Écume De Fromwode [Continent de la terre]

~ Nom : De Fromwode

~ Prénom : Écume, mais elle déteste vraiment ce nom. Son père la nomma ainsi étant donné la couleur de ses yeux. Le problème, c’est que l’écume que produit les vagues sur les berges de Mairenn s’appelle justement «L’écume de Fromwode». Hasard? Peut-être, mais Écume trouve la coïncidence un peu trop arrangée. Elle préfère donc qu’on l’appelle From…ce qu’évidemment personne au château ne faisait. Pas assez féminin disaient-ils.

~ Âge : 19 ans

~ Sexe : Féminin

~ Continent et région de naissance : Continent de l’eau, Mairenn

~ Race : Humaine

~ Opinion face à la magie élémentaire : Écume trouve la magie élémentaire beaucoup trop puissante pour être en main de la race humaine, si égoïste et destructrice. Quant à elle, la magie devrait être le lot de créatures beaucoup plus terre à terre et détenant un plus grand sang-froid que celui des hommes, comme par exemple, les elfes. Évidemment, l’incident qui lui est arrivée est la raison de cette opinion. Elle ne se croit pas assez digne de confiance pour posséder un pouvoir de la sorte.

~ Métier/Rang/Fonction : Reine du continent de la terre.





~ Description physique :

Écume est une femme grande et gracile. Au contraire des femmes sveltes et filiformes, Écume est faite en courbe, exactement comme sa voluptueuse mère. La seule chose qui n’appartient pas à sa mère, ce sont ses longues jambes, fuselées et aux hanches galbées. Le dos droit, les épaules bien reculées, sa posture épouse parfaitement son titre. Seulement, Écume marche constamment la tête baissée. Rare sont ceux qui ont eu le pouvoir de croiser sont regard. En effet, on aperçoit le plus souvent d’elle sa chevelure d’un riche chocolat, légèrement cuivrée et naturellement ondulée. Ses cheveux, épais et soyeux, sont terriblement compliqués à coiffer due justement à ce soyeux qui fait glisser ses cheveux hors de toutes attaches et les fait tomber en boucle sur ses épaules douces et lactescentes. Un petit toupet fou cache une partie de son front, le commencement du visage. Celui-ci est en forme de cœur et porte de jolies pommettes rebondies souvent rose de plaisir et un petit nez, droit, à peine retroussé chevauchant une gourmande bouche vermeille qui ne sourit que rarement. Car Écume sourit avec ses yeux. En fait, chaque émotions traversent ces deux ondes d’un bleu pâle et électrifiant.
Et c’est justement la raison pour laquelle Écume marche la tête baissée. Dès sa tendre enfance, on lui disait de baisser le regard. Bien qu’Écume ait l’air d’une jeune femme sage et soumise, elle est en fait pleine de rébellion et de vie. Une existence à refreiner ses ardeurs de vivre l’ont habituée à ne jamais élever la voix, à ne jamais vraiment dire ce qu’elle pense mais ses yeux sous deux sourcils obliques et foncés, ne peuvent pas mentir. Elle a ces yeux qui lorsqu’il se plonge dans d’autre regard, laisse une trace indélébile pour la vie. Un regard sauvage, foudroyant. Le peu de personne qui l’ont déjà croisé affirme que le meilleur exemple qu’ils peuvent donner de cette rencontre entre deux regards est un dragon dans une cage, qui s’élance et s’élance en rugissant contre les barreaux pour s’enfuir de sa prison, en vous fixant de ses yeux fous..
Alors ce sont ses yeux, pétrifiants, qui font toute la beauté et le mystère de la jeune femme. Et ce sont ses yeux qu’elle à apprit à cacher, pour garder l’affection de son père qui la montrait à tout le monde.
Le seul portrait d’elle sur lequel on voit un peu ses yeux est celui-ci, auparavant exhiber dans le salon principal et maintenant séparé en deux parties par son père furieux et rapatriés dans le grenier poussiéreux du château.





~ Caractéristiques particulières :
-Son regard sauvage et mystérieux ou simplement le contraste entre son apparence si sage et le regard en question, si destructeur.
-Une longue cicatrice striant ses fesses rondes et remontées, allant du haut de la hanche jusqu’à la mi-cuisse gauche, dernier geste de son père.





~ Caractère : Personne ne connaît vraiment Écume, même son père qu’elle aimait tant. Le problème est qu’Écume appris dès son plus jeune âge à cacher ses véritables états d’âme étant donné les responsabilités qu’être princesse amenait. Le plus grand rêve de la jeune femme est de devenir une aventurière. De partir découvrir le monde, de marchander avec des habitants des autres continents. Alors, pendant les heures où elle était obligée de coudre, ou de peindre, ou d’apprendre en atelier d’ingénierie elle s’enfonçait dans sa tête et se laissait emporter par ses rêves passionnés du monde extérieur. Écume est définitivement une rêveuse. Étant donné son rang, jamais on ne la laissée les réaliser alors elle a appris à les refréner. Et cette obligation l’a rendue introvertie et secrète. Elle n’a jamais eu aucune amie, passait ses temps libres à lire avec son père dans la bibliothèque.
Et tous ça la frustrait tellement.
Un volcan brûlait en elle. Elle voyait les écuyers s’entraîner dans la cour où elle devait jardiner et une puissante vague de jalousie et de rage la traversait. Pourquoi pas elle? Elle pourrait être facilement meilleure qu’eux tous! Elle pourrait facilement être la meilleure tout court! Et cette vague de rage l’engloutit. Une aura sauvage l’entourait depuis et on se risquait rarement à l’approcher. Seul son père, un peu naïf, ou simplement trop en amour ne s’était rendu compte de rien. Les domestiques disaient entre eux que la princesse était beaucoup trop masculine pour en être une. Mais Écume ne s’en préoccupait guère. Toujours, elle a cru en elle. Ce n’était pas compliqué, avec son père qui lui disait constamment à quel point elle était parfaite. Intelligente belle et forte. Car oui, Écume était intelligente. Disons plutôt cultivée. À force de passer ses temps libres à lire, c’était évident.
Et cette culture l’éloignait encore plus des gens de son âge. Et malgré les apparences, Écume était quelqu’un d’extrêmement sensible. Seule dans sa chambre, elle pleurait en lisant ses livres, pleurait les chagrins d’amour de ses héros fictifs, ou la véritable douleur de ceux comme le Sir Nordrakul. Elle pleurait parfois aussi pour elle. C’était rare, normalement, quand quelque chose l’a décevait la rage s’emparait le plus souvent d’elle mais seule, dans sa chambre, en regardant le magnifique paysage que sa fenêtre révélait… Elle ne pouvait s’empêcher de penser que ce dit paysage, elle ne le verra jamais qu’à travers une fenêtre.

Niveau défaut, ce n’est pas compliqué, Écume devient coléreuse beaucoup trop rapidement et pour pas grand chose. Étant donné qu’elle dut refréner ce qu’elle pensait au château de son père, maintenant c’est tout à fait le contraire. Sarcastique et direct, son arme est sa verve. Malheureusement, les paroles volent souvent trop vite et Écume le regrette la plupart du temps. La seule personne avec qui elle l’est moins est son époux, et c’est parce que, malgré elle, elle a toujours été habituée d’être d’une certaine manière sous l’ordre d’un homme puissant.

Après le rejet de son père, Écume se promit que plus jamais rien ni personne ne l’empêcherait de faire ce qu’il lui plait. Et dans ce nouveau château qui n’est pas le sien, elle songe de jour en jour à sa fuite. Elle ne sait pas comment, mais elle fuira cette prison dorée. À moins que quelqu’un, d’une manière quelconque, la fasse changer d’avis, de grés ou de force…

~ Rêves/ambitions : S’enfuir et voir le monde, découvrir toutes les richesses qu’il recèle et combattre l’injustice avec la pointe de son fleuret.

~ Intérêts/goûts et dégoûts: Elle adore lire et la grande bibliothèque du continent de la terre est probablement la seule raison qui fait qu’elle aime ce coin de pays. Aussi, le combat est quelque chose qui la fascine, elle est douée mais pas tant que ça. Elle déteste les mondanités du plus profond d’elle-même et ce sont lors de celles-ci qu’elle devient le plus introvertie. Ça ou elle se moque des nobles présents. Dans leur dos.. Évidemment.

~ Phobies/peurs : Le rejet. Elle s’est fait rejeter une fois par son père et ça été la plus grande douleur de sa vie. C’est elle qui rejète le monde, pas le contraire. Ça peut paraître égoïste comme façon de vivre, mais c’est un moyen indirect de se protéger. Je t’éloigne pour ne pas que tu m’éloigne.





~ Description : Elle pratique le fleuret en cachette depuis peut-être cinq ans, elle a donc un certain talent dans le domaine mais n’ira jamais se battre dans une arène. Aussi, et elle l’a seulement expérimenté une fois, lorsque sa colère atteint un certain point (vraiment énorme, elle est souvent en colère et ce n’est arrivé qu’une fois) son corps produit une onde de choc très puissante mais sur une petite distance qui cloue au sol les personnes étant dans le champ de l’onde, les rendant inconscient.
Aussi, sa persévérance rentre dans un de ses pouvoirs étant donné que lorsqu’elle veut quelque chose, elle fera vraiment TOUT pour l’avoir. Une chose qui ajoute aussi à son mystère est le fait qu'on ne peut malheureusement pas lire dans sa tête. Ça ne lui rapporte absolument rien étant donné que personne à ce jour n'a tenté de pénétrer ses pensées (elle ne sait même pas qu'elle a cette faculté), mais ça fait partie d'elle. On ne peut tout simplement pas savoir qui elle est vraiment.

~ Limites et faiblesses : C’est une femme habituée au luxe et à la vie facile. Son endurance est donc très limité. Aussi, au niveau de son pouvoir, elle ne le contrôle pas du tout, elle ne sait même pas ça vient d’où, même si elle soupçonne son véritable père d’avoir quelque chose à y faire donc celui-ci n’est pas vraiment utile.





~ Histoire :

En cours d’écriture.





~ Armes : Un vieux fleuret qu’elle a volé dans la baraque du château et qu’elle prenait pour s’entraîner.

~ Équipement : Même si elle n’habite plus au château de l’eau, elle continue à porter les vêtements traditionnels appartenant à son pays de naissance qu’elle aime tant, soit des étoffes de soie drapée autour du corps et retenus à la taille par une ceinture de pierreries (souvent en argent et plus rarement en or). Autour de ses bras et parfois de ses chevilles, elle porte des bracelets de soie aux couleurs changeantes, simples mais confortables. Son apparat est signé «Orchidée» des pieds à la tête. Tout comme la simple passe de nénuphar qu’elle pose dans sa chevelure en guise de parure. Évidemment, lors d’événement lié intimement avec les traditions du continent de la terre, elle doit porter les vêtements propres à son pays d’adoption.
Elle a aussi volé des cuissards en cuir épais et une tunique dans le même genre cintré de tiges d’or au même endroit qu’elle vola le fleuret.

~ Bijoux : Évidemment, tous les bijoux en provenance de son ancienne vie l’ont suivit mais elle n’en porte pas vraiment, mis à part les boucles d’oreille qui font agréablement ressortir ses yeux que son père lui avait achetées pour son anniversaire, au temps bénit où elle était encore sa petite fille.
Elle ne peut tout simplement pas s’en défaire.

~ Autre : Elle porte rarement des souliers. Aussi, comme cadeau de bienvenue, la famille royal lui a offert un élan rouge, aux cornes aussi longues que ses majestueuses pattes. Rapide et agile, cette monture terriblement rare est idéal pour courser dans les montagnes.





Fréquence de Connexion : 7/7 jours , c’est les vacances. Après je dirais…4/7.

Avez-vous lu le règlement ? Oui.. j’étais sur la version 2 aussi donc…

Où avez-vous connu le forum ? Version 2.

D'où venez vous? (France, Québec, ...?) Botswana… hmh… Québec.

Histoire.

L’enfance est probablement le temps pendant lequel Écume fut la plus heureuse. Insouciante, naïve, elle ne pensait qu’à courir dans les corridors royaux en compagnie de ses deux sœurs, Miya et Ondine. Ensemble, elle s’était créées un trio d’aventurière dont Miya était la belle danseuse ensorcelante, Ondine la secrétaire et Écume la chef guerrière. À cette époque, son père la calait contre son bras puissant dès qu’il le pouvait et la promenait dans la cour en lui racontant l’histoire du château. Son histoire préférée était celle de la reine Éléonore qui avait, disait-on, caché des livres secrets quelque part dans le château. La petite fille cheminait donc dans une famille qui l’aimait et l’entourait. Tous l’aimaient. Tous sauf une. Et probablement la plus importante. La relation qu’entretenait Écume avec sa mère était en effet terriblement étrange. Jamais la petite fille ne s’est souvenue voir sa mère s’approcher d’elle avec tendresse comme celle-ci le faisait si souvent avec Miya et Ondine. Les rares fois qu’elle s’est retrouvée seule dans une pièce avec sa mère, un épais silence tendu les séparait et jamais Écume ne put sortir sa génitrice de ce silence. La petite demoiselle ne comprenait pas. Elle ne comprenait pas pourquoi à chaque fois qu’elle avait effleuré sa mère, celle-ci s’éloignait rapidement avec dans ses yeux une terreur indéfinissable. Elle ne comprenait pas pourquoi elle surprenait sa mère à la regarder avec douleur. Écume se dit donc que sa mère ne l’aimait simplement pas. Évidemment, se fut un choc pour la pauvre petite. Par chance, elle avait son père qui la gâtait et l’aimait pour deux. C’était sa petite préférée. Il lui disait constamment qu’elle avait des yeux précieux. C’est elle qu’il amena en premier apprendre à monter un cheval, même si elle était la plus jeune. C’est elle qu’il amenait constamment chez de grands couturiers pour la parer comme une reine. C’est elle qu’il bordait le plus longtemps, celle pour laquelle il se mettait un point d’honneur à rendre heureuse. Et à cet âge là, ses deux sœurs n’étaient pas jalouses. À cet âge là, on ne connaît pas la jalousie. On ne la connaît que plus tard et ce plus tard arriva beaucoup trop rapidement.

Ondine était la plus vieille des sœurs. Elle était donc, selon la tradition, la fille la plus importante. Organisée, douce et responsable, c’était une dirigeante née et son père n’avait aucune raison pour la traiter de la manière que celui-ci la traitait.

Un jour, un riche noble qui possédait une importe entreprise réputée mondialement, vînt au château pour affaire et comme le roi amenait toujours sa plus jeune avec lui, le noble aperçut Écume. Il tomba sous le charme de la jeune adolescente de 12 ans au regard qui commençait à l’époque à ce teinter de feu. C’était la plus jeune des trois filles, le noble pouvait donc très bien la prendre comme épouse étant donné son grand titre aristocratique. Lorsqu’il fit sa demande au roi, à la table du souper, le roi explosa de colère. Il injuria le pauvre noble et lui dit que jamais Écume ne serait une petite épouse de rien du tout, qu’elle allait devenir la reine de ce pays et rien de moins!

À ces mots, la table se fit silencieuse. Ondine était bouche-bée. Elle ne savait tout simplement pas quoi dire. Toute sa vie, elle s’était efforcée de rendre son père fier. Toute sa vie elle avait tenté d’attirer un de ses regards, essayer par tous les moyens qu’il la traite vraiment comme l’aînée qu’elle était sensée être. Mais ça n’avait jamais été le cas. C’était toujours Écume qui avait le cœur de son père. Lorsque Écume brisa le silence avec un « Merci père, il n’était pas mon type! Il ne vous ressemble pas assez! », Ondine se leva dignement et quitta la salle froidement. Le roi ne s’en aperçu même pas, trop absorbé par l’énorme compliment que sa fille venait de lui faire. Miya elle, se mit à pleurer doucement. Miya la douce, Miya la généreuse. Elle était prise entre l’aînée et la benjamine, elle passait constamment inaperçue. Elle adorait ses deux sœurs, mais pouvait mieux comprendre Ondine. Écume avait toujours tout eu pour elle à cause de ses yeux que son père adorait tant. Des yeux que de toute façon personne dans la famille n’avait jamais eu… Étrange.
La reine déclara calmement au roi qu’elle et Miya se retiraient et que si monsieur le noble voulait bien la suivre, elle le mènerait à l’extérieur…

Bien que tout le monde pensait le contraire, Écume vivait cette situation assez difficilement. Sa relation avec ses sœurs –et surtout Ondine- autrefois joyeuse et fraternelle était maintenant conflictuelle et tendue. Elle était heureuse de l’amour inconditionnel que son père lui portait mais comprenait mal qu’il traitait aussi pauvrement ses sœurs. Seulement, elle ne voulait pas lui en parler au risque de le chagriner et discuter du problème avec Ondine était totalement exclu.

Alors Écume se renferma sur elle-même. Pour elle, à ce moment précis, seul son père compta dans sa vie.

Mais elle le voyait de moins en moins souvent. Il était très absorbé par sa politique et maintenant assez grande pour avoir une bonne mémoire, il ne pouvait se permettre de la laisser dans les salles de réunions. Alors pour la première fois, Écume commença son apprentissage de noble dame. Coudre, broder, jardiner, lire, écrire. Ennuyant pour mourir, mis à part la lecture qu’Écume adopta sur-le-champ.

La routine. Toujours la même routine assommante. Après seulement quelques semaines, Écume n’en pouvait déjà plus. Elle fit une fois l’erreur d’en parler à table et elle se fit rabrouer par Ondine. «Cette assommante routine dont tu parles, c’est la mienne et celle de Miya depuis 4 ans, alors que toi tu faisais du poney avec père dehors. Alors tes envies et désirs de liberté, tu les gardes pour toi! ». Son père n’aida pas sa cause non plus… «Susucre… Tu dois apprendre à être une dame si quand le temps sera venu tu veux pouvoir… enfin tu comprends.. c’est nécessaire. Fait le pour ton papouchichi!».
Et Écume ne dit plus rien.

Et les braises en elle se transformèrent en feu. Tout, elle cachait tout à l’intérieur, afin de devenir celle que son père voulait qu’elle soit. Et elle était en colère pour ça. Pourquoi son père, toujours doux avec elle, qui l’avait toujours choyée, ne pouvait pas l’aimer comme elle était vraiment? Pourquoi ne pouvait-il pas comprendre ses rêves d’aventures et de combats? Elle était en colère contre lui, contre elle pour aimer ce père si tendrement, si aveuglement. Elle était en colère contre sa mère qui la mettait toujours à l’écart. En colère contre le système royal désuet qui l’obligeait à savoir broder pour devenir une vraie femme.

Un jour, elle décida de laisser sortir la rébellion en elle. Silencieusement, certes, mais d’une façon juste assez audacieuse pour avoir l’impression de gagner sans que personne ne le sache.
Une nuit, alors que tout le monde était couché, elle s’infiltra dans la baraque du royaume et se mit à fouiller dans la banque d’arme. Elle visa immédiatement l’énorme rapière dorée sertie de rubis… et abandonna tout de suite son premier choix quand celle-ci lui tomba dessus après avoir essayer de la prendre. Beaucoup trop lourde pour une enfant de 14 ans.
Finalement, la seule arme qu’elle fut en mesure de brandir avec légèreté fut un long fleuret argenté. Fière de son choix, ignorant que cette arme ne fera jamais grand damage, Écume retourna dans sa chambre et cacha le fleuret sous son matelas.

À présent, elle avait une nouvelle raison d’aller à ses cours. Quand elle jardinait, elle observait méticuleusement les écuyers, analysant leurs mouvements, enregistrant leur façon de s’entraîner afin de la recopier pour elle-même la nuit venue. Quand elle était en atelier de lecture, elle cachait ses bouquins sur les techniques de combat derrière son manuel sur les plantes médicinales. Quand elle brodait, elle s’arrangeait toujours pour se placer près de la fenêtre afin d’apercevoir les combattants vétérans qui s’entraînaient au sol. Et la nuit, elle se réfugiait dans la cave à vin et répétait ce qu’elle avait vu pendant la journée. La fatigue prit rapidement possession d’elle et Écume s’enfonça encore plus dans son esprit. Gardant ses moindres pensées pour elle, celles-ci traversaient sa tête à une vitesse folle et souvent la jeune princesse était prise de maux de tête à devoir garder pour elle ces pensées qu’elle appelait «pollutions intellectuelles».

L’année de ses seize ans marqua le tournant de sa vie. Depuis quelques jours déjà, sa mère avait changée par rapport à elle. Autrefois prenant toutes les occasions d’être absente de sa vie, la reine était maintenant violente envers Écume.
Elle n’en pouvait plus. La dirigeante ne pouvait plus voir son cher époux favoriser ainsi cette ignoble enfant, la source de sa souffrance, à ses véritables filles. Alors elle se rabattait sur Écume.

La princesse ne comprenait pas, mais préférait presque ce changement d’attitude. Maintenant au moins, elle parlait à sa mère. Et elle avait à présent quelqu’un sur qui cracher son fiel. Dès que sa mère s’approchait d’elle pour lui reprocher telle ou telle chose insipide, Écume montait sur ses grands chevaux et tenait tête à sa mère, criant plus fort qu’elle, dramatisant plus qu’elle.
Dieux que c’était bon!
Dieux qu’il était bon de sortir toute cette haine de sa vie qu’elle portait en elle!

Mais dès que la joute verbale était terminer, et que l’adolescente remontait dans sa chambre, le chagrin, le chagrin de se rendre compte que cette femme qu’elle avait injuriée était sa propre mère… la faisait fondre en larme.

Écume était prisonnière d’une cage minuscule et sans fenêtre.

Et cette cage, c’était elle. Les barreaux de cette prison, c’est elle qui les avait érigés.
Pour plaire à son père, pour oublier sa vie sans saveur, pour cacher sa différence.

Bref, rien n’aurait pu être pire.
Et quelques semaines plus tard, Écume apprit que finalement, il y avait quelque chose de pire.
Et l’élément déclencheur de ce «pire» fut sa mère. En effet, la dame, incapable de vivre une seconde de plus dans le secret, décida de dévoiler le secret de la naissance d’Écume au roi. Elle pouvait facilement en mourir, le roi la prendrait comme première responsable. Mais mourir lui faisait moins mal que de continuer de vivre dans le dégoût de voir cette fille en vie.

Le matin, très tôt, au lever du roi, la reine lui avoua tout. Elle lui dit ce qui arriva il y a un peu plus de 16 ans de cela.

Elle et son souverain étaient en pèlerinage, voyage obligé pour tout membre de la royauté. Alors qu’ils séjournaient dans un petit village historique du continent de l’air, la reine décida de faire un tour dans le champ d’étoiles à la frontière du village. On appelait le champ d’étoiles ce petit bout de territoire jouxtant le village étant donné les milliers de lucioles mauves et dorées qui rasaient le doux sol d’herbe basse. Celle-ci en avait avertit le roi, il n’ y avait pas de danger. Étourdit par tant de beauté, elle n’entendit pas l’homme arriver derrière elle. La reine le remarqua seulement au moment où il l’enserra de ses bras, puissant étau. Affolée, la reine voulut crier mais l’homme mit une main sur sa bouche. La souveraine était morte de peur, elle se tortillait, tentait de s’enfuir mais l’homme était beaucoup trop puissant, il la posa sur le sol et se coucha sur elle avec difficulté. Les larmes se mirent à couler sur le visage pâle de l’épouse du roi. Le mâle, les ayant remarquées, murmura dans l’oreille de la dame d’une voix hachée par la douleur : «…pardon…pardon…je…mourir…proche…doit…descendance…finir… ce que j’ai commencé!»
La reine cessa de pleurer. Il y avait tant de douleur dans cette voix rauque. Elle ouvrit les yeux, et rencontra un regard glacé. Tellement trop bleu. Et à ce moment elle sentit l’homme pénétrer en elle. Au début enragée et cherchant à se défaire de cette étreinte charnelle, elle finit par se lasser aller par le mouvement fluide de cet homme, si excitant. Lorsqu’ils atteignirent l’extase, elle ne savait que faire. Déshonorée et tellement honteuse d’avoir apprécié la cause de son déshonneur, elle se mit à frapper et à frapper l’homme qui était toujours sur elle en l’injuriant.
Avant de se rendre compte qu’il était mort.
Avant de se rendre compte que le sang de ce mort était répandu sur son corps.

Avec un grognement de désespoir, la reine se retira de sous l’homme et en le tirant par le bras le cacha dans la forêt avoisinant le champ d’étoile.
Après avoir carrément brailler le choc qu’elle venait d’avoir, elle enterra ses vêtements, et rentra, nue dans son domicile.
Jamais le roi ne s’en était rendu compte.

Jusqu’à aujourd’hui.
Évidemment, la reine lui cacha une grande partie de l’histoire, mais quand même, celui-ci ne retenait qu’une chose.
Sa fille, la prunelle de ses yeux, sa chance et sa vie.. était une bâtarde. Une souillée.

Aveuglé par la colère, il prit son javelot qui ne le quittait jamais et partit vers la chambre d’Écume. Ayant vite devinée les intentions de celui-ci, la reine se leva, consciente du scandale et de la déchéance si le peuple apprenait que le roi avait tué sa fille. Elle le suivit en tentant de l’arrêter mais il n’y avait rien à faire. La chose qu’elle fit, qui sauva probablement cette fille qui ironiquement, elle détestait tant fut justement tout le bruit qu’elle occasionna en tentant d’arrêter son époux.
Elle réveilla Écume au moment même ou le javelot s’éleva dans les airs, prêt à sévir.
Avec un cri rauque, Écume se déplaça assez pour que l’arme n’entaille pas sa vie, mais bien sa fesse gauche d’une longue balafre sanguinolente.

C’est à ce moment qu’une rage jamais connue auparavant s’empara d’Écume. Elle voyait rouge. Littéralement. Elle bouillonnait intérieurement, elle sentait qu’elle allait exploser et au moment ultime de cette transe coléreuse, elle sentit une brûlante vague émaner de son corps. Elle eut à peine le temps de se cacher dans sa salle de bain avant de s’évanouir, en réalisant qu’elle venait juste de faire brutalement tomber ses parents au sol, inconscients…sans même avoir bouger.

Vers 9 heures le soir même, une femme qu’elle connaissait à peine, dirigeante de la milice la réveilla brutalement. Celle-ci lui annonça froidement qu’elle venait d’être promise au Prince du royaume de la terre et qu’elle partirait demain quand le soleil sera haut pour sa nouvelle demeure.
Déboussolée, Écume devait marcher pour mettre de l’ordre dans sa tête. Hier, son père avait tenté de l’assassiner. SON PÈRE!?!? Impossible…et pourtant cruellement vrai. Pourquoi? Assoiffée de vérité, Écume fouilla le château pour trouver sa mère. Elle ne pouvait simplement pas voir son père, elle le sentait. Quand elle aperçut celle-ci avec les bonnes en train de faire ses bagages, (ce qui en disait long sur sa hâte de voir sa fille sortir de sa vie) Écume ne lui dit que ce mot : «Pourquoi?». Pour la première et probablement la dernière fois de sa vie, la princesse émit un mot reflétant complètement ce qu’elle ressentait. La souffrance du désespoir.
«… J’ai avoué à ton père que tu n’étais pas sa fille. Tu es le fruit d’un viol. Une bâtarde, princesse. C’est pour cette raison qu’il tenta de t’enlever la vie ce matin. J’ai réussit à lui faire comprendre ce que cette action lui coûterait. Nous ne sommes pas une famille à scandale.»
Écume était sous le choc. « Menteuse. Menteuse. MENTEUSE! ». Et elle se sauva en courant, car sa mère n’était justement pas une menteuse et elle le savait. Elle était, bel et bien, une bâtarde. Un autre secret qu’elle devra garder au plus profond d’elle-même.
Alors qu’elle sera mariée à un homme qu’elle n’a jamais vu de sa vie.
Mariée par son père.
Son père...

Une douleur au cœur lui coupa le souffle et elle s’écroula en pleurant à gros bouillon.

Et peu après, l’Écume froide, l’Écume forte et infroissable revint. Personne ne verra jamais l’étendue de sa détresse. Devant personne, elle ne se permettra d’être faible.

Coucou miss!

Pas de chance, il n'y a que moi ce matin !

Heureusement; tu as mis une histoire de viol pour gagner mes faveurs.

Premiere chose, il manque la partie où tu deviens reine de la Terre. A moins que tu n'aies changé d'idée et souhaite seulement etre la princesse de la Terre ? (ce qui permettrait a quelqu'un d'autre d'élaborer l'histoire de cette royauté)

Dans tous les cas, je vais également te mettre en charge de trouver des gens qui voudront bien occuper les postes de la royauté de l'eau, ou du moins quelques uns, selon le créneau que tu as créé.

Apres, c'est tout bon!

Mais je comprends que tu aies eu de la difficulté a la pondre, avec la taille qu'elle a, cette histoire! (Avis aux autres lecteurs : ne tentez PAS de battre cette fiche en terme de longueur je vous prie!)

(note aux autres admins : je ne serai pas la pour la validation finale; je vous la confie donc !)

Oui je sais...
En fait, j'étais vraiment sceptique quant au fait de commencer à détailler le prince du continent de la terre (qui est maintenant le roi) justement parce que je ne voulais pas me mettre à créer le système royal complet des 4 éléments et ses personnages. J'exagère mais vous comprenez le principe. Alors.. au pire, ne m'accepter pas tout de suite, j'imagine que je peux attendre que quelqu'un prenne le rôle du roi de la terre pour qu'ensuite ensemble on façonne l'arrivée d'Écume selon nos goûts respectifs.
Et ouais sérieux la je trouvais que l'histoire était beaucoup trop longue. ¬¬
Peut-être que c'est ça qui m'a fait arrêter sec son écriture.
Mais...c'est qu'Écume était.. tellement bizarre, je devais expliquer pourquoi.

Donc..qu'est-ce que vous en pensez?

Au pire... je laisse mon histoire comme ça, et dans la fiche du roi de la terre (quand celui-ci sera là. ) LUI pourrait expliquer comment ça c'est passé. Et... à la fin de mon histoire je mettrais un lien vers sa fiche étant donné que de toute façon, ce sera un personnage qui affectera directement ma vie.
Je sais pas quoi faire.. mais je ne me sens certainement pas à l'aise d'écrire son arrivée et mariage au royaume de la terre étant donné que je me connais et que je vais décrire beaucoup trop de chose et de personne alors que moi, je ne suis là que par alliance. J'ai déjà décrit beaucoup de choses sur l'eau...
Donc pour moi, la première option est probablement la meilleure.
Faudrait seulement que le roi de la terre se grouille les fesses. T_T

Et puis évidemment, personne n'est obligé de prendre les personnages de l'eau de mon histoire. À l'heure où on se parle, le roi (son père) peut FAAAACILEMENT être trop vieux pour continuer et donner place à un fils qu'il aurait eu après mon départ.

Et tu me connais Shanx (en fait non, pas du tout ), évidemment que j'ai mis une histoire de viol pour toi!

Petite objection pour ma part, lorsque tu dis que le noble qui était en visite habitait la Tour, hé bien c'est tout bonnement impossible étant donné que la Tour n'existe que depuis 1 an. Mais sinon j'aime beaucoup (Hadrian est à côté et il pense pareil), je risque de trouver d'autres incohérences en faisant de multiples relectures, mais je ne crois pas en trouver tant que ça, tu as l'air d'avoir un RP de qualité (manquait quelques lignes pour que sa soit une certitude ).

Voilà, grand post pour rien dire en fait. (à l'air grand sur l'écran)

Ha snap!
J'ai éditer.
Hoooo, c'est si gentil de dire que mon histoire est propice aux incohérence!!

Hadrian n'est pas une référence, après ce qu'il a fait au président des État-Unis! D:<

Bon écoute, on ne va pas te laisser attendre ton prince (ou roi, en l'occurrence) une éternité ! Il n'y a pas de raison que ça te bloque. Je suis plutôt d'avis de prendre ta deuxième option, à savoir que tu laisses ta fiche comme ça et le futur roi devra s'entendre avec toi pour détailler ton arrivée dans la sienne. Il faudra juste que tu n'oublies pas d'ajouter le lien vers sa fiche. ^^

Allez hop, fiche validée, et je nettoie tout bien pour que ta fiche s'étale sur des messages consécutifs. Bon jeu !