à ton sujet que je t'ai suivis.

Ysmir entendit le coeur d'Amara se calmer doucement, revenir à un rythme doux et lent. Une fois qu'il soit sur qu'elle était calme il accepta de retirer sa main.

-Je suis contente de te voir, je me suis inquiétée pour toi.

Donc c'était elle qui s'inquiétait. Cette jeune femme avait vraiment quelque chose pas banale. Elle se promenait la robe déchirée dans des ruelles sombres, à une heure avancée de la nuit, avec les gardes d'une demeure entière à ses trousses et elle s'inquiétait pour lui, lui qu'elle avait vu massacrer impitoyablement une quinzaine d'hommes sans sourciller ou sans même sembler se donner le moindre mal.
Faudrait qu'elle revoie son système de priorité, parce que là.

Il se surprit à contempler ses deux yeux verts pendant de longues minutes. Elle aussi le remarqua et rougit aussitôt. Attachante, elle était vraiment attachante.

-La voie est libre mais on ferait mieux de rester ici, c'est trop tôt pour s'en aller.

Non mais, c'était lui ou elle le tueur recherché par quasiment toutes les milices ? Pas qu'il était vexé, mais se faire donner des cours sur la façon d'être discret par une jeune danseuse dont ce n'était de toute évidence pas le point fort, ça le mettait légèrement en rogne.

-Non, si la voie est libre le mieux c'est d'y aller tout de suite et rejoindre un lieu fréquenté où l'on pourra se perdre dans la foule. Si l'on reste ici et que par hasard l'un des gardes nous trouve on est quasiment repéré à coup sur. Enfin toi, moi ils auraient beaucoup de mal à me reconnaître.
Mais... pourquoi m'as-tu suivis ? Si tu étais restée tu n'aurais pas été soupçonnée, j'avais blessés tous les cadavres.

Elle détourna la tête.

-J'étais tellement inquiète à ton sujet que je t'ai suivis.
-Il ne fallait pas, je n'ai absolument rien à craindre, toi par contre c'est une autre affaire.

Il lui prit délicatement le menton et tourna sa tête pour que leur regard se croise à nouveau.

-Mais dis-moi, tu n'as pas peur, absolument pas peur ?

De son autre main il dégaina une dague, rapide comme l'éclair et la plaça sur la gorge d'Amara.

-Tu te retrouve ici, dans une ruelle sombre éloignée de tout en compagnie d'un tueur sanguinaire que tu es la seul à pouvoir identifier auprès des autorités et tu n'as pas du tout peur ?

Je ne bronchai pas quand il me mit sa dague sous ma gorge, j'avais déjà assisté à l'assassinat de mes parents, les armes, les assassins, les hommes de toutes espèces ne me faisaient plus peur, ce qui me faisait peur c'était ma faiblesse physique, en tant que femme face à un homme je ne faisais pas le poids.

- Peur de toi ? Pourquoi ? Si tu es la mort alors je fus bien heureuse d'avoir passé de si agréable instant en ta compagnie.

Je fixai son regard, ne montrant aucune peur dans ses actes, la mort ne m'effrayé en aucun cas, tout le monde finit par mourir un jour c'est ainsi. Nous naissons, nous vivons et nous mourrons. C'est la vie, notre destin, pourquoi serai-je effrayé, si mon heure était arrvé alors je l'affronterai avec le sourire.

- Si tu dois me tuer parce que je connais ton visage alors fais-le.

Je levai ma tête pour mettre ma gorge en évidence afin qu'il puisse sans difficulté la trancher, je ne savais pas s'il allait le faire ou pas. Mes yeux était fermés, un léger sourire apparut sur mon visage, j'étais prête à subir le sort qu'il me réservait. Après tout personne ne sais ce qui se passe dans la tête d'un assassin et pas après ce que j'ai vu de lui. L'instant d'avant il était un gentleman parlant de tout et de rien avec moi et l'instant d'après c'était un assassin sans pitié tuant ses cibles sans se poser aucunes questions.

Toujours les yeux fermé gardant la même pose, je lui dis.

- Si tu dois me tuer accorde-moi au moins un baiser comme ça je pourrai m'en aller en connaissant le gout d'un premier baisé même si c'est avec la Mort.

Je finissai cette phrase dans un sourire paisible et tranquille. Pourquoi avoir peur de la mort, je n'ai rien à me reprocher, je n'ai jamais fait de mal dans ma vie, je partirai avec la conscience tranquille.

Ysmir n'en revenait pas, elle n'avait absolument pas peur de la mort. Soit elle était folle, soit elle était sous 'emprise de produits stupéfiants, soit il lui plaisait énormément. Il va sans dire qu'il espérait que la troisième option était celle qu'il préférait.

Il rabaissa sa main et rengaina sa dague.

-Je ne vais pas te tuer, même si il le faudrait pour garantir ma sécurité et ma tranquillité. Toutefois...

Il rapprocha son visage à quelques centimètres d'Amara, ses yeux plongés dans les siens.

-Ta demande reste d'actualité.

Il l'embrassa alors, délicatement, sensiblement, amoureusement, goûtant au parfum exquis de ses lèvres.

[C'est nul et c'est court je sais mais j'avais vraiment pas d'inspiration]

C'est vrai qu'Ysmir avait un charme qui ne me laissait pas indifférente, depuis mon plus jeune âge j'étais attiré par le danger et les mavais garçons. Je n'y pouvais rien c'était ainsi et d'après ce que je savais mon père n'a pas était un ange dans sa jeunesse d'après ma mère, c'était de ma famille apparemment j'avais hérité ça de ma mère et cela ne me gênait pas, c'est que le danger était plus attrayant que la monotomie.

Ecoutant les paroles d'Ysimir complètement sous le charme de savoix, je compris qu'importe le motif, il ne me tuerai pas. Est-ce que je ne le laissais pas si indifférents à mes charmes ? Ca reste à voir. Même si c'est moi qui lui avait demandé, je fus surpise par son baiser, je pensais qu'il allait sortir une petite moquerie, ses lèvre portait la marque de l'interdit, le gout d'un fruit que seul les Dieux pourraient gouter, je me laissai aller répondant tout aussi sagement à ce baiser l'entourant de mes bras fins et quelques peu tremblants. Même si mon premier baiser était avec un assassin mais un assassin pas comme les autres, je dois me l'avouer, ce baiser était comme dans un rêve, peut-être suis-je trop sensible à ce genre de chose.

J'écartai ma tête sans retirer mes bras qui l'enlaçaient toujours, le fixant de mon regard vert remplit d'étoiles en ce moment, j'avais l'imprssion que la terre allait se dérober sous nos pieds.

- Tu me laisse pas indifférent mais est-ce la même chose pour toi ?

Est-ce moi qui vient de dire cela, c'est pas dans mes habitude ça, je sentis mes joues chauffaient, elles étaient sûrement aussi rouges que des tomates exposées au soleil. Je baissai ma tête pour cacher cette gêne provoqué par mes propres paroles. J'espère qu'il ne sera pas effrayé par ce que je viens de dire.

[Pas grave, ça m'arrive aussi de ne pas avoir d'inspiration, t'en fais pas]

Ysmir eut un petit rire en voyant le visage d'Amara rougir comme une pivoine. Elle était si attachante comme ça, à rougir pour un rien.

-Et bien, je te laisse en juger par toi même.

Il se pencha pour déposer plusieurs baisers au creux de son cou. Sa peau était douce, exhalait un parfum exotique particulièrement enivrant. Ysmir laissait ses mains lui caresser le dos. Il pouvait ressentir sa peau à travers la fine étoffe de tissu. Son contact le remplissait de joie et de félicitude.
Il savourait la sensation de tenir contre lui ce frêle corps. A dire vrai il n'arrivait toujours pas à se dire que c'était bien elle qui avait réussi à mettre à terre tous ses agresseurs. Mais il était bien placé pour savoir que les apparences sont parfois, souvent même, trompeuses.

Comme d'habitude il ne savait pas lui même s'il l'aimait un tant soit peu ou si cela s'apparentait plus à une sorte de jeu.
Et comme d'habitude il s'en foutait complètement, seul le moment présent importait.

Il arrêta de l'embrasser et releva la tête pour la regarder d'un air tendre et un peu idiot fallait bien le dire.

Tout ces baisers sur mon cou étaient aussi plus brulant l'un que l'autre, j'avais l'impression que le sol allait se dérober sous mes pieds, c'était comme dans un rêve et pourtant c'était bien réel, cet homme me rendait de plus en plus folle. Chacunes de ces caresses, chacuns de ces baisers me faisaient pousser des petits soupirs de plaisirs. Je me demandais si ces soupirs ressortaient vraiment de ma bouche, une sensation comme celle-ci, je ne l'ai jamais connu.

Mes mains caressaient son dos de bas en haut, sa peau était fraîche et son parfum était sauvage et sucré, un parfum qui me faisait voir des étoiles dans les yeux, mes pensées étaient dans le brouillard totale, je n'écoutais plus que mon désir, un désir qui venait de s'éveiller avec lui. Lorsqu'il arrêta de me faire profiter de ces lèvres sur mon cou et que son regard se posa sur le mien, je cru que mes joues devenaient de plus en plus chaude et plus rouge aussi, mon corps lui tremblait tout entier, mon sang était devenu comme la lave d'un volcan en éruption, sa chaleur était vraiment réconfortante et très plaisante.

Je ne parvenai pas à parler, je ne faisais que le regarder, son regard ancré dans le mien.

- Pourquoi t'es-tu arrêté ? dis-je dans un murmure.