Retrouvaille Boulversante [Privé : Amara / Zwan]

Suite à cette demande, Amara sembla sous le charme. elle tremblait presque et c'était à se demander si elle allait réussir à tenir debout. Ses yeux pétillaient et un immense sourire illumina son visage. Son soleil, voilà ce qu'elle était à ses yeux. Rien que voir son visage radieux, il en était tout ébloui. Encore plus lorsqu'une pluie salée de reconnaissance et de bonheur coula tranquillement sur les joues du soleil. Elle se laissa tomber dans les bras de Zwan et le couvrit de léger baiser de bonheur.

- Oui je le veux !

Même s'il savait qu'elle l'aimait, il n'avait pu s'empêcher d'appréhender le moment où elle lui donnerait sa réponse. Ce fut donc avec un soulagement immense qu'il l'étreignit à son tour, laissant échapper par la même occasion un soupir à peine audible.
Elle l'embrassa passionnément et amoureusement. Un peu comme si ce baiser était une promesse d'avenir. Il le lui rendit avec davantage de tendresse, tandis que ses bras l'entouraient. Il était heureux, tout simplement heureux. Il était avec elle et il était heureux. Et à en juger par le sourire qu'elle avait, on pourrait même dire qu'ils étaient heureux, tout les deux.

- Je t'aime Zwan et je ferai tout pour te rendre heureux.

Moi aussi je t'aime, ma chérie. Moi aussi j'essaierai de te rendre heureuse.

Là dessus, l'assassin embrassa légèrement sa compagne. Il finit par se lever, toujours l'écrin doré en main. Il l'aida à se relever et ouvrit la petite boite avec des gestes précautionneux. Puis, il passa l'anneau sur l'annulaire d'Amara qui ne cessait de sourire. Il l'embrassa encore une fois avant de la prendre par la main et de l'entrainer à sa suite. Il murmura à son oreille d'une manière plutôt sensuelle et amusée :

Moi, modeste petit roi du royaume de ton cœur, vous demande, princesse, de bien vouloir m'accompagner dans ce modeste quartier qui parait presque minable à côté de votre splendeur éblouissante.

Ils rirent tout deux, et arpentèrent les rues du quartier du feu, main dans la main. De temps à autres, ils allaient dans la grande rue, histoire de faire le tour de quelques stands. Zwan acheta deux brioches aux pépites de chocolat et en tendit une à la danseuse. Ils s'assirent sur banc et mangèrent là, collés serrés, tout en observant les passants, perdus dans leurs pensées respectives.
Soudain, un homme plus âgé qu'eux leur fit face. Il observa intensément Zwan qui ne savait pas vraiment comment réagir. Il se contenta de l'observer à son tour, sans utiliser son fameux regard acéré. Aujourdh'ui, il avait décidé d'être gentil et de bonne humeur. Ben oui, il était avec Amara, donc bon...
Cependant, cette dernière se leva un immense sourire aux lèvres et salua l'inconnu d'une étreinte amicale, sous le regard interrogateur de l'assassin. Apparemment, elle le connaissait. Et apparemment, lui n'avait pas l'air très enthousiaste à l'idée de la voir assise à côté de Zwan...

J'avais l'impression d'être sur un nuage lorsuqe Zwan passa la bague à mon doigt, je n'arrivai pas à effecer le sourire qui étirait mes lèvres et je n'en avais pas envie du tout. Prenant ma main, Zwan et moi commençons à marcher, il me dit un petit mot qui nous fit rire tout les deux. Cette journée s'annonçait vraiment magnifique pourtant je ne sais pas pourquoi, j'avais une boule au ventre, je cachai mon pressentiment à Zwan qui souvent ce sentiment s'avérait la plupart du temps juste. Mais je me suis dis que ce n'était rien de bien grave, peut-être le surplus d'émotions de ces derniers, ça va finir par passer.

On marcha dans la grande rue, regardant par moment les stand, question de voir si quelque chose nous intéressait ou pas. Zwan acheta deux brioches aux pépites de chocolats, mon pêché mignon, je pouvais en manger des tonnes de ces brioches. ensemble, on regardait les passants comme si on espérait qu'ils découvriraient pourquoi nous étions si heureux. Puis l'un d'eux s'arrêta, je le reconnaîtra entre tous, grand, fort et musclé, encore bel homme pour son âge. Je me levai et le pris dans mes bras toute heureuse de le revoir.

- Oncle Elias comme je suis contente de te revoir.

Je pris sa main et l'amena vers Zwan pour qu'il fasse sa connaissanc et là ma boule à l'estomac s'intensifia et je ne savais toujours pas pourquoi mais la réponse ne tarda pas à venir. Je vis oncle Elias regarder d'un oeil noir Zwan. Quand oncle Elias regardait une personne comme ça, c'est sûrement qu'il ne l'aimerait jamais. Mais je m'en moquai, moi j'aimais Zwan et je m'en fichais complètement de l'avis d'oncle Zwan mais par respect j'allais lui présenter mon fiancé.

- Zwan, je te présente le meilleur ami de mon père Elias. Oncle Elias je te présente Zwan Ist'Equin mon fiancé.

Mon oncle me regarda avec un regard emplit de fureur, ce fut la première fois pour moi de le voir ainsi. Il me faisait presque peur. Il ne dit rien, d'un simple geste, il nous demanda de nous suivre, je pris la main de Zwan et on marcha à la suite d'oncle Elias. Au bout d'un petit moment, on s'arrêta dans une ruelle abandonné.

- Amara, il est hors de question que tu te maries avec cet homme.

- Et pourquoi ! Je l'aime c'est une raison suffisante non !

- Sais-tu qui il est ! C'est un assassin sans pitié. Crois-tu que je vais laisser ma nièce, la fille de mon meilleur ami sous la protection de cet homme !

- Je sais pertinement qui il est et ce qu'il fait mais toi tu ne connais que le côté assassin de Zwan ! Moi je sais qui il est réellement.

La colère s'intensifia dans le regard d'oncle Elias, il serrait ses poings au poings que s'il intensifiait la pression du sang coulerait de ces paumes. Il leva un de ses poings prêt à frapper Zwan, au dernier moment je m'interposa entre lui et Zwan et je pris le poing à sa place, en pleine machoire.

-Amara... dit oncle Elias.

Zwan m'avait rattrapé, je passai une main sur ma joue comme si en faisant ce simple geste, la douleur allait partir. Je le vais ma tête et regarda d'un air triste mon oncle. Je commençai à pleurer, je croyais qu'on Elias savait regarder au-dela des apparences mais je m'étais trompé.

- Je pensais que tu serais heureux d'apprendre que j'ai enfin trouvé le bonheur, avant de connaître Zwan j'étais perdu dans mon passé faisant semblant d'être heureuse mais il m'a rendu bien plus heureuse que je ne l'aurais imaginé. Alors je t'en pris accepte mon choix et pour information papa n'était pas non plus un enfant de choeur.

- Ah oui et que sais-tu de cela !

- C'est lui qui me l'a dit qu'avant d'être lanceurs de couteaux, il était mercenaire et toi aussi d'ailleurs. Qu'importe ce que tu feras, rien ne pourra m'empêcher d'épouser l'homme que j'aime.

Amara serra l'homme dans ses bras, l'air heureuse de le retrouver. Peut-être était-ce un ami proche ? Parce qu'elle avait bien dit qu'elle n'avait pas de famille... Cette histoire devenait flou, pour Zwan. Mais bon, il allait tout de même rester aimable et courtois, sachant que, étant fiancé à la danseuse, il devait respecter ses amis et ses choix. Le jeune homme entendit vaguement -de loin- le mot "oncle". Mais elle n'avait pas de famille ! Assistait-il à de retrouvailles familiales ? Non, sans doute pas. La jeune femme était très émotive, et si ça avait été un membre de sa famille, elle se serait sans doute mise à pleurer. Mais là, elle arborait un sourire joyeux, tellement plaisant à voir !

Elle revint bien vite vers lui, tout en tenant son 'oncle' par la main, comme une gamine promène son doudou. C'était plutôt amusant à voir et, devant tant de bonheur retrouvé, il ne put s'empêcher de sourire. Sourire qui s'effaça bien vite, lorsque le regard noir et pesant d'Elias se posa sur Zwan. Il en frémit, aurait voulu dégainer son épée et... Non, tuer n'était pas un réflexe. Tuer ne devait pas être un réflexe. Il aurait voulu lui lancer un : "Tu veux ma photo ?" tant il était gêné. Pourquoi l'analysait-il de cette façon ? Qu'avait-il fait de mal ? Il était mal coiffé ? Mal habillé ? ou alors...

- Zwan, je te présente le meilleur ami de mon père Elias. Oncle Elias je te présente Zwan Ist'Equin mon fiancé.

Alors, comme ça, il n'était pas de la famille. Il ne s'était pas trompé. Et puis, il n'y avait aucun air de ressemblance...
L'assassin allait répondre un "Enchanté" plutôt crispé lorsqu'il s'arrêta net. Le grand bonhomme se mit à fixer sa nièce, l'air furieux, plutôt que ravi. Là, c'était la confusion qui régnait. Aucun n'osait parler, seuls les regards lancés sur les autres exprimaient soit la pitié, soit la fureur, soit l'incompréhension. Personne ne dit mot et, finalement, ce fut dans un silence de plomb que le couple suivit l'autre à travers quelques ruelles sombres, pour déboucher dans un coin inhabité, silencieux. On entendait les mouches voler et les rats couiner.

- Amara, il est hors de question que tu te maries avec cet homme.

L'interdiction avait claquée, dite avec une telle force qu'il était impossible de répondre à cela. Ou presque. C'était sans compter la volonté et la persévérance d'Amara. Elle répliqua sur un ton furieux que l'amour qu'elle portait à son fiancé était une bonne raison de se marier avec lui. Mais pas du point de vue d'Elias. Ce dernier renonça bien le pauvre Zwan qui, déconcerté, suivait l'échange sans vraiment intervenir. "Un sale assassin sans pitié" ! Alors là, c'était vraiment le comble. S'il n'avait pas eu de pitié, il aurait tué Amara ! Ce pauvre con n'était pas au courant de toute l'histoire et se permettait quand même de critiquer ! Heureusement que la danseuse était là. Encore une fois, elle prit la défense de "l'assassin sans pitié", avouant connaitre Zwan, sachant que sous son aspect d'assassin, il était quelqu'un de sensible et surtout, quelqu'un de profondément amoureux. Elle n'avait pas tort, mais le gros bonhomme n'était fichtrement pas de cet avis.
Il lança son poing en avant. Il le visait. Il vit l'énorme main se rapprocher. Ne fit rien pour l'arrêter. Riposter ne ferait qu'accentuer la tension qui planait autour d'eux...

Soudain, Amara tomba dans les bras de son futur époux, complètement sonné. Ce dernier la regardait, désolé de ne pas avoir pu réagir à temps. Quelques larmes coulèrent sur les joues de la demoiselle. Au début, il crut que c'était à cause de la douleur, mais à en juger par l'air déçu qui peignait son visage, il réalisa soudain qu'elle était atrocement blessée par le comportement de son oncle. La voir dans cet état... une fois avait suffit. Il fallait que ça cesse.

- Je pensais que tu serais heureux d'apprendre que j'ai enfin trouvé le bonheur, avant de connaître Zwan j'étais perdu dans mon passé faisant semblant d'être heureuse mais il m'a rendu bien plus heureuse que je ne l'aurais imaginé. Alors je t'en pris accepte mon choix et pour information papa n'était pas non plus un enfant de choeur.

- Ah oui et que sais-tu de cela !

- C'est lui qui me l'a dit qu'avant d'être lanceurs de couteaux, il était mercenaire et toi aussi d'ailleurs. Qu'importe ce que tu feras, rien ne pourra m'empêcher d'épouser l'homme que j'aime.

Il essuya maladroitement les larmes de sa belle et caressa sa joue d'un geste consolateur. Il la prit dans ses bras et commença à marcher. Droit devant. Ignorant Elias. Il s'en allait avec elle, le laissant là. Mais bientôt, il put remarquer la présence de l'oncle derrière eux. Alors, il déposa soigneusement Amara sur un banc, à l'abri des regards, en sécurité, et se retourna vers leur poursuivant.

Elias, je tiens à vous dire que j'étais censé tuer Amara. Oui, si je l'avais fait, j'aurais été un assassin sans pitié. Mais il se trouve que votre nièce, je l'aime. La bague qu'elle porte au doigt en ai la preuve. Que vous l'acceptiez ou non, c'est son choix, notre choix, et rien ne pourra nous empêcher de nous marier.

Il marqua un temps de pause avant de reprendre :

Sachez que je n'ai jamais voulu devenir un assassin. Je tue pour gagner ma vie, comme les chasseurs sacrifient de pauvres bêtes pour se nourrir, et vivre. Maintenant, ne vous approchez plus d'elle, vous avez déjà fait assez de dégât. Vous ne voyez donc pas à quel point elle est mal ? C'est de votre faute, monsieur. Vous l'avez achevé avec vos paroles et vos gestes blessants. Sur ce, Au revoir. Partez, ne revenez plus; Sauf si, bien entendu, vous devenez tolérant et ouvert d'esprit, et acceptez notre mariage.

Je sentis que Zwan me portai, moi j'essayai tant bien que mal de calmer mes pleurs, jamais je n'aurai pensé qu'oncle Elias agirait ainsi envers Zwan et moi, même s'il n'était pas du même sang que moi, je le considérai comme mon père, il s'est occupé de moi comme si j'étais sa propre fille. Une fois posé sur un banc loins des regards indiscrets, j'enfouis ma tête dans mes mains et pleura.

Elias n'arrivait pas à croire qu'il est frappé sa nièce, bien entendu, il voulait frapper cet homme mais sa nièce s'était interposait, il regardait encore le poing qui avait touché le doux visage d'Amara, la tristesse commençait à emplir son coeur. Il savait dans une partie de lui, qu'Amara ne le laissera pas faire mais pas de cette manière. Comment pourrait-il un jour se pardonner de l'acte qu'il avait commis ? Difficile à dire probablement jamais même si cette dernière venait à lui pardonner, le souvenir de cet acte restera gravé en lui pour l'éternité. Il décida de suivre le couple de loin en réfléchissant à leur mariage, il savait que sa nièce avait réfléchit à cette décision et que si elle lui a dit oui c'est parce qu'elle l'aimait mais un assassin pour mari ramenait toujours des ennuis tout comme un mercenaire, il le savait. Il s'arrêta un peu plus loin et vit que Zwan revenait vers lui.

- Elias, je tiens à vous dire que j'étais censé tuer Amara. Oui, si je l'avais fait, j'aurais été un assassin sans pitié. Mais il se trouve que votre nièce, je l'aime. La bague qu'elle porte au doigt en ai la preuve. Que vous l'acceptiez ou non, c'est son choix, notre choix, et rien ne pourra nous empêcher de nous marier.

La tuer ? Et il ne la pas fait, les charmes de sa nièce à dû faire beaucoup mais il voulait vraiment en être sûr.

- Qu'est-ce qui vous a décidé de ne pas la tuer enfin de compte ?

Il espérait que la réponse serait celle qu'il voulait entendre, dire je t'aime ou offrir une bague n'était pas suffisant pour lui, il voulait savoir pourquoi il l'aimait.

- Sachez que je n'ai jamais voulu devenir un assassin. Je tue pour gagner ma vie, comme les chasseurs sacrifient de pauvres bêtes pour se nourrir, et vivre. Maintenant, ne vous approchez plus d'elle, vous avez déjà fait assez de dégât. Vous ne voyez donc pas à quel point elle est mal ? C'est de votre faute, monsieur. Vous l'avez achevé avec vos paroles et vos gestes blessants. Sur ce, Au revoir. Partez, ne revenez plus; Sauf si, bien entendu, vous devenez tolérant et ouvert d'esprit, et acceptez notre mariage.

- Je te comprends, moi même je n'ai jamais voulu devenir mercenaire tout comme son père d'ailleurs. Mais crois-tu que je vais te laisser seule avec la seule personne qui compte dans ma vie ? J'aime ma nièce plus que tout et je ne veux pas être en mauvais terme avec elle et si je dois accepter ce mariage pour revoir son sourire alors je le ferais et j'apprendrai à te connaître.

Puis en devenant plus sérieux, il s'approcha de Zwan, lui faisant son regard des plus noir, celui qu'il avait lorsqu'il était mercenaire, celui qui faisait trembler toutes ses victimes auparavant.

- Mais je te préviens, si tu lui fais du mal, rien qu'une fois. Je te poursuivrai et te tuerai.

- Je te comprends, moi même je n'ai jamais voulu devenir mercenaire tout comme son père d'ailleurs. Mais crois-tu que je vais te laisser seule avec la seule personne qui compte dans ma vie ? J'aime ma nièce plus que tout et je ne veux pas être en mauvais terme avec elle et si je dois accepter ce mariage pour revoir son sourire alors je le ferais et j'apprendrai à te connaître.

Ah, enfin une sage décision de la part du vieux bonhomme. Zwan savait que, même si Elias acceptait cette union, il ne pourrait jamais le considérer comme un ami. Et c'était réciproque. L'assassin ne l'aimait pas vraiment, mais il allait faier un effort pour sa dulcinée. Il serait prêt à tout pour elle, même à supporter un oncle qu'il ne pouvait pas voir. D'ailleurs ce dernier retrouva son sérieux d'un seul coup et lança un regard noir et effrayant au jeune homme. Mais il ne faiblit pas et soutint insolemment son regard.

- Mais je te préviens, si tu lui fais du mal, rien qu'une fois. Je te poursuivrai et te tuerai.

Un sourire s'étira sur les lèvres d'Ist Equin, et il haussa un sourcil, tout en essayant de cacher le mépris qu'il ressentait. Puis, il croisa les bras et s'avança vers Elias, jusqu'à être qu'à quelques centimètres de son visage. Il le fixa intensément, et ce jeu de regard persista un moment avant que, finalement, il ne réponde lentement pour bien appuyer la sincérité de ses paroles :

Je ne supporte même pas l'idée que quelqu'un puisse lui toucher ne serait-ce qu'un cheveux et...

Un cri aigu l'interrompit. Il se retourna vivement et eu juste le temps d'apercevoir la chevelure d'Amara disparaitre au coin d'une rue. Ni une ni deux, il courut à sa poursuite. Il était tellement aveuglé par la peur et la colère qu'il renversa deux stands et quelques personnes. Mais il s'en fichait. A présent, plus rien ne comptait à part elle. Et celui qui venait de la kidnapper. Celui là, il n'allait pas faire long feu tant Zwan était fou de rage. On ne touchait pas à Amara ! C'était un crime, enfin ! Surtout s'il la faisait souffrir.. Non, non et non ! Ca il ne pourrait pas l'accepter... Il accéléra le pas et, bientôt, parvint à quelques mètres de l'inconnu kidnappeur. Il était très costaud et portait la danseuse comme on porte un sac a à patates. Quel homme disgracieux et malpoli ! On ne traitait pas SA princesse ainsi !

D'un geste vif, Zwan se jeta sur l'homme. Il saisit Amara alors qu'elle tombait et la déposa dan su coin. Alors, il frappa. Frappa, frappa encore et encore le pauvre homme qui n'avait pas eu l'occasion de se défendre. Il gisait à terre dans une flaque de sang dans laquelle l'assassin pataugeait. Mais il ne s'en aperçut pas. Aveuglé par la colère, il n'avait plus conscience de ses gestes. Sa colère avait pris le dessus et, à présent il n'était plus lui même. Dans ses yeux brûlaient des flammes, alors que son sang était chauffé à blanc et battait fort dans ses tempes.

Il allait achever l'inconnu lorsqu'il sentit un regard insistant peser sur lui. Il se retourna et aperçut l'oncle Elias du coin de l'œil, qui lui lançait une nouvelle fois un regard noir. Alors, seulement alors, le jeune homme prit conscience de ce qu'il venait de faire. Un mélange de dégout et de pitié le submergea et il fut victime d'un haut le cœur. Il s'écarta de l'inconnu baignant dans son sang et lui dit d'une voix rauque :

Va, et ne reviens plus. Si tu t'approches encore d'elle, ou d'une danseuse, ou même d'une jeune femme, je t'assure que tu ne pourras pas m'échapper. Maintenant, va-t-en avant que je ne t'achève !

Le costaud se releva avec peine. Personne ne vint l'aider. Puis, il s'éloigna le plus vite possible en boitillant misérablement. Une fois qu'il fut hors de vu, Zwan se récipita vers Amara et prit sa tête entre ses mains. Elle était encore un peu sonnée, mais elle sourit tout de même. Il s'assit à ses côtés et la prit dans ses bras. Il était encore tout tremblant de peur et de colère mais, en compagnie de la jeune femme, il s'apaisait plus facilement. Il l'embrassa sur le front en murmurant, comme une mère le ferait pour son enfant passé à deux doigts de la mort :

J'ai eu si peur...

Je n'avais pas la force de me débattre, alors je criai pour que Zwan m'entende et vienne à mon secour. J'ai été vraiment stupide d'arrêter de manger correctement, j'aurai pu le mettre au tapis cet individu mais c'était impossible à l'heure actuel. En plus, il n'avait aucune délicatesse, il me portait comme une vulgaire marchandise, j'essayai néanmoins de gigoter de lui donner des coups qui ne semblaient rien lui faire, c'est alors que je vis Zwan et oncle Elias arriver. Zwan sauta sur l'homme et me récupéra pour me déposer ensuite au sol, j'essayai de récupérer mon souffle et d'un coup d'oeil, je le regardai qui se défoulait sur le kidnappeur, je ne disais rien cela ne servirait à pas grand chose, il était extrêmement énervé. Mais apparemment le regard noir qu'oncle Elias lui jetait le ramena à la réalité.

- J'ai eu si peur...

- Grâce à toit je vais bien, calme-toi maintenant....

Elias regardait le couple, il devait se l'avouer la douceur d'Amara finissait toujours par calmer la sauvagerie de l'assassin. Peut-être qu'après tout cela marchera. Il marcha vers Amara et lui passa une main sur sa joue puis il la serra fort dans ses bras et s'excusa à mille reprises, il ne voulait pas être en mauvais terme avec elle, il l'aimait beaucoup trop pour cela et il devait tenir la promesse qu'il a fait à son père. Toujours la protéger et c'est ce qu'il fera.

- Pardonne-moi Amara.... J'ai dû mal à accepter cette union, comprend-moi, on a toujours du mal lorsque celle que vous avez vu grandir se mari. Et il y a une partie de moi, qui veut supprimer Zwan....

- Oncle Elias ! Je t'en pris.....

- Laisse-moi finir..... alors laisse-moi te demander une chose. Puis-je te conduire jusque devant l'autel ?

Je n'en croyai pas mes oreilles, il acceptait mon choix, je lui sautai au cou et pleura de pur bonheur, il ne pouvait pas m'offrir meilleur cadeau que celui-ci. Elias ne put s'empêcher de laisser couler une peite larme, Amara avait bien grandit, elle n'était plus cette petite fille fragile, elle était devenu une vraie femme, elle ressemblait trait pour trait à sa mère. L'oncle fit un regard pas noir mais emplit de gratitude envers Zwan pour donner autant de bonheur à sa nièce et un regard qui lui demandait de prendre bien soin d'elle.

Shihara était resté spectateur de tout cela, il pensait pareil qu'Elias mais ne disait rien à sa maîtresse car elle avait fait son choix. Il vint se poser sur l'épaule de Zwan pour confirmer à Elias que malgré son statue d'assassin, la chouette avait confiance en Zwan pour protéger Amara.

Amara murmura faiblement quelques douces paroles à Zwan, tandis que son oncle les observait, impassible. Son regard était impénétrable. Bras croisés et immobile, les yeux posés sur le couple, il ressemblait à une statue. A ce moment là, l'assassin aurait pu le tuer, pour éviter qu'il ne mette un terme à sa relation avec la danseuse mais il ne voulait pas non plus être en de mauvais termes avec elle... Alors, il ne bougea pas, calquant son attitude sur celle d'Elias. D'ailleurs, après quelques instants de silence complet, ce dernier fit un pas en avant. Puis deux. Jusqu'à se retrouver près de sa nièce. Les deux fiancés attendirent son jugement, emplis d'une appréhension écrasante.
Il posa une main de bricoleur sur sa joue, avant de l'arracher à Zwan. Il s'excusa pour son geste, lui offrant milles étreintes réconfortantes.

- Pardonne-moi Amara.... J'ai dû mal à accepter cette union, comprend-moi, on a toujours du mal lorsque celle que vous avez vu grandir se mari. Et il y a une partie de moi, qui veut supprimer Zwan....

- Oncle Elias ! Je t'en pris.....

- Laisse-moi finir..... alors laisse-moi te demander une chose. Puis-je te conduire jusque devant l'autel ?

Ist Equin fit un bond pour se relever et se planta face à l'oncle de sa chérie. Tandis que cette dernière lui sautait dans les bras en acceptant avec joie sa proposition. Et bien ,finalement, il avait fait le bon choix. Si par hasard, en refusant cette union il avait fait souffrir Amara, il l'aurait littéralement supprimé. Il l'aimait bien trop pou la voir encore souffrir et tuer celui qui était à l'origine de cette douleur aurait été une belle vengeance. Mais toutes ces idées noires le quittèrent brusquement lorsque Elias repoussa doucement une danseuse joyeuse jusqu'aux larmes pour se planter devant lui. Il lui serra amicalement la main et Zwan finit par l'enlacer de manière virile, à force de grande tapes sur le dos.
Ému, car il commençait à considérer le grand homme comme un membre de sa famille, il avait les yeux humides. D'une voix tremblante il murmura :

Merci, Elias. Ce sera avec plaisir que je vous considérerais comme mon beau père...

Puis, il revint vers Amara. Il la prit dans ses bras avec délicatesse et l'embrassa tendrement. Les mains sur ses hanches tandis qu'elle lui tenait la nuque, ils échangèrent là un baiser amoureux. Enfin, il se détacha d'elle et ensemble, main dans la mains, ils se dirigèrent vers l'oncle.

Nous n'allons pas nous attarder. Merci Elias. Nous vous avertirons lorsque le mariage sera annoncé aux proches -peu nombreux d'ailleurs-. Allez, mon amour, on y va.

Elle sourit à son père adoptif et lui murmura quelques paroles à l'oreille et rejoignit son fiancé. Ensemble, ils disparurent au coin d'une ruelle, sous les yeux émus et heureux d'un oncle, réjouit pour sa nièce. Comme s'il venait de retrouver quelque chose perdue depuis longtemps.
Une famille.



HJ : Je considère le rp comme fini, mais tu peux ajouter des choses

HJ : Pour moi c'est bon, je ne vois rien à ajouté