Les 4 éléments, version 4 Entrez dans un monde où les 4 Eléments du Bien et les partisans du Mal s'affrontent...
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| Retrouvaille Boulversante [Privé : Amara / Zwan] | |
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Auteur | Message |
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Amara Danseuse itinérante
Messages : 97 Age : 35 Localisation : Là où le vent m'emporte Détail/fonction : Danseuse Itinérante
| Sujet: Retrouvaille Boulversante [Privé : Amara / Zwan] Mar 20 Juil 2010 - 12:35 | |
| Guerluse, le continent du Feu, jamais je n'aurai cru revenir ici après tant de mois. C'est ici que je suis réellement tombé amoureuse mais c'est aussi ici que j'ai souffert de cet amour. Un amour non partagé, depuis je me suis juré de ne plus jamais tomber amoureuse. Je m'en voulais encore d'être tombé dans les bras d'Ysmir et de m'être offert à lui, ce fut m'a première fois mais aussi la dernière. Désormais, je me consacrerai uniquement à la danse, montrant un visage souriant et plein d'amour aux gens mais cachant intérieurement une blessure qui ne peut être guérit. Malgré les efforts de Shihara, il n'avait pu me redonner le sourire que j'ai perdu, je fais fausse figure au reste du monde. Je souffre beaucoup trop, cet amour douloureux est encore frais dans ma mémoire.
M'avançant vers la place centrale, cherchant une place à l'ombre pour pouvoir faire ma représentation, je regardais de temps à autres les stand sans véritablement m'y interesser. Par chance, je trouvais la place parfaite et à l'ombre qui plus est, au moins cette journnée s'annonçait prometteuse, espéront que cela dure. Je préparais une petite sacoche pour que les passant me donne quelque pièces espérant ainsi pouvoir dormir dans une chambre et un lit confortable.
M'avançant un peu, parlant et souriant aux passants, je fis une révérence des plus gracieuse et entama mon chant accompagné d'une danse lente, délicate et gracieuse. Les gens s'arrêtaient afin de m'observer, applaudissant dans leurs mains brunient par le soleil et cailleuse par leur dur labeur. Les enfants s'émerveillaient à regarder Shihara virevolter autour de moi tenant dans son bec un ruban de couleur or, j'étais au mileu de ce ruban à tournait et m'élever au dessus du sol grâce à ma magie de l'air. Les gens applaudirents encore plus fort demandant encore et encore de mon chant et de ma danse, malgré la douleur qui était en moi, je fis un sourire sincère à ces enfants dont le rire me faisait le plus grand bien, j'entendis dans la foule le rire d'un bébé, ça me toucha davantage, c'était tellement beau le rire d'un bébé, c'était une douce mélodie encore bien plus belle que mon chant. D'un geste souple et gracieux, je mis fin à ma danse et mon chant s'envola avec la brise qui s'éleva à ce moment. Je m'inclinais délicatement pour remercier la foule de leur attention et de leur bonté pour m'avoir donné des pièces.
Récupérant ma petite sacoche de soie aux motifs floraux, je décidais d'aller me promener, je ne savais pas exactement où j'allais, je suivais le vent tout simplement. Soudain je perçu une douce odeur sucré, je la suivais et je tombais sur un champs de fleur pas n'importe lequel c'est le même champ où j'ai passé la nuit avec Zwan. Je traversai le champs, les larmes me piquaient déjà, je m'arrêtais au milieu observant le ciel où le soleil était déjà à son zénith. Une douleur affreuse m'oppressa, elle était intense, je voulais m'arracher le coeur afin de ne plus pouvoir la sentir, afin de ne plus aimer, de ne plus l'aimer lui. Mais qu'importe les efforts que je fais pour l'oublier, je n'y arrive pas, son visage, sa voix, ses caresses et et ses baisers restent ancré dans ma mémoire et sur ma peau. Cette fois, je ne pouvais me retenir, je pleurai en silence enfin j'essayai mais quelques gémissements sortait de ma bouche. Shihara se posa sur mon épaule et me carressa la joue avec sa tête.
*- Je n'aime pas te voir comme ça, je voudrai te revoir sourire*
Je ne parvenais pas à dire un seul mot, je pleurai trop pour ça mais Shihara décida qu'il serait mieux pour moi, de rester un peu seul, il ne lui était d'aucune utilité. Qu'importe ce qu'il pourrait dire ou faire, rien ne changera, rien ne lui fera sourire comme avant.
Shihara s'envola loin de moi pour me laisser seule, une fois qu'il fut assez éloigné, mes jambes ne me portait plus, je pleurais de plus belle, j'étais seule dans ce champs personne aux alentours qui viendrait sous le soleil de zénith ici. Alors je criai ma douleur, je criai le nom qui me faisais tant souffrir.
- Zwan !!!!!!!!
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| | | Zwan Ist'Equin Assassin
Messages : 57 Détail/fonction : Assassin
| Sujet: [comptabilisé] Mar 20 Juil 2010 - 22:12 | |
| Il était midi. Le soleil tapait encore fort. Zwan abandonna sa boutique, furieux. Il en avait marre. Marre de tout. depuis qu'il avait tué son client, sa réputation avait chuté d'un coup, et les affaires tournaient mal. Mais au moins, elle était hors de danger. Mieux, il s'était vengé. Et rien que cette pensée lui faisait oublier son échéance. Mais jamais, au grand jamais, elle ne lui ferait oublier la principale cause de sa mauvaise humeur perpétuelle : son amour pour Amara. Il ne s'était toujours pas remis de cette rupture. Ils n'étaient pas officiellement ensemble, mais s'aiment. Et c'était tout ce qui comptait. Jusqu'à ce qu'il la laisse "tomber" pour la protéger. Sauf qu'elle n'avait pas compris ce point là et l'avait pris pour un lâche. Il était un lâche. Il le savait, mais n'y pouvait rien.
Il marcha dans les rues désertes de Darva, jusqu'à se retrouver au pied de la tour. Là, il se laissa aller dans le quartier de l'air. L'odeur persistante qui y régnait était semblable à celle d'Amara et pendant un court instant, il eut l'impression de lui tenir la main. Mais ce n'était que son imagination qui lui jouait de sales tours. Pourtant, il aurait n'importe quoi pour retrouver la complicité qu'il avait eu avec elle durant une journée. Il avait réussi à dompter la princesse de l'air. Il l'aimait. Cette phrase revenait sans cesse le hanter, tel que le visage de la danseuse, ses gestes, sa voix, son parfum enivrant... Ses lèvres le brulaient au souvenir des baisers fougueux qu'ils avaient échangés. Il ne voulait plus y penser, et pourtant, ses songes revenaient irrévocablement vers elle. Toujours et encore elle.
Sans s'en rendre compte, il était arrivé dans le quartier de Guerluse, plus précisément à l'endroit où il avait vu Amara pour la première fois. Il se rappelait encore de l'électrochoc qu'il avait ressenti lorsqu'il avait croisé son regard. Il s'était senti flotter. Puis ignoré. Et aimé. Avant de la conquérir, il avait du user de ses charmes, jouer au chat et à la souris avec elle. Elle aimait les homems mystérieux et fort, et pourtant, il était tout le contraire. On pouvait lire en lui comme dans un livre ouvert, et il était faible. Il déambula un moment dans les rues. La musique des saltimbanques lui rappela la danse qu'il avait exécutée avec Amara. Les applaudissements lui rappelèrent les siens lorsque la danseuse avait fini sa représentation. Il se souvenait si bien de cette journée. Cette journée qui remontait à des mois. Mais tellement ses souvenirs étaient frais et ancrés dans sa mémoire, il aurait juré que c'était hier.
A partir du moment où il avait quitté Amara, sa vie était devenue un véritable désastre. Tout était devenu flou, noir autour de lui, comme s'il s'agissait d'un cauchemar. Comme s'il était transparent, comme s'il n'existait plus. Sans sa moitié, il n'était rien. Cette vérité l'effrayait autant qu'elle l'apaisait. Souvent, il se disait que c'était surement réciproque s'il pensait ça... Mais le démon ripostait toujours. D'ailleurs, s'apercevant qu'il pensait à ça, elle dit calmement sur un ton méprisant :
*Elle t'a quitté en pleurant de colère, croyant tenir un vrai homme. Mais tu n'es rien. Un lâche. Un égoïste. T'es nul. Vraiment nul. Et faible. Et crétin.*
LAAAAAAAAAAAA FFEEEEEEEEERRRRRRRRRRRMMMMMMMMMMMMMMEEEEEEEE !!!
Il avait hurlé. Tous les regards se posèrent sur lui. Il les sentait lui bruler la nuque. Il fonça droit devant, tête baissée. Il avait l'air d'un imbécile à courir ainsi, bras devant pour écarter les gens de son chemin. Mais il s'en fichait. Il avait ml. Trop mal. Si mal qu'il préférait se tuer. Il renonça bien vite à cette idée, pensant que s'il était là, c'était que les déesse s'attendaient à le voir vivre.
*Heureusement que le ridicule ne tue pas*
Il arpenta les rues sans savoir où il allait. Il ne contrôlait plus rien. Ses jambes le guidaient vers un avenir incertain. Mais sans son étoile pour le guider, avait-il encore un avenir ? Il ne savait pas. Il ne savait plus. Il ne voulait pas savoir. Il se contenta de se laisser porter. Au sud du continent du feu, il y avait plusieurs champs. Et parmi eux, il y en avait un bien particulier. Un champ de fleurs multicolores. Il trébucha sur un caillou, et tomba la tête la première dans les pâquerettes. Il n'avait plus la force de se relever. Il se mit à trembler, jusqu'à être secoué de sanglots. Ce champ lui rappelait trop de souvenirs douloureux. Plus jamais il ne serait heureux. Partout où il posait le regard, il la voyait. Elle le poursuivait jusque dans ses songes. Il resta un long moment ainsi, ses larmes absorbées par la terre sèche. Soudain, un hurlement.
- Zwan !!!!!!!!
Quelqu'un criait son nom avec une douleur atroce. Une douleur qu'il ressentait à cet instant. Mais ce quelqu'un, ce n'était pas n'importe qui. Une lueur d'espoir anima le regard triste de Zwan et il se leva. Alors, il se mit à courir. Il voulait la voir, la retrouver. Et peut-être criait-elle son nom parce qu'elle était en danger ? Ses jambes accélérèrent l'allure. Enfin, il la trouva. Elle était debout, la tête dans les mains, fleur parmi les fleurs. La plus belle de toutes. La plus douce, la plus délicate. Il fit un pas hésitant vers elle.
Amara... souffla-t-il.
Il avait prononcé son nom avec une telle douceur, une telle tendresse qu'elle leva les yeux. Elle dut le reconnaitre car son visage exprima la surprise. N'y pouvant plus, il frnachit les derniers mètres qui le séparaient d'elle et la pris dans ses bras. Il l'embrassa amoureusement et sauvagement. Le feu de leur passion et de leur amour ardent ne s'était visiblement pas éteint. | |
| | | Amara Danseuse itinérante
Messages : 97 Age : 35 Localisation : Là où le vent m'emporte Détail/fonction : Danseuse Itinérante
| Sujet: [comptabilisé] Mer 21 Juil 2010 - 10:10 | |
| Il y avait en moi, une douleur bien pire que la mort, une douleur atroce qui vous torture jour après jour, nuit après nuit, une douleur qui ne finira jamais. Même si je venais à mourir, cette douleur me suivra, j'en étais certaine. Soudain une voix, on prononçait mon nom avec une tel douceur et cette voix, je levais ma tête et vit en face de moi la raison de ma douleur. Il se tenait debout devant moi, je ne parvenais pas à bouger ni à parler, je pensais que c'était une illusion mais lorsqu'il me prit dans ces bras et qu'il m'embrassa d'une façon aussi passionné et sauvage, je su à cette instant que ce que je croyais une illusion est bien réelle. Je n'arrivai pas à y croire, l'homme que j'aime me tient dans ses bras et m'embrasse. C'était si bon de pouvoir à nouveau goûter à ses lèvres et à sentir sa peau sur la mienne. Dans ce baiser, je ressentais encore tout l'amour qu'il avait pour moi, ça me fit d'autant plus mal.
Je m'écartai, le regardant droit dans les yeux, les miens étaient toujours autant emplient de larmes. de ma main, je caressai son visage, il était toujours aussi doux et si beau mais au fond de moi, après ce que j'avais fais, je ne pouvais plus rester à ces côtés, pendant une nuit, j'ai étais avec un autre homme, un homme qui avec son côté doux et gentil m'avait rappelait Zwan, j'ai été si faible à ce moment, à me laisser aller comme ça. J'ai été lâche et je suis qu'une moins que rien. Je décidais de lui dire la vérité, cherchant mes mots tout en le regardant, qu'importe la manière dont j'allais lui apprendre, il souffrira tout de même et cette fois par ma faute.
- Zwan, on ne peut plus être ensemble. C'est impossible désormais.
Je voyai de l'imcompréhension sur son visage, quoi de plus normal, je lui annonçait que c'était impossible entre nous. Il nous était impossible de nous aimer.
- J'ai été.... j'ai été avec un autre homme, rien qu'une nuit. Cela a été la plus grosse erreur de ma vie mais son côté doux et gentil m'a fait penser à toi, je n'ai pas pu résister. Je ne suis qu'une moins que rien.
Je me sentai extrêmement mal, d'abord parce que depuis notre séparation, toutes mes nuits ont été agité et je me nourrissait mal et aussi parce que je voyais dans ses yeux de la peine, de la douleur et de la colère. Si cette colèreétait dirigé vers moi, je ne pouvais pas lui en vouloir, je la méritais, après ce que j'ai fais, je me sentais sâle et idiote. Comment avais-je pu faire cela ? Même si je souffrai et que j'étais perdue, ce n'est pas une excuse.
Je me retournais prête à m'en aller et cette fois, on ne se reverrait plus jamais, je garderai dans mon coeur le souvenir de son visage, de ses mots doux, de ses caresses et de ses baisers surtout celui qui m'avait fait juste avant. Les larmes aux yeux et ma voix faible, je lui dis.
- Pardonne-moi.....
Je marchais afin de m'éloigner, de ce champs qui me rappelait tant de souvenirs douloureux et ce parfum de fleur commençait à me monter à la tête et me donnait des nausées horribles. Je sentais ma tête tourner, mes jambes tremblaient comme jamais. Je mis une main sur ma tête, je voyais troubles. Est-ce mes larmes ? Ou la douleur qui me faisait sentir ainsi ? Je ne le savais pas. Mes je me sentais tomber puis ce fut le noir complet, j'entendais dans un échos mon nom et je me sentis soulever comme si mon corps planait dans le ciel. | |
| | | Zwan Ist'Equin Assassin
Messages : 57 Détail/fonction : Assassin
| Sujet: [comptabilisé] Mer 21 Juil 2010 - 12:38 | |
| Elle se dégagea de son étreinte avec toute la délicatesse dont elle était capable et le regarda droits dans les yeux. Il ne put s'empêcher de déglutir en apercevant son regard douloureux. Il lui avait infligé la plus terrible des souffrances, et il s'en voulait énormément. De plus, elle était devenue famélique et on avait l'atroce impression qu'à chaque pas effectuée, elle allait s'écrouler pour ne plus se relever. Ses paumettes auparavant rouges et rebondies étaient à présent creusées. Elle semblait faible, plus frêles et fragile qu'avant. Qu'avant quoi ? Avant qu'il ne la quitte, qu'il ne la laisse tomber... Pourtant, elle était toujours aussi belle, ses lèvres toujours aussi douces et sa peau toujours de porcelaine. L'aura de grâce et d'élégance qui se dégageait d'elle faisait oublier ses traits durcis par le chagrin et la souffrance.
- Zwan, on ne peut plus être ensemble. C'est impossible désormais.
Ses firent l'effet d'un coup poing bien placés dans l'estomac de Zwan. Lui qui pensait la retrouver pour ne plus la quitter, lui expliquer la raison de son attitude lorsqu'il était parti... Il suffoqua, la respiration lui manquait. Son nez et ses yeux le brulaient autant que ses poumons. Il l'avait fait souffrir, mais à quoi donc s'attendait il ? Les mots qu'Amara avaient prononcés lors de leur première rencontre résonnèrent dans sa mémoire, entaillant nu peu plus son crâne à chaque coup donné contre les parois de sa souffrance : "Tu t'attendais à quoi à ce que je tombe sur ton charme ? Ne me prend pas pour une femme facile." Il ne comprenait toujours pas. Non, La danseuse n'était pas une femme facile, il le savait. Il savait aussi qu'il l'aimait. Il savait aussi qu'elle était la prunelle de ses yeux. Mais il ne savait pas pourquoi elle le repoussait maintenant, alors qu'ils venaient de se retrouver après de si longs mois de séparation.
- J'ai été.... j'ai été avec un autre homme, rien qu'une nuit. Cela a été la plus grosse erreur de ma vie mais son côté doux et gentil m'a fait penser à toi, je n'ai pas pu résister. Je ne suis qu'une moins que rien.
Elle affichait une grimace de dégout, scrutait la moindre réaction de la part de l'assassin. Il était en colère. Terriblement en colère. Mais pas contre elle. Contre lui. Quand les paroles de la fille du vent l'atteignirent après être restées quelques instant en suspension, il réalisa soudain qu'il avait détruit l'assurance de la jeune femme. Il l'avait détruite tout court. Elle qui avait toujours refusé de donner son corps, elle s'était laissée berner par un autre homme. Il était jaloux. Jaloux et terriblement désorienté. Il avait envie de s'enfoncer si pieds sous terre tant la honte le submergeait. Il l'avait laissé entre les mains d'un autre. il l'avait laissé seule. Trop seule. En plus de l'avoir détruite. Il n'était qu'un pauvre nul, un sale crétin, un bon à rien. Pour une fois, la voix avait eu raison.
*Tu souffres à cause de ta bêtise, gros nul ! Je te l'avais dit.*
Elle tourna les talons, sans qu'il puisse esquisser un geste. Il leva la main, comme pour la retenir, mais le vent lui souffla quelques mots tendres à l'oreille :
- Pardonne-moi.....
La voix d'Amara était pareille à son physique. Famélique, faible et creuse. Pourtant, le chagrin qui pointait derrière était tellement intense que Zwan sut immédiatement que sa princesse n'était pas une coquille vide. Elle renfermait toutes les émotions les plus négatives et les plus douloureuses qui puissent exister. Finalement, c'était peut-être mieux de ne rien ressentir et d'être une coquille vide, sans sentiments.
Elle fit quelques pas à vive allure et s'arrêta brusquement. Ses jambes flageolèrent tandis qu'elle portait sa main à sa tête. Ce qui devait arriver arriva. Faible, vulnérable et affectée par l'absence de l'assassin, elle s'écroula sans crier gare. Le jeune homme réagit au quart de tour.
Amara ! Amara !
Il la porta dans ses bras comme on porte une princesse tout en la regardant. Des larmes amères coulaient le long de ses joues. Si elle avait succombée, jamais il ne se le pardonnerait. Peut-être se tuerait-il, et au diable les envies des déesses ! Il l'allongea contre un des arbres qui longeait le champ et caressa son visage avant de mettre doucement ses cheveux humides et secs derrière ses oreille. Il resta un moment à ses côtés, son bras sous sa nuque. Puis il partit en chasse. Il y avait quelques lièvres. Il en attrapa un et le fit cuire. Puis, il en fit quelques morceaux et revint auprès d'elle. Elle avait les yeux ouverts, ce qui était déjà une bonne chaise, mais était beaucoup trop faible pour bouger. il lui sourit tendrement et lui donna un morceau de viande braisée. Il resta à la regarder manger en silence. Après avoir avalé la moitié du lapin et bu quelques verres d'eau fraîche, ses joues redevinrent roses.
Ça va mieux ? s'enquit il, inquiet.
Tant de questions se bousculaient dans son esprit. Il avait peur d'aborder le sujet de son aventure avec l'autre homme, de peur qu'elle croit qu'il soit en colère contre elle. Il ne voulait pas non plus parler de leur rupture, il ne voulait pas qu'elle déraillât encore une fois. Après avoir tourné et retourné plusieurs fois la situation dans sa tête, il décida qu'il faudrait tôt ou tard qu'ils communiquent. Alors prenant la main de sa poupée dans la sienne et plantant son regard doux dans le sien, il murmura sur un ton tendre qui laissait percevoir tout l'amour qu'il avait pour elle :
Je ne t'en veux pas, tu sais. Tout ça c'est... c'est de ma faute... Pardonne moi, je m'en veux terriblement.
Sa voix se brisa sur les derniers mots et il se mit à pleurer. | |
| | | Amara Danseuse itinérante
Messages : 97 Age : 35 Localisation : Là où le vent m'emporte Détail/fonction : Danseuse Itinérante
| Sujet: [comptabilisé] Mer 21 Juil 2010 - 13:08 | |
| Tout était noir autour de moi, il n'y avait que les ténèbres, je ressentais seulement la douleur qu'avait procuré mon malaise, je me sentais mal et puis une douce chaleur s'empara de moi, une chaleur que je connaissai bien et un parfum épicé me parvint aux narines celle de Zwan. J'entendais le doux son de sa voix, je pouvais y entendre l'inquiétude, le désarroi et la peur. Comme c'était étrange d'entendre sa ça et de ressentir venant de sa part, jamais je n'aurai imaginé qu'il souffre à ce point, mais pourquoi m'avoir laissé tomber alors ? Soudain une vérité me vint à l'esprit, il a fait cela pour me protéger, mais de quoi ?
Peu à peu, j'ouvris mes yeux, je sentai l'odeur de la cuisine, elle me dégouta un peu mais je mangeais lentement le lapin que Zwan m'avait préparé, j'étais un peu dégouté de la nourriture ces temps-ci à cause de ne pas avoir mangé comme il faut mais je me faisais violence. Au bout d'un long moment, je fini enfin le lapin mais je n'avais pas arrêtai de songer au fait que Zwan m'est laissé tomber pour me protégée, cette éventualité ne m'est jamais venu à l'esprit. Quelle idiote ! Je commençai à avoir soif, je bu quelque gorgée d'eau fraîche qui me fit le plus grand bien.
- Ça va mieux ? s'enquit il, inquiet.
- Oui merci dis-je en souriant.
Je l'ai vraiment inquiété, je peux le lire très nettement sur son visage malgrés ce que je lui ai dis, je ne veux pas le quitter, je veux rester avec lui et l'aimer. Je tiens beaucoup trop à lui mais me pardonnera-t-il cette faute stupide ?
- Je ne t'en veux pas, tu sais. Tout ça c'est... c'est de ma faute... Pardonne moi, je m'en veux terriblement.
Il ne m'en veut pas ? Tiens-t-il vraiment à moi à ce point ? La réponse me vint tout de suite, il se mit à pleurer, jamais de ma vie je n'ai vu les larmes d'un homme même pas ceux de mon père. J'étais tellement touché, il était adorable de ne pas avoir peur de me montrer sa faiblesse, je me levai marchant vers lui et me mit à genoux face à Zwan puis tendrement, je le pris dans mes bras posant sa tête sur ma poitrine qui battait si fort et rien que pour lui. Je lui embrassait le haut de sa tête, le berçant comme un enfant. Je ne pouvais plus lui en vouloir, il m'aimait, j'en étais sûre et certaine et moi aussi je l'aimais.
- Chut.... Tout va bien maintenant, je suis là.... dis-je dans un murmurre.
Puis je pris sa tête entre mes mains embrassant l'endroit où ses larmes coulaient et je déclarai.
- Je me suis rendu compte aujourd'hui que tu m'as laissé pour me protéger. Je suis désolé de ne pas avoir compris plus tôt mais sâche une chose, je t'aime, je ne veux plus être loin de toi, ça m'a trop fait mal. Je me moque bien de ta profession où du danger qui nous menace. Seul on n'est faible mais si je suis à tes côtés et que je te donne ma force alors on sera plus fort que quiquonque.
Puis j'ajoutai avec une voix et une sourire taquin.
- Et une vie sans danger serait vraiment barbante.
Puis redevenant sérieuse.
- A tes côtés, je me sens forte et vivante. Alors je t'en supplie ne me laisse plus.
Après ces paroles, je l'embrassai avec douceur et amour et je me blottis dans ses bras, afin de sentir à nouveau cette force et cet amour que j'aime tant chez lui. | |
| | | Zwan Ist'Equin Assassin
Messages : 57 Détail/fonction : Assassin
| Sujet: [comptabilisé] Mer 21 Juil 2010 - 19:51 | |
| Au début, Amara sembla stupéfaite de la réaction de Zwan. Il était clair que voir un homme pleurer -un assassin qui plus est !- était une chose étonnante et légèrement embarrassante. Pourtant, au lieu de rire et de se moquer, elle se leva et vint vers lui en titubant. Elle avait l'air encore très faible, mais à ses yeux, apparemment la santé de son compagnon importait bien plus que la sienne. C'était une délicate et adorable attention de sa part, et le jeune homme en fut véritablement touché. Les yeux inquiets qu'elle posait sur lui le rassurait énormément et chacun de ses gestes, chacune de ses paroles faisaient disparaitre sa gêne. Elle le prit délicatement dans ses bras et le berça comme une enfant. Elle lui embrassa délicatement le front, comme il lui avait fait lors de leur première rencontre, et ne cessait de murmurer des mots rassurant à son oreille. Puis, elle lui prit doucement la tête et l'embrassa sous ses yeux. Aussitôt, les larmes s'arrêtèrent, comme si par ce simple baiser, elle avait apaisé toutes ses souffrances, tout ses doutes et ses toutes ses peurs. Ce qui était surement le cas, en y réfléchissant bien. Rien que le fait d'être aux côtés de la jeune danseuse apaisait la tension du tueur.
- Je me suis rendu compte aujourd'hui que tu m'as laissé pour me protéger. Je suis désolé de ne pas avoir compris plus tôt mais sâche une chose, je t'aime, je ne veux plus être loin de toi, ça m'a trop fait mal. Je me moque bien de ta profession où du danger qui nous menace. Seul on n'est faible mais si je suis à tes côtés et que je te donne ma force alors on sera plus fort que quiquonque.
Il prit le temps d'analyser chaque parole, de voir le fond qui s'y cachait. Elle n'avait pas tort. Après avoir pesé le pour et le contre, il s'aperçut avec un pincement au cœur qu'il aurait du lui demander son avis avant de la quitter. S'il lui avait dit qu'il avait peur pour elle, s'il lui avait promis de la protéger, peut-être n'en serait-elle pas à ce point là... Mais avec des "si", on pourrait mettre la tour en bouteille, comme on dit. Il releva la tête, mais il était incapable de parler. Elle ajouta avec un sourire, ô un si beau sourire qu'il aurait fait fondre n'importe quel homme -et lui, en particulier- :
- Et une vie sans danger serait vraiment barbante.
Il fallait la secouer et lui crier à la figure : "Non mais tu te rends compte de ce que tu dis ?!" mais renonça, finalement. C'était une très mauvaise idée parce que, primo, elle était si mince qu'à la moindre secousse elle risquerait de se briser en deux. Secondo, il était assassin et vivait donc dans le risque permanent. Ce n'était donc pas à lui de donner des leçons concernant la sécurité de soi. Et tertio, il l'aimait plus que n'importe quoi au monde et il ne voulait en aucun cas se risquer à la perdre... Alors qu'il réfléchissait intensément, elle reprit d'une voix beaucoup plus sérieuse que précédemment :
- A tes côtés, je me sens forte et vivante. Alors je t'en supplie ne me laisse plus.
Elle l'embrassa amoureusement avant de se blottir dans ses bras.
Jamais, plus jamais je ne te laisserai. j'ai trop souffert de notre séparation. je m'en veux plus que tu ne pourrais l'imaginer. Mais maintenant nous sommes de nouveau ensembles... Et je t'aime, Amara. Je t'aime plus que tout.
Le silence reposant était de temps à autres rompu par le chant mélodieux des oiseaux venant de la forêt. Les stridulations des insectes dans le champ aussi étaient au rendez vous, rendant l'endroit beaucoup plus romantique qu'avant. Ils parlèrent un moment et rirent ensemble, retrouvant peu à peu leur fraicheur amoureuse du premier jour. Alors qu'elle riait, il l'embrassa tendrement. Un baiser d'une douceur sauvage. Ils étaient si bien ainsi, blottis dans dans les bras de l'autre, s'embrassant chaque fois que le désir montait.
Enfin, il se décida à aborder des sujets plus sérieux avec Amara. Il voulait que leur amour persiste et que leur couple puisse résister à toutes les épreuves. Mais pour cela, il fallait qu'ils s'engagent, qu'ils se promettent de ne pas se perdre de vue... Il se racla la gorge, déposa un baiser aussi léger que la brise sur les lèvres de son amoureuse avant de commencer, légèrement gêné :
Hum... Tu sais, Ama... Je suppose que tu n'aimes pas Darva. Qui aime ce quartier à part des assassins comme moi ? Je peux déménager si tu veux, dans le quartier du feu ou de l'air, à toi de voir. Et si tu le désires, tu pourras emménager avec moi...
Il rougit de manière imperceptible, mais la danseuse du ressentir sa gêne car elle se mit à rire. D'un rire léger et cristallin qui à lui seul le remplissait de bonheur. | |
| | | Amara Danseuse itinérante
Messages : 97 Age : 35 Localisation : Là où le vent m'emporte Détail/fonction : Danseuse Itinérante
| Sujet: [comptabilisé] Mer 21 Juil 2010 - 20:24 | |
| Un bonheur sans nom s'empara de moi, aujourd'hui nous étions officiellement ensemble qu'importe ce qui pourrait nous arriver, nos coeurs et nos âmes seront lié à jamais. Je suis si bien dans ses bras, j'avais l'impression que plus rien ne me ferait peur désormais, oui, j'étais en sécurité. Je me surpirs à me rappeler que je me sentais comme ma mère lorsqu'elle était dans les bras de mon père. Elle me disait que c'était ça le vrai bonheur et l'amour, autrefois, je ne comprenais pas ces mots, j'étais si jeune mais aujourd'hui, tout prenait un sens et effectivement, le bonheur et l'amour était à ma porte. Que demander de plus ?
Mon rêve aussi se concrétisait de jour en jour, je commençai à être connu partout où j'allais, des nobles m'invitaient pour que j'anime leur soirée dansant et faisant rêver leurs convives. Mon rêves et ceux de mes parents seraient bientôt à ma portée. Je vivais comme bon me semble, allant où je veux mais mon point de retour sera éternellement chez Zwan.
On parlait de tout et de rien, on s'embrassait, on se câlinait comme au premier jour même si je m'étais faite innaccessible mais Zwan à sû se montrer très convainquant envers moi et ça a fini par payer finalement. Ces bras autour de ma taille, ma tête sur ses épaules si musclé et confortable, je poussai un soupir de bonheur.
- Hum... Tu sais, Ama... Je suppose que tu n'aimes pas Darva. Qui aime ce quartier à part des assassins comme moi ? Je peux déménager si tu veux, dans le quartier du feu ou de l'air, à toi de voir. Et si tu le désires, tu pourras emménager avec moi...
Emménager avec lui, se serait tellement bien mais maintenant cela m'était impossible, j'avais un but à atteindre pas seulement pour moi mais aussi pour mes parents, je leur ai promis que je réaliserai mon rêve qu'importe que le temps que ça prendra. Je me tournai vers Zwan, le regard brillant de bonheur, cette nouvelle me comblait de joie mais je ne pouvais pas y répondre favorablement.
- Zwan.... J'aimerai te dire oui mais.... je ne peux pas en tout cas pas maintenant. Depuis que je suis petite j'ai un rêve, celui de devenir la meilleure artiste, c'est une promesse que j'ai faite à mes parents, il y a très longtemps, et c'est aussi ce que ma mère voulait devenir, la plus grande danseuse. Je veux réaliser ce rêve pour moi et pour mes parents.
Puis elle ajouta après une petite pause.
- Mais ne t'en fais pas l'endroit où je reviendrai toujours c'est vers toi. Mais il est vrai que je n'aime pas trop Darva et le quartier de l'air me semble bien. Tout les artiste me connaisse et les anciens qui connaissaient mes parents pourront veiller sur toi quand je ne serait pas là.
A ces derniers mots, je lui fis un clin d'oeil taquin comme j'avais l'habitude de le faire.
Au loin, j'entendis un hululement, Shihara était de retour, il vola en trombe vers moi, restant un moment dans les airs à me regarder moi et ensuite Zwan, je n'ai eu qu'à tendre mes bras pour qu'il y vienne.
*-Qu'est-ce qui se passe ? Amara tu te sens bien ?*
*- Rien de grave j'ai fais un malaise et Zwan a prit soin de moi. Pas la peine de faire cette tête, nous sommes ensemble.*
Shihara se remit à voler me parlant toujours par télépathie, il craignait que je sois à nouveau blessé par Zwan, il hululait comme un fou, exprimant toute sa colère qu'il a contre Zwan me précisant bien qu'il aura du mal à gagner la confiance de la chouette.
- Calme-toi Shahara et pas la peine de me parler de façon aussi brute !
*-Désolé, mais je suis tellement inquiet pour toi*
- Merci c'est gentille mais ça va aller.
Shihara s'envola un peu plus loin se déposant sur la branche d'une arbre. Moi, je me retournai la tête vers Zwan et lui dit.
- Shihara t'en veux beaucoup et il n'a pas confiance en toi en tout cas pour l'instant. | |
| | | Zwan Ist'Equin Assassin
Messages : 57 Détail/fonction : Assassin
| Sujet: [comptabilisé] Jeu 22 Juil 2010 - 13:56 | |
| - Zwan.... J'aimerai te dire oui mais.... je ne peux pas en tout cas pas maintenant. Depuis que je suis petite j'ai un rêve, celui de devenir la meilleure artiste, c'est une promesse que j'ai faite à mes parents, il y a très longtemps, et c'est aussi ce que ma mère voulait devenir, la plus grande danseuse. Je veux réaliser ce rêve pour moi et pour mes parents.
Il avait eu peur de sa réaction. D'un côté, il avait eu raison. Elle venait de lui dire non. Même si elle avait de bonnes raisons pour refuser son offre, il ne pouvait s'empêcher de se sentir légèrement blessé. Il lui donnait tout l'amour dont il était capable; Il savait que c'était réciproque, il savait qu'elle l'aimait. Mais lui voyait un amour stable. Mais d'un autre côté, il pouvait comprendre que la vie de femme au foyer tandis que l'homme partait travailler -illégalement, n'oublions pas- pouvait s'avérer ennuyante pour quelqu'un ayant l'habitude de passer sa vie au grand air. Et puis, il ne pouvait pas l'obliger à rester avec lui... "ne pas faire de quelqu'un sa propriété lorsque dans sa vie, on est qu'une option". Et ça, il ne fallait pas qu'il l'oublie. Il avait tendance à être bien trop possessif envers les femmes, surtout envers Amara. A ses côtés, il avait appris le romantisme et l'amour. Elle ajoute après une courte pause durant laquelle elle sembla réfléchir :
- Mais ne t'en fais pas l'endroit où je reviendrai toujours c'est vers toi. Mais il est vrai que je n'aime pas trop Darva et le quartier de l'air me semble bien. Tout les artiste me connaisse et les anciens qui connaissaient mes parents pourront veiller sur toi quand je ne serait pas là.
Elle lui fit un clin d'œil. Il sourit. Il savait qu'elle plaisantait en disant que les gens allaient veiller sur lui... Mais il ne pouvait s'empêcher de croire que derrière cette ironie se cachait une part de vérité. Il avait bien envie de lui dire que c'était elle qui avait besoin d'être surveillé, et non pas lui. Mais à quoi bon relever s'il savait que tout ça n'était que plaisanterie ?
Un hululement perçant interrompit ce moment si romantique, le jeu de regards qu'il y avait entre eux. Shihara apparut au loin et arriva en trombe vers Amara. Il voleta furieusement autour de Zwan qui se couvrit la tête des bras, de peur que l'oiseau dingue en l'attaque encore une fois. Il se posa sur l'épaule de sa maitresse et après un moment de silence -mais peut-être communiquaient-ils entre eux ?- la voix de la danseuse retentit :
- Calme-toi Shahara et pas la peine de me parler de façon aussi brute !
Elle sembla attendre une réponse de la part de l'oiseau et après un court instant, elle ajouta :
- Merci c'est gentille mais ça va aller.
Le hibou partit se loger dans une branche non loin d'eux. Ce que c'était frustrant pour l'assassin de sentir le regard noir d'un stupide oisillon peser sur lui ! Avec cet oiseau de malheur, il avait l'impression d'être surveillé sans arrêt. Et c'était bien une chose qu'il détestait par dessus tout. Voyant sa mine décontenancée et stupéfaite, elle sourit et lui expliqua :
- Shihara t'en veux beaucoup et il n'a pas confiance en toi en tout cas pour l'instant.
Il la regardait, bouche bée, littéralement scotchée. Elle lui aurait avoué qu'elle pouvait se transformer en vipère qu'il aurait été dans le même état de stupéfaction. S'il comprenait bien.. L'oiseau ne l'aimait pas -et c'était entièrement réciproque !- et Amara le savait parce qu'elle... parlait avec lui ?!! C'était impossible et complètement délirant, et pourtant...
Tu parles avec... avec... lui ?
Son rire cristallin retentit. Elle était amusée par l'effet qu'elle venait de faire à l'assassin.. Surprendre un assassin c'était comme.. apprivoiser un dragon : impossible. Et pourtant, elle arrivait encore à l'impressionner. Il n'y avait pas à dire, leur complicité et leur amour se renforçait chaque jour un peu plus, et il en était plus que ravi. Ils rirent ensemble de bon cœur, jusqu'à ce que l'hilarité se soit dissipée.
Ses pensées revinrent à la question de la durée de leur couple. Il faudrait que l'un et l'autre se jurent fidélité s'ils voulaient que leur amour persistent. Il reprit son sérieux et prit les délicatement les mains de sa princesse. Il la regarda droit dans les yeux et se racla la gorge un moment avant de déclarer, l'air et le regard sérieux :
Hum... On ne se verra pas souvent alors pour qu'entre nous, ça fonctionne... Il faudrait que tu me promettes que tu n'iras pas voir d'autres hommes ailleurs.... | |
| | | Amara Danseuse itinérante
Messages : 97 Age : 35 Localisation : Là où le vent m'emporte Détail/fonction : Danseuse Itinérante
| Sujet: [comptabilisé] Jeu 22 Juil 2010 - 16:45 | |
| Je ris à la façon dont Zwan m'a regardé, bouche bée, apparemment il n'a jamais vu quelqu'un parler avec son familier, mais il est vrai aussi que tout le monde ne trouve de familier. Sa tête me faisait tellement rire, c'est vraiment rare d'impressionner un assassin alors que ces derniers avaient déjà beaucoup vu et beaucoup vécu mais pour Zwan la question de familier lui était totalement nouveau.
- Tu parles avec... avec... lui ?
- Oui puisque Shihara est mon familier, nous sommes connecté l'un à l'autre ainsi que nos pouvoirs. De plus, j'ai un autre pouvoir en réserve qui risque fort de t'impressionner. J'ai le pouvoir de télépathie.
Tout de suite après, je lui fis la démonstration en lui disant un "Je t'aime" très sensuelle, il dû rougir sur le moment et impressioné aussi. Quoi de plus normal, au début, je trouvais ce pouvoir très étrange mais ensuite je l'ai trouvé plutôt amusant et utile. On avait tant de chose à apprendre l'un sur l'autre, tant de chose à vivre et à connaître ensemble. J'étais si impatiente de les faire avec lui, le faire avec l'homme dont je suis réellement amoureuse.
Soudain, il prit mes mains délicatement, me lançant un regard sérieux, je fus assez surprise de ce geste, je savais qu'il s'apprêtait à dire quelque chose de très important pour lui, restant calme j'attendais sa phrase mais en l'appréhendant tout de même mais je ne savais pas pourquoi.
- Hum... On ne se verra pas souvent alors pour qu'entre nous, ça fonctionne... Il faudrait que tu me promettes que tu n'iras pas voir d'autres hommes ailleurs....
Alors si je m'attendais à ça ! Bien sûr, je ne serais pas souvent là et ses câlins tout autant que ses baisers me manqueraient mais je n'irai pas voir d'autres hommes pour avoir de la chaleur humaine mais il me prend pour qui ! Je pris très mal ce qu'il venait de dire, j'affichai un regard en colère et très sérieux, je me moquai complètement que ce genre d'attitude ne m'allait pas puisqu'il me rendait très enfantin.
- Mais pour qui tu me prends ! Tu crois que je vais me réfugier dans les bras du premier venu ! D'accord je te l'accorde, j'ai fais une erreur que je regrette mais tu pourrai avoir plus confiance en moi !
Je me relevais m'éloignant un peu de lui, je titubais légèrement mais je m'en moquai complètement tellement j'étais en colère. Est-ce que je n'avais plus sa confiance après ce qui s'est passé avec Ysmir ? Je le comprends très bien mais ce genre d'attitude ce n'était pas mon genre. quand j'aime quelqu'un je lui reste fidèle où que je suis. J'étais face à lui croisant mes bras comme une enfant qui boude et je rajoutais.
- Mais je pourrai te dire la même chose ! Durant mon absence, est-ce qu'il te viendrait à l'idée d'aller avec d'autres femmes ?
Je jouais son jeu, il avait commencé avec cette question complètement stupide, je pensai qu'il me connaissait même si l'on avait passé peu de temps ensemble mais au fond c'est comme si l'on se connaissait depuis toujours, en tout cas c'est ce que je ressentais.
- Alors ! | |
| | | Zwan Ist'Equin Assassin
Messages : 57 Détail/fonction : Assassin
| Sujet: [comptabilisé] Jeu 22 Juil 2010 - 20:55 | |
| Non, Zwan ne s'y était pas bien pris. Mais alors pas du tout. Les étincelles qui animaient les yeux d'Amara n'étaient autre que des étincelles de colères. Il l'avait vexé. Remué le couteau dans la plaie. Il manquait véritablement de tact. Si, il avait confiance en elle, mais il ne pouvait s'empêcher de douter un tant soit peu... Elle l'avait déjà fait une fois, peut-être pouvait-elle recommencer ? Il voulait juste être sur d'elle, sur de lui, sur d'eux... Il se mordit la lèvre. il n'était qu'un incapable. Il ne savait même pas savourer les instants de bonheur auprès de sa princesse. Un incapable. Tout ce qu'il savait faire, c'était la mettre en colère. Faire en sorte qu'elle le déteste. Mais pourquoi ne pouvait il pas lui dire ce qu'il pensait de manière adroite ? Incapable. Rien que ça. Non, rien du tout. Juste un peu de quelque chose. Un rien. Un bout de rien. Voilà ce qu'il était. Un incapable.
Elle se leva. Elle était encre trop faible et elle le savait. Le faisait-elle exprès dans le simple but de faire culpabiliser un peu plus celui qui l'avait blessée ? Il ne le savait pas, mais lorsqu'il la vit trembloter sur ses jambes, il eut mal. Mal, comme lorsqu'il lui avait avoué qu'il partait. Mal comme jamais. Mal comme toujours. Comme maintenant. Comme si la plait qui s'était légèrement refermée lorsqu'il avait retrouvée Amara s'était rouverte. Il ne se sentait pas que coupable. Il était coupable. Elle planta son regard de feu dans un regard de glace. Le regard de Zwan. Elle croisa les bras, avec une certaine allure hautaine et cracha :
- Mais pour qui tu me prends ! Tu crois que je vais me réfugier dans les bras du premier venu ! D'accord je te l'accorde, j'ai fais une erreur que je regrette mais tu pourrai avoir plus confiance en moi !
Il en resta coi. Que devait-il répondre ? Il avait une terrible envie de la provoquer, tant la colère qui montait en lui le subjuguait. Elle continuait de le toiser de haut tandis qu'il reprenait peu à peu ses esprits. il n'était plus perdu dans ses pensées. Ok, il compernait qu'elle soit en colère. Mais pas la peine d'en rajouter !! Amara ajouta :
- Mais je pourrai te dire la même chose ! Durant mon absence, est-ce qu'il te viendrait à l'idée d'aller avec d'autres femmes ? Alors !
Elle était aussi venimeuse qu'une vipère. il ne méritait pas sa colère. Pas plus qu'elle méritait la sienne. Mais tant pis, il en avait marre. Marre parce que, déjà, il n'était qu'un incapable et que si elle n'arrivait pas à l'accepter tel quel, qu'elle aille fricoter avec son "autre" homme ! Marre parce qu'elle ne comprenait pas qu'il avait simplement peur pour leur avenir, pour leur couple. Marre parce qu'elle ne voyait pas à quel point elle lui faisait du ma à agir ainsi. Marre parce qu'il ne se contrôlait plus. Plus du tout. Tel un Tsunami, vague mortelle et redoutée, la colère de Zwan explosa. Il se leva à son tour et fit un pas vers elle.
Franchement ! Ah ! C'est le comble. Je te signale que c'est toi qui a couché avec un autre. Pas moi. Ok, t'as fait une erreur. Ok tu t'es excuseé. Mais qu'est ce qui te ferait plaisir, hein ? Tu veux que je dise non, que je t'aime et que je ne suis pas comme toi, moi ?! Ou tu préfères que je dise que je préfère aller avec d'autres femmes parce que tu n'es pas assez bien pour moi ?!
Il se mordit la lèvre. Jamais il n'aurait du dire ça. Il venait de lui dévoiler par des sous entendus ce qu'il avait ressenti lorsqu'elle lui avait annoncé son "acte". Il s'était senti minable. D'abord parce qu'il se sentait horriblement coupable de sa souffrance. Ensuite parce qu'il n'arrêtait pas de se demander si elle l'aimait et s'il était assez bien pour elle. Il venait d'avouer tous les doutes et toutes les peurs qui le rongeaient depuis leur séparation.
*Incapable !* | |
| | | Amara Danseuse itinérante
Messages : 97 Age : 35 Localisation : Là où le vent m'emporte Détail/fonction : Danseuse Itinérante
| Sujet: [comptabilisé] Jeu 22 Juil 2010 - 21:26 | |
| Je savais que j'ai été trop loin mais je ne pouvais pas m'empêcher d'être expulsive, c'était dans mon caractère, un défaut que j'ai depuis que je suis petite. Je fonce tête baissé sans réfléchir aux conséquences mais les mots qu'il me dit me firent vraiment mal. C'était comme si on poignardait mon coeur qui commençait à guérir peu à peu. Je ne pus m'empêcher de le gifler, mon regard d'émeraude brillait de colère mais des larmes commençèrent à perler sur mes joues pâle. Il m'avait blesser à croire qu'il aime ça à moins que c'était sa façon de s'exprimer mais que se soit l'un ou l'autre il pourrait montrer plus de tact dans ses paroles et réfléchir avant de dire quelque.
- Je le savais ! Jamais je n'aurai dû revenir ici en sachant que tu y serais ! Comment j'ai pu être aussi stupide !
Je me demandais si on était condamné à se disputer comme ça ? Est-ce que l'on était fait pour être ensemble ? Au fond de moi, je l'aimais, oui c'est le seul à avoir fait battre mon coeur comme ça. Pourtant beaucoup d'hommes de tout âges, on essayait de me séduire mais aucun d'eux n'ont réussi à toucher mon coeur comme Zwan. C'est si dur de réfléchir lorsque l'on est en colère, tous ce qu'on s'est faire c'est dire des bêtises, parler de façon incompréhensible et de se faire mal jusqu'à en pleurer. Mes larmes ne cessaient de couler, ce genre de parole me faisait mal venant de lui. Je m'en voulais de lui avoir parlé d'Ysmir mais je ne pouvais pas le cacher éternellement, il devait le savoir mais sa réaction m'a fait comprendre qu'il n'a pas du tout géré ce que j'ai fais et je le comprend. Mais je n'y peux rien quand on m'attaque, je riposte c'est ainsi.
J'ajoutai d'une voix tremblante, mal assuré et complètement anéanti.
- Pourquoi dois-je tomber amoureuse de quelqu'un qui me fait du mal ? Pourquoi mon coeur a décidé de battre pour toi ? Pourquoi lorsque je dors je ne fais que rêver de toi ? Pourquoi quand je suis seule je ne fais que penser à toi alors que tu agis comme ça envers moi ?
Je restais un moment devant lui essayant de voir ce qu'il allait faire mais il n'esquissa aucun geste. Je le fixai droit dans les yeux, mon regard toujours autant emplit de colère mais je ne pouvais plus tenir, il fallait que je m'éloigne. Marchant lentement, m'éloignant de lui, le soleil commencé à descendre à l'horizon, je m'arrêtai et pleura en silence, mettant ma main sur mon coeur pour essayer de calmer ses battements douloureux essayant de le calmer veinement. J'entendis des pas venir dans ma direction. Qu'est-ce qu'il me voulait encore ? Il veut encore me faire souffrir ? | |
| | | Zwan Ist'Equin Assassin
Messages : 57 Détail/fonction : Assassin
| Sujet: [comptabilisé] Jeu 22 Juil 2010 - 22:08 | |
| La gifle qu'elle lui asséna reflétait tout son chagrin, toute sa faiblesse, toute sa colère. Pourtant, elle n'était pas douloureuse. Elle n'était rien comparée au trou béant que Zwan portait dans son cœur. Un trou que seule Amara était capable de remplir de nouveau. Il se sentait vide sans elle. Rien. Il savait qu'il l'avait blessé, et cette pensée le détruisait de l'intérieur. Par sa faute. Il la détruisait. Il se détruisait. Il les détruisait. Elle ne comprenait pas. Ou bien ne voulait pas comprendre. Elle n'avait toujours pas remarqué qu'il n'avait jamais eu de tact. Finalement, c'était l'incapacité d'observation de la jeune femme autant que la maladresse de l'assassin qui les mettaient dans cet état là. Peut-être était ce lui qui ne réfléchissait pas assez ? Et elle alors ? Difficile d'aligner deux pensées cohérentes quand l'amoure, la souffrance et la colère vous aveuglent. Essayez un peu et vous m'en direz des nouvelles.
- Je le savais ! Jamais je n'aurai dû revenir ici en sachant que tu y serais ! Comment j'ai pu être aussi stupide !
Il se retournait la question. Depuis le début, il n'avait pas fait attention à cet coïncidence. Peut-être était ce le destin qui les avait porté là, tous deux ? Hum.... Zwan considérait le destin comme un crétin qui s'amuserait à jouer des tours aux gens. "Je ne crois que ce que j'ai envie de croire", disait-il. Et pourtant, si c'était bien ce crétin qu'il avait toujours détesté qui les avait fait se rencontrer, il pouvait le remercier. Au moins, il mettait les choses au clair avec Amara et peut-être resteraient-ils ensemble cette fois. Surtout si elle disait aimer le danger.
Pour le moment, ça semblait bien mal parti. Ils se disputaient comme des adolescents. Mais un couple commence toujours par une dispute, à ce qu'on dit. Et puis, ils ne pouvaient pas être toujours sur la même longueur d'ondes. La danseuse ajouta d'une voix tremblante :
- Pourquoi dois-je tomber amoureuse de quelqu'un qui me fait du mal ? Pourquoi mon coeur a décidé de battre pour toi ? Pourquoi lorsque je dors je ne fais que rêver de toi ? Pourquoi quand je suis seule je ne fais que penser à toi alors que tu agis comme ça envers moi ?
Une bonne dizaine de poignards au moins venait de se planter dans le torse de Zwan. Comment une jeune fille aussi frêle qu'elle pouvait-elle faire aussi mal ? Il reçut un coup de massue sur le crâne quand elle se retourna pour partir en pleurant. Comme la première fois. Il n'en pouvait plus. Il était las de tout ça. Il ne fallait pas qu'il la laisse seule. Elle courait des risques surtout qu'à présent elle était faible et maigre, ce qui la rendait encore plus facile à avoir. Il fit quelques pas, doucement. ais elle accélérait peu à peu l'allure. Le murmure du vent lui apportait ses sanglots douloureux. Et il partageait sa souffrance. Mais quand est-ce qu'ils allaient arrêter de souffrir l'un pour l'autre alors qu'ils s'aimaient tant ? Franchement, ça devenait du grand n'importe quoi ! Il était temps que l'un deux enterre la hache de guerre. Mais il fallait que l'autre approuve de son plein gré. Ah, l'amour, chose difficile et indomptable. Prison dorée.
Il se dirigea vers elle en courant. Elle dut l'entendre arriver car elle ralentit. Il posa une main sur son épaule fragile.
Amara.. Je vois... Tu veux que je m'en aille, que je te laisse tranquille ? Bien, je comprends. Tu veux qu'on se quitte aussi comme la première fois ? Je suis prêt à ça, si c'est vraiment ce que tu veux...
La douleur et le chagrin mais aussi le manque d'espoir qui perçaient dans sa voix étaient flagrant... Il était mort d'avance à la simple idée de la quitter de nouveau. ais ça, le comprenait-elle ? | |
| | | Amara Danseuse itinérante
Messages : 97 Age : 35 Localisation : Là où le vent m'emporte Détail/fonction : Danseuse Itinérante
| Sujet: [comptabilisé] Jeu 22 Juil 2010 - 22:32 | |
| Pourquoi devait-on se faire mal alors qu'on vient à peine de se retrouver ? Je suis stupide, trop expulsive, c'est un défaut que je détestais plus que tout surtout aujourd'hui car je savais que mes paroles faisaient souffrir l'homme que j'aimais. Lorsque je sentis sa main sur mon épaule, je me retournai doucement afin de ne pas tomber au sol à cause de ma fragilité physique. Je voyais dans son regard excatement la même tristesse, j'avais l'impression qu'il allait pleurer d'une seconde à l'autre mais il se retenait, sur ce côté là, il était bien plus fort que moi.
Je ne pouvais plus me passer de lui, j'avais besoin de sa présence, de ces mots doux, de ces caresses, de ces baisers. Je voulais tout de lui, j'étais prête à me sacrifier pour lui. depuis le premier jour, je lui appartenais et ça ne changera jamais, je me sentais sâle depuis que j'ai fais cette bêtise, j'avais beau me laver mais ce dégout ne partait pas, je m'en voulais de le faire souffrir, je m'en voulais d'être aussi méchante. Je souffrai comme jamais.
- Amara.. Je vois... Tu veux que je m'en aille, que je te laisse tranquille ? Bien, je comprends. Tu veux qu'on se quitte aussi comme la première fois ? Je suis prêt à ça, si c'est vraiment ce que tu veux...
Non je ne veux pas te quitter, ne comprends-tu pas que j'agis de cette façon parce que je me dégoute de t'avoir fait ça ? Au contraire, je veux t'appartenir à jamais, je veux être à tes côtés même si tu vis ta vie comme un assassin et non comme un homme honnête, je me fous du danger qui peut nous entourer. Avec toi à mes côté, je me sens protégée comme jamais je l'ai été auparavant.
D'une voix tremblante, calme et douce, je lui dis.
- Si tu veux t'en aller comme la dernière fois alors tue-moi parce que sans toi c'est comme être morte.
Je m'arrêtai, je ne tenais plus sur mes jambes, j'étais si faible, je m'affalais au sol les mains sur mon visage pleurant, recroquevillé sur moi-même. Mes larmes amères de tristesse nourrissait la terre. Mais des fleurs pousserront-elles à l'endroit où mes larmes tombent ?
- Pardonne-moi d'agir ainsi mais je me dégoûte d'avoir été avec cet homme. J'ai beau me laver mais ce sentiment ne s'en va pas. Je me hais d'avoir fait cette bêtise. Et à avoir remarqué que tu as souffert m'a mise en colère par contre toi mais contre moi. Je ne mérite pas d'avoir un homme aussi doux et bon que toi. C'est moi la méchante dans l'histoire pas toi.
Je tremblais de partout, je ne cessai pas de pleurer et de m'excuser tout en pleurant, mes mains frêles tenais mes épaules essayant veinement d'arrêter les tremblements.
- Je ne veux pas que tu t'en aille, tu es le seul homme que j'aime et que j'aimerai toujours Zwan. Je veux t'appartenir dis-je dans un souffle.
Ma souffrance est tellement grande. Me pardonnera-t-il un jour de l'avoir trahie ? Si je venais à le perdre, je n'aurai plus aucune raison de rester en vie. A quoi cela servirait-il de vivre sans lui, ma danse et mon chant ne sera que tristesse et désespoir, je ne pourrai pas donner le sourire aux gens si mon coeur et mon âme ne sont pas heureux. | |
| | | Zwan Ist'Equin Assassin
Messages : 57 Détail/fonction : Assassin
| Sujet: [comptabilisé] Ven 23 Juil 2010 - 12:23 | |
| - Si tu veux t'en aller comme la dernière fois alors tue-moi parce que sans toi c'est comme être morte.
Sa voix était calme et douce, contrairement à la douleur vive et forte que ses mots provoquaient en Zwan. Lui non plus ne pourrait se résigner à la quitter. Et pourtant, il était prêt à tout pour la rendre heureuse.. Et si vivre avec elle, l'exposer à des dangers inimaginables la rendait heureuse, il était d'accord pour accepter. Il pouvait accepter n'importe quoi tant qu'elle serait avec lui. Tant qu'ils seraient ensembles.
La fin de sa phrase devint murmure. Murmure porté par le vent. Léger comme la brise, il vint se déposer au creux de l'assassin. Il ne comprenait que trop bien ce qu'elle insinuait par là. Elle plait, et ses lèvres roses se mirent à trembler, tout autant que le reste de son corps. Elle s'affaissa lourdement au sol, telle une poupée de son. Elle était comme désarticulée. Elle tremblait, ne sachant se contrôler. D'un un sanglot étouffé, elle poursuivit :
- Pardonne-moi d'agir ainsi mais je me dégoûte d'avoir été avec cet homme. J'ai beau me laver mais ce sentiment ne s'en va pas. Je me hais d'avoir fait cette bêtise. Et à avoir remarqué que tu as souffert m'a mise en colère par contre toi mais contre moi. Je ne mérite pas d'avoir un homme aussi doux et bon que toi. C'est moi la méchante dans l'histoire pas toi.
Encore une fois, elle oubliait quelle chose de très important. S'il ne l'avait pas quitté, s'il lui avait demandé son avis avant de s'en aller, elle n'en serait pas là. La culpabilité et les regrets l'étreignaient à cause de lui. Il était le seul coupable dans l'histoire... Ou, non, ils étaient.. quittes. Leur histoire n'était qu'un enchainement d'erreurs plus stupides les unes que les autres. Il en avait conscience. Conscience que s'ils en étaient arrivés là, c'était de leurs faute à eux. Ni de l'un, ni de l'autre. A eux. Il sourit péniblement, légèrement fier d'avoir trouvé comment se démêler de cette situation. Il fallait qu'il la console, qu'il lui explique ce qu'il pensait. Mais avec plus de tact, cette fois, pour ne pas qu'elle parte en courant et en pleurant, pour tomber au sol deux pas plus tard. Non, il ne voulait pas que ça recommence.
- Je ne veux pas que tu t'en aille, tu es le seul homme que j'aime et que j'aimerai toujours Zwan. Je veux t'appartenir.
Elle fut secouée de sanglots de plus belles, telle une cascade de souffrance qui ne cessait de projeter son écume mortelle autour de soi. Il détestait la voir dans cet état. Surtout en se répétant que c'était de leur faute...
*A vous deux.*
Tiens, pour une fois la voix était de son côté ? Surement parce qu'elle en avait marre qu'il ne se défende plus dès qu'elle le vexait. Oui, car pendant ces quelques mois de séparation, Zwan était carrément devenu un zombie. Oui, un zombi. Il n'avait plus son cœur, il n'avait plus son âme. Le démon qui l'habitait avait essayé de le secouer plusieurs fois en le provocant. Mais il n'y avait plus aucune envie d'être le plus fort en l'assassin. Alors, la voix avait trouvé une solution : pour une fois, elle se rangerait de son côté et l'aiderait à surmonter sa peur, pour le revoir sourire, pour le revoir se défendre. Le jeu n'était pas terminé. Il ne finirait jamais. Sauf si Zwan prenait soudainement conscience qu'il était schizophrène et qu'il décidait de se soigner. Dans ce cas là, il serait seul. Plus de voix, plus de débat mental. Pas drôle du tout. Il fallait tout faire pour que ça arrive.
Le jeune homme s'accroupit aux côtés de celle qui faisait battre son cœur. Dans un geste doux, il lui prit délicatement les mains et les serra fort dans les siennes. il se retenait de ne pas pleurer devant l'air désorienté de la danseuse. Cette dernière leva un visage noyé de larmes. Il eut l'horrible impression de sentir son cœur se craqueler. Il ignora toute cette tristesse. Bientôt, tout serait fini. Il posa un regard amoureux sur elle et chuchota d'une voix ferme :
Plus jamais je ne te quitterai. Je te le promets.
Sa voix n'était pas forte mais pourtant, il y avait dans ces mots tout l'amour, toute la fermeté dont il était capable. Ses phrases résonnèrent dans le champs de fleurs. Une promesse d'amour. Une promesse d'avenir. | |
| | | Amara Danseuse itinérante
Messages : 97 Age : 35 Localisation : Là où le vent m'emporte Détail/fonction : Danseuse Itinérante
| Sujet: [comptabilisé] Ven 23 Juil 2010 - 13:37 | |
| Mes sanglots ne s'arrêtais que lorsque Zwan me prit les mains, mes yeux me brûlaient encore à cause de ses cascades sans fin mais la douceur de ses gestes et de sa voix fit apparaître sur mon visage un sourire. J'aimais sentir sa peau sur la mienne, cela me donnait des frissons de plaisir et de bonheur. Je voulais n'éêtre qu'à lui, je lui appartenais depuis ce jour où l'on s'est embrassé pour la première fois, il avait imposé son sceau sur mes lèvres, il avait marqué ma peau de ces caresses brûlantes et douces. A ces côtés, je suis comblée, qu'importe le métier qu'il fait pour moi il restera toujours Zwan, cet homme qui a été engagé pour me tuer mais qu'il ne l'a pas fait,en une journée il a su capturer mon coeur. L'assassin et la danseuse qui aurait crut cela ? Un assassin qui tombe amoureux d'une seule femme, ça ne court pas les rues. Mais lui, il est si différents des hommes qui on croisé ma route, il est simple, il n'en rajoute pas, il est naturel. De toute manière qu'importe comment il veut se montrer son côté noir ne me fera jamais peur car moi je sais qui il est au fond. C'est un homme maladroit, doux et aimant, je n'ai pas encore vu son côté assassin mais je m'en moque, je suis sûre que j'en tomberai aussi amoureuse, j'ai toujours était attiré par le style mauvais garçons et j'en ai croisé jusqu'à maintenant mais aucun ne m'a fait effet, aucun sauf Zwan.
Je pris son visage dans mes mains et l'embrassa passionnément, je voulais sentir ses lèvres sur les miennes puis je pris dans mes bras, le serrant fort contre moi, lui faisant comprendre que jamais plus, il ne s'éloignera de moi parce que malgré ce qu'il est et ce qu'il fait pour moi il sera l'homme que j'ai choisi et que j'aime. A regret je m'écartai de lui pour me relever, pour dégourdir un peu mes jambes maisla tête me tournais. Oh non ! Pas encore ! Malgré qu'il est pris soin de moi, j'étais toujours autant faible et les émotions que je viens d'avoir n'ont pas arrangé mon état. Ma vue se brouillait de plus en plus, tout tournais autour de moi, j'avais l'impression d'être sur un bateau en pleine tempête. Je mis ma main sur mon front, la fièvre avait repris, je pensais que cela allait de ce côté-là mais apparemment non. Mes jambes tremblaient, je n'arrivais plus à tenir debout, je sentais aue je tombais, mes yeux se fermaient petit à petit jusqu'à ce que cela soit le noir complet. Je sentis que l'on m'attrapait et que l'on criait mon nom mais je ne pouvais pas répondre, je me sentais mal, tout ce que je pouvais faire c'était un gémissement de douleur. Je voulais ouvrir mes yeux où même bouger mais je n'y arrivais pas. La chaleur qui m'assaillat me faisait mal, j'avais l'impression que ma tête allait exploser d'un instant à l'autre. Le pire dans tout ça c'est que malgré ma fièvre, je commençai à avoir froid comme si l'on était sur le point de mourir, je savais que ce n'était pas ça mais le fait que je ne me suis pas nourrit correctement au point de m'en rendre malade.
Mais une douce chaleur se fit sentir comme si l'on déposait une couverture sur moi dont le parfum était celui de Zwan, des mots doux me parvenaient comme un échos mais je pouvais parfaitement les entendre. C'était la voix de Zwan. J'essayais de parler et ouvrir les yeux mais après un énorme effort je ne pu que souffler avec du mal ces mots.
- Je t'aime.... | |
| | | Zwan Ist'Equin Assassin
Messages : 57 Détail/fonction : Assassin
| Sujet: [comptabilisé] Ven 23 Juil 2010 - 18:15 | |
| L'ombre d'un sourire passa sur le visage atrocement maigre de la jeune femme. Avec le peu de force qu'elle avait, elle réussi à s'accrocher à Zwan, presque désespérément, comme pour l'empêcher de partir. Elle l'embrassa sauvagement, et pourtant, ce fut le baiser le plus tendre et le plus amoureux qu'elle ne lui avait jamais donné. Elle l'entoura de ses bras, et il la plaqua à son tour près de lui. Il lui rendit son baiser avec ferveur, trop heureux qu'elle soit de nouveaux dans ses bras. Sa blessure se refermait peu à peu. Son remède était là. Et son remède, c'était l'amour. Amara. Ses craintes et ses doutes s'étaient dissipés, comme par magie. Il reprenait le gout de vivre. Et le gout de sa vie était celui de ses lèvres. Amara. Il se laissa oublier tout. Tout sauf elle. Il ne voulait penser à rien d'autre que le plaisir que lui procurait ce baiser si attendu. Ils restèrent un moment là, l'un blotti dans les bras de l'autre, échangeant une passion qu'ils croyaient oubliée.
Puis, doucement et avec regrets, elle se détacha de lui. Elle voulait gouter surement à la nouvelle vie qui s'offrait à elle. Elle fit quelques pas et respira un air pur parfumé d'une senteur sauvage et florale. Soudain, elle se remit à trembler.Elle porta la main à son front où de grosses gouttes de sueur perlaient déjà. Elle regarda autour d'elle, avec l'air d'une proie apeurée et perdue. Zwan était horriblement inquiet.
*Ce n'est plus de ta faute, mec.*
Il la porta sans vraiment savoir où aller et finit par décréter qu'il emmènerait dans une auberge, sachant qu'elle n'aimait guère le quartier de Darva. Ils les téléportèrent devant une grande bâtisse en bois. Il pénétra en hâte, toujours en portant son cœur. Il réserva une chambre dans la précipitation et l'hôte des lieux, comprenant la situation en apercevant les formes creuses et faméliques de la jeune femme, lui apporta une couverture et de quoi la rétablir. Puis elle les laissa à deux. il lui prit la main et lui épongea le front avec une serviette mouillée d'eau glacée. Elle était secouée de spasmes et des geignements de douleur atroces sortaient de sa bouche irrégulièrement. Il avait les larmes aux yeux. Il ne voulait plus la voir comme ça, tant cette vision lui infligeait une souffrance pénible. Il ne cessait de lui susurrer des mots tendres, des mots doux qu'elle adorait. il le savait. Soudain, elle battit des paupières, mais n'eut pas assez de force pour les rouvrir entièrement. Elle ouvrit à peine la bouche et un murmure pénible en sortit :
- Je t'aime....
Il posa sa tête à ses côtés et s'allongea contre elle. Il lui caressait les cheveux. Dans un chuchotement étouffé de sanglots, il répondit, espérant ainsi la réveiller, la faire revenir avec lui :
Moi, aussi, ma chérie. Moi aussi je t'aime. Ne t'en fais, pas, ça va aller...
Et il l'espérait. De tout son cœur, de toute la force dont il était capable, à cet instant. | |
| | | Amara Danseuse itinérante
Messages : 97 Age : 35 Localisation : Là où le vent m'emporte Détail/fonction : Danseuse Itinérante
| Sujet: [comptabilisé] Ven 23 Juil 2010 - 19:56 | |
| Jusqu'à maintenant mon esprit était dans un brouillard totale mais maintenant dans mon sommeil, je voyais autour de moi, un champ de fleur à perte de vue, les senteur me parvenait, douce et sucré, la lumière réchauffait mon coeur et mon âme. Je savais que cette lumière était celle de Zwan, car je ressentais la même chose lorsqu'il me prenait dans ses bras, je savais qu'à partir de maintenant je ne souffrirai plus. A ces côtés, je me sentais forte, je me sentais femme. Je savais que je serais protégée, je me montrerai tel que je suis, je n'aurai plus peur de ma faiblesse car je sais qu'il sera là pour m'aimer et me portéger. C'est une chose que j'ai toujours recherché, en tant qu'artiste itinérante, je me suis toujours interdit de tomber amoureuse mais Zwan a persisté avec moi, restant galant et doux et c'est ce côtés de lui qui m'a charmé, il pouvait bien être un assassin mais il restait toujours humain.
La douleur que je ressentais jusqu'à maintenant se dissipa bien vite, je ressentais plus les effets négatifs de la fièvre, ma tête ne me faisait plus mal, mon coeur chantait de joie et de bonheur. Il battait à l'unisson avec celui de Zwan, nos coeurs et nos âmes sont connectés, ils dansent en harmonie. Une sensation nouvelle et si bénéfique pour moi. Je voulais encore plus de cette chaleur, alors je me blottis un peu plus contre Zwan poussant un soupir de bien être.
Lorsque j'ouvris mes yeux, le soleil était déjà haut dans le ciel, j'ai dû dormir longtemps, je vis sur le rebord de la fenêtre deux oiseaux qui chantaient, c'était vraiment agréable à entendre. Levant ma tête, je voyais le visage endormis de Zwan, je souris à le voir ainsi, il était paisible et un sourire s'affichait sur ses lèvres. Il était vraiment beau, il avait un visage d'enfant lorsqu'il dormait, doucement et pour ne pas l'effrayer, je lui fit un bisou sur le bout de son nez puis sur la bouche. J'étirai un peu plus mes lèvres, voyant qu'il ouvrait les yeux, je recommençai à l'embrasser avec douceur, goûtant au doux nectac de ses lèvres que j'aime tant.
- Bonjour mon amour, tu as bien dormi ?
Je me mis sur un coude et de ma main je caressai son visage et ses cheveux lui grattifiant à chaque fois de baisers plus brûlant que les autres puis je me retrouvais sous lui, au dessus de moi, son regard sensuelle scrutait mes yeux surpris.
- Zwan.... | |
| | | Zwan Ist'Equin Assassin
Messages : 57 Détail/fonction : Assassin
| Sujet: [comptabilisé] Dim 25 Juil 2010 - 17:50 | |
| Zwan resta là allongé contre elle, pendant un très long moment. Il ne la quittait pas du regard ; il avait peur quelle ne s'en aille. Mais ses spasmes s'étaient arrêtés et elle semblait aller mieux malgré les faibles geignements qui sortaient toujours de sa gorge. Il s'était promis de rester à ses côtés pour sa convalescence. Il ne se leva ni pour aller faire ses besoins, ni pour aller manger. Pour elle, il aurait fait n'importe quoi. Et c'est dans ces moments là que l'on comprend l'ampleur de notre promesse. Mai sil était loin de regretter sa promesse de rester avec elle. Non, ce n'était pas une obligation, pour lui. Enfin, si, dans un sens. Mais lorsque qu'une obligation nous, plait, en est-ce vraiment toujours une ? Là était la question. Mais ça, il s'en fichait complètement.
Il serrait la main de porcelaine dans la sienne. Il s'endormit alors que les premiers rayons de soleil chassaient la nuit sombre et inquiétante. Il avait pu lutter contre la faim et la soif, mais pas contre le sommeil. Et puis, elle ne risquerait pas de lui en vouloir... Après tout, elle dormait aussi. Entre temps, l'aubergiste, inquiète pour la jeune fille vint frapper à la porte légèrement. L’assassin s'éveilla en sursaut et alla ouvrir. Il répondit brièvement aux questions de la vieille femme. Il était anxieux à l'idée de s'éloigne d'Amara, même pour seulement quelques minutes. Puis, comprenant sa hâte de rejoindre celle qu'il aimait, l'aubergiste sortit de la pièce. Il retourna aux côtés de sa princesse.
Alors que le soleil était à mi parcours entre l'aube et le zénith, ses rayons chatouillèrent nerveusement les paupières closes de la danseuse. Elle sourit dans son sommeil et les ouvrit prudemment, comme si elle risquait que la lumière du jour n'abime ses yeux. Elle tourna la tête et tomba nez à nez avec un assassin endormi. Elle sourit en le voyant. Il était si vulnérable ainsi qu'elle en était attendrie. Elle déposa un léger baiser sur le bout de son nez. Ce dernier frétilla alors qu'un sourire étirait les lèvres de Zwan. Il battit des cils. N'eut pas le temps d'ouvrir les yeux. Déjà, elle déposait un baiser tendre sur la bouche. Avant qu'il n'ait le temps de lui rendre, elle demanda :
- Bonjour mon amour, tu as bien dormi ?
Bien, elle avait repris ses couleurs habituelles et souriait de nouveau. Elle semblait aller beaucoup mieux. Dans quelques semaines et elle aurait repris ses formes. Cela pouvait s'avérer long et déprimant, mais le jeune homme était bien décidé à veiller sur elle, jusqu'à ce qu'elle soit apte à reprendre la danse. Et tant pis si elle ovulait recommencer avant. Il l'empêcherait de force. Il était là pour prendre soin d'elle, et il était par ce fait absolument hors de question qu’elle ne bouge d’ici jusqu’à son rétablissement complet. Et puis, il l’obligerait à manger. Elle n’allait pas lui échapper. Il veillerait sur elle. Point final.
Elle se dressa sur un coude et caressa son visage surpris. Elle se pencha pour l'embrasser. Sans attendre, il lui rendis son baiser avec plus de passion qu'il n'en était capable. Il la couvrit de ses bras de ses baisers, et roula sur elle.
- Zwan....
Il était certain de savoir ce qu'elle attendait de lui. Lui aussi le voulait. Mais elle était encore trop faible.. Il..ne voulait pas la "brusquer"... Il lui redonna un baiser avant de se rallonger à ses côtés, presque avec regrets. Il la regarda avec désir et tendresse et elle posa sa tête sur son torse. Il la regarda se blottir contre lui avec amour, et la recouvrit de ses bras. Dans un souffle, il demanda, tout de même inquiet pour Amara :
Ça va mieux ? | |
| | | Amara Danseuse itinérante
Messages : 97 Age : 35 Localisation : Là où le vent m'emporte Détail/fonction : Danseuse Itinérante
| Sujet: [comptabilisé] Dim 25 Juil 2010 - 20:52 | |
| J'étais un peu déçu que Zwan arrête en si bon chemin mais il avait raison, j'étais encore faible et je n'aurai pas eu la force de continer, j'ai vu dans son regard qu'il s'est beaucoup inquiété à mon sujet et j'en fus touché mais je m'en voulais de lui avoir fait peur. A cause de mon état, il ne pourrait pas continuer son travail même si je dois l'avouer, le travail d'assassin ne me plaisaitpas trop mais bon il était comme ça et je ne pouvais pas changer cela, de toute manière c'est son côté obscur tout autant que son côté doux qui m'a séduite chez lui. Et je remercier les déesses de m'avoir fait croiser sa route, s'il n'avait pas été assassin, jamais je ne l'aurai rencontré.
- Ça va mieux ?
Je ne voulais pas l'inquiéter davantage, j'étais encore un peu faible et il s'en doutait mais les soins qu'il m'a prodigué m'a rendu un peu de ma force, il me restait seulement à récupérer les courbes que j'avais perdu depuis que j'ai eu du mal à me nourrir.
- Oui ça va mieux et grâce à toi je pourrai bientôt danser dis-je en souriant.
Je vis un éclair de tristesse passer dans son regard mais cela passa très vite. La faim commençait à me tirailler et mon estomac ne se pria pas pour se faire entendre, je me sentis tellement gêné que je remontais la couverture sur mon visage pour cacher mes rougeurs et m'excusa sous le tissu blanc. J'entendis un petit rire venant de sa part et ça me fit rougir davantage. Je retirai la couette et lui fit une fausse moue boudeuse.
- Arrête de te moquer c'est pas gentille.
Quelque instant après, on mangeais ensemble en tête à tête comme à mon habitude, j'écrasai du pain pour en faire des miettes à Shihara, lorsqu'il vit son petit déjeuner, il se mit sur mon épaule me comblant de caresse avec sa petite tête sur ma joue. Lui, aussi s'était inquiété pour moi, je le savais. Je sentais en lui le soulagement de me revoir ainsi, sans que je mis attende et complètement surprise, il se mit sur l'épaule de Zwan, lui caressa également la tête comme il l'avait fait pour moi mais avec Zwan ce fut plus rapide qu'avec moi, j'étais heureuse car les êtres que j'aimai le plus commençait à s'entendre. C'est rapide mais Shihara commençait à accorder sa confiance à Zwan, c'est rare de sa part mais la rancune n'est pas dans le caractère de ma chouette.
Je souris à Zwan tout en machant un petit morceau de pain, je mangeais doucement afin de ne pas avoir envie de rendre ce que j'ingurgite puis d'une voix douce et qui montrait mon bonheur, je lui dis.
*- Tu lui dira que je le remercie de s'être occupé de toi et que je commence à lui pardonner*
- Shihara te remercie de t'être occupé de moi et il commence à te pardonner. | |
| | | Zwan Ist'Equin Assassin
Messages : 57 Détail/fonction : Assassin
| Sujet: [comptabilisé] Lun 26 Juil 2010 - 10:50 | |
| - Oui ça va mieux et grâce à toi je pourrai bientôt danser.
Elle sourit, comme pour le rassurer. Rien à faire, il était toujours aussi inquiet. De plus, la laisser danser signifiait la voir un peu moins souvent. De plus, elle ne voulait pas emménager avec lui. Il ne pouvait s'empêcher d'être tout de même un peu triste. Bon, d'accord, c'était mieux qu'elle aille bien. Mais quand même ! Il aimait la savoir à ses côtés, protégée ainsi... Qui lui affirmait qu'elle serait en sécurité dans la rue ? Personne. Personne n'était là pour veiller sur elle. sauf s'il abandonnait le métier d'assassin.
*Tu peux pas. Et la secte alors ?*
Il serra les mâchoires conscient qu'il ne pourrait refuser à sa vocation. C'était frustrant de savoir sa vie contrôlée, en quelque sorte. Il doutait de lui, de son avenir. Que se passerait-il lorsqu'il aurait trop de sang sur les mains, lorsque la culpabilité l'empêcherait de vivre ? Il devrait continuer à tuer. C'était horrible, et terrifiant. Mais indéniable et inévitable. il secoua la tête, comme pour effacer ses pensées sombres et encombrantes. Il ne fallait pas qu'il pense à cela maintenant. Ce n'était ni le lieu ni le moment.
Un grondement sourd, moins fort que l'orage, le tira de ses pensées. Il cligna des yeux, revint à la réalité. Amara rougit instantanément et se cacha sous la couverture. Lorsqu'il comprit, il éclata de rire. il ne pouvait plus se retenir. Elle avait tellement honte ! C'était si amusant de la voir gênée ainsi... Elle, Amara la fière danseuse avait honte de son estomac qui grondait dès qu'elle avait un peu faim. La situation semblait terriblement embarrassante pour elle, mais il ne s'arrêtait pas de rire pour autant Cela faisait tellement longtemps qu'il ne s'était pas laissé envahir par des sentiments autre que la souffrance, le chagrin, et le soulagement. Il en profitait un maximum.
Une petite voix étouffée et honteuse lui parvint de dessous les couvertures épaisses :
- Arrête de te moquer c'est pas gentil.
Il sourit et mit fin à son hilarité... avec beaucoup de mal. L'aubergiste arriva quelques minutes plus tard avec un plateau chargé de nourritures. Elle salua la malade avant de les laisser tranquilles. Zwan installa les mets sur le lit et ils mangèrent face à face en partageant quelques faits de la journée. il ne se lassait pas d'être à ses côtés, au contraire. La danseuse écrasa un peu de pain entre ses doigts et le donna à manger à Shihara tout en le comblant de caresses. Puis, au grand étonnement de l'assassin, l'oiseau vint se poser sur son épaule. Non pas pour lui picorer le visage comme il l'avait fait quelques mois auparavant. Non, pour lui demander de l'affection. Avec stupéfaction, le jeune homme frotta la petite tête douce du hibou. Amara semblait ravie de ce revirement de situation. D'ailleurs elle commenta, après un bref accord mental avec son "double":
- Shihara te remercie de t'être occupé de moi et il commence à te pardonner.
Zwan hocha la tête, un sourire aux lèvres. Il donna un morceau de pain écrasé à Shihara, comme le faisait Amara, et avec une pointe d'humour et d'ironie dans la voix, il déclara, tout sourire :
Finalement, je me suis trompé sur cet oiseau de malheur ! | |
| | | Amara Danseuse itinérante
Messages : 97 Age : 35 Localisation : Là où le vent m'emporte Détail/fonction : Danseuse Itinérante
| Sujet: [comptabilisé] Mar 27 Juil 2010 - 19:25 | |
| *-C'est bizarre je pensai exactement la même chose de cet humain.*
Je regardai tour à tour Shihara et Zwan, ils se ressemblaient bien plus qu'ils ne pensaient, je ne pus m'empêcher de rire. Cette situation, je la trouvai amusante. Après que nous ayons finis de manger, on débarassa le plateau pour le mettre sur la table qui se trouvait au milieu de la chambre puis je me blottis à nouveau dans les bras de Zwan, je remontai la couvertures sur moi, j'avais un peu froid. Je pris les bras de Zwan pour les mettre autour de ma taille, je voulais sentir sa chaleur sur moi. Je pouvais rester éternellement à ses côtés, je n'arrivais toujours pas à croire que nous étions enfin à nouveau ensemble, séparément, nous avions vécu beaucoup de chose très souvent des mauvaises mais une fois à nouveau ensemble toutes ses mauvaises choses se sont envolées comme si elles n'avaient jamais existé.
Sans m'en rendre compte, je fermais mes yeux tellement je me sentais bien dans ses bras mais j'entendais toujours sa respiration, ses mots doux, ses caresses sur ma peau. Je voulais rester comme ça et pas autrement. J'étais parfaitement consciente de ce qui se passait, j'entendais les oiseaux chanter, la brise soufflet à travers la fenêtre, je ne voulais pas perdre un instant avec lui. J'ai tellement souffert de son absence et je savais que pour lui c'était pareil, je l'avais vu dans ses yeux lorsqu'on s'est revu, à cet instant, j'ai su qu'il n'y avait pas seulement moi qui ai souffert mais lui aussi. Il s'était simplement séparé de moi pour me protéger et rien d'autre, tout simplement parce qu'il tient à moi.
- Qu'est-ce qu'on fait aujourd'hui ? Tu veux rester ici ou bien te promener ?
Qu'importe la réponse qu'il me donnerait je serai d'accord. Je rouvris les yeux et me tourna vers lui, m'approchant pour l'embrasser, il ne refuserait pas un baiser de ma part, je le savais, tout comme moi, il aimait la pression de mes lèvres sur les siennes. Sa bouche est devenu une véritable drogue pour moi, je devais avoir ma dose de baisers sinon, je sais que je serai malheureuse. Je rendis notre baiser encore plus sauvage et fougueux mais cette fois c'est moi qui était sur lui, j'avais la position de dominatrice, je n'allais rien faire je n'en avais pas la force mais rien ne m'empêchait de le comblait de caresse, c'était à mon tour de m'occuper de lui, je plongeai mon regard d'émeraude dans le sien, caressant de ma main ses cheveux noir si beau replaçant une de ses mèches rebelles. Je lui souris tendrement mais tout de même mélangeait à de la sensualité.
- si tu savais comme je t'aime Zwan.... dis-je avant de l'embrasser à nouveau.
Dernière édition par Amara le Ven 30 Juil 2010 - 10:30, édité 1 fois | |
| | | Zwan Ist'Equin Assassin
Messages : 57 Détail/fonction : Assassin
| Sujet: [comptabilisé] Jeu 29 Juil 2010 - 13:45 | |
| Amara regarda son oiseau, puis Zwan, et comme ça tour à tour. Bientôt, le rire rauque et doux de l'assassin rejoignit celui léger et cristallin de la danseuse. Soudain, elle eut un léger frisson, presque imperceptible qui l'incita à remonter la couverture jusqu'à son menton. Elle se blottit contre le jeune homme et lui saisit les bras pour les placer autour de sa taille. Il se laissa faire. Lui aussi aimait le contact léger qu'il ressentait chaque fois qu'elle se blotissait contre son corps. Lui aussi aimait la complicité qu'il y avait entre eux deux. Lui aussi aimait l'amour qu'il lui portait. Lui aussi aimait la savoir en sécurité, à ses côtés.
Elle ferma les yeux et il fit de même, appréciant chaque seconde qu'il passait avec elle. Ils restèrent ainsi pendant un certain temps. Des secondes ? Des minutes ? Des heures ? En tout cas, il aurait pu rester l'éternité ainsi. Ça ne l'aurait pas dérangé le moins du monde !
- Qu'est-ce qu'on fait aujourd'hui ? Tu veux rester ici ou bien te promener ?
Il s'apprêtait à répondre lorsqu'elle l'embrassa. La légère pression doucereuse qu'elle déposait sur ses lèvres le fit frémir. Il était heureux. Simplement heureux. Il respira longuement son odeur fraiche et parfumée de saveurs sauvages et alléchantes. Il se demandait comment il avait fait pour survivre sans elle. Lui qui n'avait jamais vraiment voulu s'attacher à quelqu'un avait fini par faillir à sa promesse. Mais bon, on n'avance guère dans la vie si on la construit sur de stupides principe ! Soudain, une réalité le heurta de plein fouet, comme un coup de poing envoyé dans l'estomac. Elle était sa raison de vivre. Il devenait dépendant d'elle ! Cette idée l'effrayait autant qu'elle le rassurait. L'amour est une choss étrange. Très étrange, surtout aux yeux de l'assassin...
Leur baiser avait la saveur de la douceur sauvage. Surprenante sensation, surprenante réalité. Elle semblait avoir conscience qu'ils ne pourraient pas aller plus loin à cause de sa maigreur et de sa pâleur inquiétantes. Mais rien ne lui empêchait de le caresser de manière douce et sauvage à la fois. Douceur et sauvagerie... Les deux aspects d'Amara, les deux aspects de Zwan, les deux aspects de leur couple si étrange et si imprévisible.
- Si tu savais comme je t'aime Zwan....
Elle l'embrassa encore et il lui rendit sa fougue avec encore pus de saveur. Il se redressa tendrement, Amara sur ses genoux, puis déposa un baiser langoureux sur ses lèvres avant d'en déposer d'autres, plus chastes au creux de son cou. Il sourit et la regarda amoureusement, avant de l'enlacer avec une passion non dissimulée.
Et si tu savais à quel point c'est réciproque, mon ange...
Il se pencha comme pour l'embrasser et au dernier moment détourna la tête avant de se lever. Il lui tournait le dos, mais il se doutait bien la mine boudeuse qui devait se peindre sur son visage. Il eut un léger rire avant de lui tendre un manteau épais. Il se dirigea vers la porte et lui tendit la main. main qu'elle saisit.
Quoi de mieux qu'une petite promenade en amoureux pour raviver la flamme ?
Il lui sourit et serra nu peu plus fort sa main dans la sienne. | |
| | | Amara Danseuse itinérante
Messages : 97 Age : 35 Localisation : Là où le vent m'emporte Détail/fonction : Danseuse Itinérante
| Sujet: [comptabilisé] Ven 30 Juil 2010 - 19:56 | |
| Je fus surprise lorsque Zwan arrêta son mouvement, je savais qu'il se faisait violence à cause de mon état actuel mais j'aurai tellement voulu qu'il continu dans sa lancé. Il se releva me tournant le dos par la même occasion, il poussa un petit rire rauque puis me tendis un manteau, je pris la main qu'il me tendait et on descendit main dans la main, saluant par la même occasion l'hôtesse qui affichait une mine soulagée. Apparemment cette pauvre femme s'était inquiété de mon état lorsque Zwan m'a amené dans cette auberge. D'un simple signe de tête suivit d'un sourire, je remerciai cette brave femme.
Une fois dehors, le soleil méblouit quelque peu, je remarquai qu'il faisait moins chaud que hier mais la température élevé était toujours présente pourtant mes mains étaient quelque peu froide. On se promena un moment main dans la main à s'arrêter devant des stands regardant les petites biabioles que les marchands vendaient. Bien entendu, lorsqu'on passa devant un stand de vêtements de danse, je ne pu me retenir, je touchai les fines étoffes douces et brillantes. Elles étaient légères et mettaient les formes en valeurs, j'en pris une de couleurs bleu azur et doré. Je me tournai vers Zwan.
- Comment la trouve-tu ?
Je vis que le regard de Zwan passait de la tenu à moi, je remarquai qu'il regardait d'un air faussement pervers mes formes, bon c'est vrai que je n'avais plus les même formes qu'autrefois mais j'ai bien l'intention de les récupérer ainsi que ma peau de pêche, en ce moment elle était beaucoup trop blanche à mes yeux. Je souris à Zwan attendant sa réponse. Mais je voyais que il n'était pas très à l'aise pour ce genre de chose mais je voulais avoir son avis, nous étions un couple maintenant et je voulais plaire à mon admirateur favoris. Désormais lorsque je danserai se serai plus particulièrement pour lui qu'importe s'il était là où pas.
Après quelques minutes à me rendre malheureuse sur le fait que je ne pouvais me permettre ses robes, je me dirigeais vers un autre stand, discrètement j'achetais un collier en forme de dragon pour Zwan, une sorte de porte bonheur et aussi signe que la danseuse à réussis à dompter le dragon qu'il était. Il avait son côté doux et sauvage comme ces créatures. Les mains dans le dos cachant mon présent, je me dirigeais vers lui tout sourire puis en lui faisant un clin d'oeil, je lui dis.
- Ferme les yeux s'il te plait. J'attendis qu'il s'éxécute, je me mis sur la pointe des pieds et lui mit le collier, j'espérai qu'il lui plairait. Puis en caressant sa joue au passage.
- C'est bon tu peux les ouvrir.
J'attendais avec impatience sa réaction. | |
| | | Zwan Ist'Equin Assassin
Messages : 57 Détail/fonction : Assassin
| Sujet: [comptabilisé] Sam 31 Juil 2010 - 20:07 | |
| C'était le milieu d'après midi, et le soleil tapait un peu moins fort qu'à midi. Cependant, il aveugla un instant les deux jeunes gens qui sortirent de l'auberge en se couvrant les yeux de leurs bras. une fois habitués, il commencèrent à se promener dans les rues encombrées du quartier du feu. C'était le jour du marché, et le quartier grouillait de marchands ambulants. Sur la place d'Azilys, des saltimbanques jouaient. Dans l'allée principale, des stands recouverts de breloques en tout genre étaient gérés par des vendeurs hurlant à qui mieux mieux. Mains dans la main, ils avançaient, amoureux, seuls parmi la foule. Ils étaient à deux, dans leur petit monde bien à eux. le monde de l'amour. leur propre paradis. Ils s'arrêtaient quelques fois, histoire de laisser Amara regarder les bijoux, les robes, les coiffes, les tissus... Ah... les filles... Tout un mystère impossible à résoudre pour le pauvre Zwan.
Amara sembla bien vite intriguée par une jolie robe de voiles et de tissus fins. Elle demanda même l'avis de l'assassin... Qui ne savait pas quoi répondre. Ses yeux allaient de la robe à la danseuse en continu. Il observa avec attention les courbes de son corps... En fait, non, son corps n'avait pratiquement plus aucunes courbes à cause de sa maigreur effrayante. Elle le pressa, quémandant sa réponse avec insistance. Ne préférant ni l'offenser ni lui faire de peine, il préféra ne rien dire. Fort heureusement, elle comprit ce que son silence signifiait et finit par lâcher l'affaire. Non sans avoir lâché un discret soupir d'exaspération qui n'échappait pas à l'assassin. Bon, d'accord, Promis, il allait se rattrapper la prochaine fois, de peur de la décevoir.
Soudain, elle lui lâcha la main et disparut dans la foule avec une grâce et une souplesse à couper le souffle. Il tenta de la rattrapper... en vain, et finit par l'attendre là où elle l'avait laissé, arrachant quelques cris désapprobateurs des gens. En effet, le jeune homme était planté en plein milieu de l'allée et se faisait balloté un peu en tous sens.. Et dire qu'il faisait tout ça pour elle !
*Ah, l'amour mon petit...*
*Ah, tiens, t'es revenue, toi ?*
Il n'eut pas le temps d'en apprendre davantage sur la réapparition soudaine du démon qu'Amara arrivait, les mains derrière le dos. Sans doute cachait-elle un mystérieux présent... Elle lui intima de fermer les yeux, avec toujours cette même douceur dans la voix. Elle passa ses mains frêles et fraiches autour de son coup et il sentit dès lors u contact doux et apaisant au creux de son coup. Elle lui caressa un instant la joue puis déclara :
- C'est bon tu peux les ouvrir.
Il baissa les yeux et aperçut un pendentif vert en forme de dragon. Absolument fabuleux. Il porta la main à son cou et serra fort le joyaux entre ses doigts.
C'est magnifique ma chérie... souffla-t-il avant d'ajouter : Attends moi ici, je reviens vite.
Il l'embrassa vivement et partit à la quête d'un stand de bijoux. Des bagues. il trouva ce qu'il cherchait. Il paya et enfouit l'écrin doré orné de diamant dans une es poches de son long manteau. Il revint auprès d'Amara et avec un sourire aussi malicieux que mystérieux entrelaça ses doigts dans ceux de la jeune femme. Ensemble, ils se téléportèrent... Pour arriver dans le champ de fleurs abandonné il y avait deux jours. Elle regarda autour d'elle, visiblement stupéfaite. Il al conduisit au milieu, histoire d'être embaumé de tous ces parfums floraux et se mit à genoux. Enfin, il sortit la petite boite dorée et l'ouvrit. Une magnifique bague en or décorée de minuscules cristaux était fièrement ornée d'une diamant ovale, taillé de sorte à pouvoir capturer les rayons du soleil pour les projeter en toutes directions ensuite.
Amara, accepte tu de devenir ma femme ?
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| | | Amara Danseuse itinérante
Messages : 97 Age : 35 Localisation : Là où le vent m'emporte Détail/fonction : Danseuse Itinérante
| Sujet: [comptabilisé] Dim 1 Aoû 2010 - 13:16 | |
| Je fus contente que mon cadeau plaisait à Zwan, j'avais un peu d'appréhension lorsque je l'ai acheté mais sa réaction me soulagea. Il m'embrassa avec douceur et partit de son côté, je ne sais où, puis il revint un sourire malicieux affiché sur ces lèvres. Maisqu'est-ce qu'il mijote encore ? Cela m'intriguait beaucoup, il enlaça ses doigts dans les miens et nous téléporta dans le champs de fleurs où tout nos souvenis étaient ancré dans ce lieu. Cette terre a connu nos pleurs, nos joies et nos moments les plus intimes. Notre endroit à nous, on marcha jusqu'au milieu, mon regard ancré de celui de Zwan, il mit un genoux à terre et sortit un écrin de sa poche, lorsqu'il l'ouvrit, je découvris une bague d'une grande beauté.
- Amara, accepte tu de devenir ma femme ?
Une demande en mariage ? Jamais je n'aurai songé à ce qu'il me pose la question, mon coeur s'emplit d'une joie immense, mes yeux pétillaient de bonheur même si 'lon ne pouvait vivre ensemble pour l'instant, il voulait tout de même de moi en tant que sa femme, je ne pensais pas qu'un jour, on me ferait ce genre de demande. Je le regardai complètement sous le charme et sous la surprise. Des larmes de bonheur perlèrent sur mes joues puis je pris Zwan dans mes bras le comblant de milles baisers.
- Oui je le veux !
Je lui offris un baiser passionné et amoureux encore plus intense que le précédents tellement le bonheur me summergé. Je sentis Zwan me redre mes baisers et m'enlacer passionné. On s'aime s'est indéniable, on a eu le coup de foudre l'un pour l'autre, croyant qu'il n'existait que dans les histoires et pourtant cet amour était bien réel même si on avait l'impression de vivre un rêve.
- Je t''aime Zwan et je ferai tout pour te rendre heureux dis-je en souriant. | |
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| Sujet: Re: Retrouvaille Boulversante [Privé : Amara / Zwan] | |
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| | | | Retrouvaille Boulversante [Privé : Amara / Zwan] | |
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