Le mercenaire et la danseuse [Rp privée : John Néphalim et Amara]

La place de la ville de Träne était bien agité, d'autres artistes de rues avaient décidé comme Amara de montrer leur talent. Les marchand derrière le stand profitait en même temps du spectacle tout en vendant leur marchandises. Amara marcha à la recherche d'une petite place où elle pourrait danser et chanter. Le voyage fut long et il ne lui restait plus beaucoup d'argent. Elle repéra non loin d'elle une petite place, certe petite mais bien assez suffisant pour elle et sa chouette. Shihara déploya ses ailes blanches et vola tournoyant autour d'Amara.

La jeune danseuse se mit sur la place et elle entama une douce mélodie, les gens s'arrêtèrent au son de sa voix et ils la fixèrent puis Amara commença à danser avec grâce et légèreté. L'assistance était sous son charme, certains hommes sifflaient à son attention, les enfants criaient de joies et les femmes se surprenaient à vouloir être comme elle.

Amara adorait donner de la joie aux autres, la danse et le chant était le moyen qu'elle avait pour s'exprimer tout comme sa mère le faisait auparavant. Amara tourna sur elle-même quant à Shihara, lui, il tourna aussi mais dans le sens inverse. Emplissait la place de sa voie mélodieuse, Amara entendit qu'un joueur de flûte commença à jouer de la même mélodie qu'elle.

Après quelques minutes de danse et de chant, les applaudissements retentirent, Amara fit une révérence pour remercier les spectateurs, certaines personnes lancèrent des pièces au sol pour récompenser l'artiste de son talent, Amara se baissa et les plaça dans sa petite bourse de soi, ce tissu n'était pas donné mais Amara était tombé sous le charme de cet accessoire, c'est peut-être pour cela qu'il ne lui restait plus grand chose.

- Merci infiniment dit-elle avec son plus beau sourire.

Shihara se posa sur son épaule regardant la bourse légèrement plus remplit qu'avant, il hulula pour partager sa joie avec Amara.

- On a assez pour s'acheter à manger mais pour une chambre on peut oublier. Il nous faudra dormir à la belle étoile et de toute façon on n'a pas le choix.

Amara se rendit dans un stand pour acheter du pain et quelque fruits. Elle repartit pour trouver un endroit tranquille pour établir son campement. Le soleil commençait lentement à se coucher, les commerçant vider leur étalages, les mères et leurs enfants rentraient chez eux pour préparer le soupé.

Amara pénétra dans un petit chemin puis bifurque sur la gauche, elle sentit un frisson lui parcourire le corps, elle mot cela sur le compte de la fraîcheur qui commençait à se lever. Soudain Shihara se mit à hululer, des cris de détresse, Amara tourna sa tête se demandant ce qu'il avait mais elle même pas le temps de le voir que quelqu'un la poussa violemment à terre, sonné au premier moment, Amara ouvrit lentement les yeux et vit couché sur elle, un homme barbu, sale la regardant d'une façon tellement perverse, qu'Amara sentit la peur la gagner. L'homme la maintenait avec force, amara ne pouvait pas se dégager, la force de cet homme et la sienne n'était pas du même niveau. Amara gigota et lui réussit à lui donner un coup de genoux à l'estomac, elle se releva avec peine mais l'homme lui attrapa la jambe et la fit retomber, il retourna Amara et la gifla tellement fort qu'il lui fendit la lèvre inférieur. Shihara picora la tête de l'homme pour essayer d'aider sa maîtresse mais c'était sans espoir.

L'homme sortit un couteau et le dirigea vers le haut de la robe d'Amara, prêt à la couper.

- Non!!!! Par pitié!!!! A l'aide! Aidez-moi!!!

- Personne ne peut t'entendre ma jolie, tu es loin de la ville et maintenant je vais te faire mienne.

[comptabilisé]

John parcourait les rues en fêtes de cette ville. Il avait été engagé par un marchand pour décourager la concurrence et l'on peut dire qu'il s'y prenait bien. Il utilisait son pouvoir de l'eau pour faire s'effondrer les stands. Comme son client était le seul marchand de son type, à savoir vendeur de souvenir, il était en train de se constituer une véritable petite fortune ! Et John aurait le droit a 15% de ce chiffre d'affaire... L'on peut dire, oui, que c'est un travail de plus intéressant. John remarqua que non loin, une foule commençait à se masser autour d'une danseuse. Aucune importance. Après quelques minutes la jeune femme qui interprétait cette scène, partit. John lui, alla touché son salaire.

« Mon petit John ! Si tu était plus souvent je serais plus riche ! » Dit le marchand.
« Hélas pour vous je vais bientôt devoir partir ! Aussi bien dans le sens immédiat du terme que dans un sens plus lointain... » Répondit John.
« J'ai compris ! Voilà ta solde ! C'est un sacré paquet... » Rétorqua le marchand.
« Ce n'est que 15% de tes gains ! » Terminant John en partant.

John allait en direction de son hôtel, après avoir soigneusement ranger son gain du jour. Il avait réussi à se faire une somme assez correcte. Très correcte... Avec ça il pourrait bientôt quitter Träne et rejoindre la ville qui était au pied de la tour. Surtout qu'il commençait à être connu à Träne et ce n'était pas forcément une bonne chose : des mercenaires et chasseurs de prime s'étaient lancer à sa poursuite. Heureusement John savait très bien se battre et à une très grande affinité avec l'eau. John pénétra dans un petit chemin et entendit un bruit suspect.

* On dirait quelqu’un qui se débat... * Pansa John.
« Non!!!! Par pitié!!!! A l'aide! Aidez-moi!!! » Une voix féminine.
« Personne ne peut t'entendre ma jolie, tu es loin de la ville et maintenant je vais te faire mienne. » Une voix grave.

Plus de doutes possibles, un homme était en train d'agresser une jeune femme. Le malotru n'avait pas de chance que John passe par là, celui-ci avait particulièrement horreur des criminels. Il fallait aider cette fille. John ne supportait pas de voir des innocents souffrir depuis que son village avait été rasé. Même mercenaire il avait su garder une certaine moral et une certaine éthique. John sortit son épée qui fit un bruit métallique et se mit a courir en direction des cris. L'homme barbu s'était légèrement retourné car il avait entendu le bruit de l'épée et des pas de John. Hélas pour lui se serait la dernière chose qu'il entendrait ! Arrivant en trombe, John lui planta son épée en plein coeur, le sang gicla contre le sol et sur la jeune femme. John continua son attaque et dégaina son glaive pou lui trancher la gorge, faisant encore giclé du sang, mais sur le mur et ses propres habits cette fois. John retira ses armes, il avait l'épée dans la main droite, le glaive dans la gauche. Le cadavre du criminel tomba a terre. John était maintenant au-dessus de la jeune fille, avec ses armes et ses vêtements couverts de sang, la jeune femme aussi en avait sur elle. John fit tourbillonné ses armes, ce qui projeta un peu de sang et les rengaina. Il tendis la main vers la jeune femme.

« Ca va ? Vous n'êtes pas blessé ? » Dit il.

Amara pensait qu'elle était perdue, pleurant les yeux fermée, elle revoyait sa vie défiler devant ses yeux, certes elle se trouvait courageuse mais elle restait une femme tout de même, elle savait se défendre, enfin le stricte minimum mais elle restait faible face à l'homme qui la menaçait, il lui serrait ses poignets tellement fort, qu'Amara fit une grimace de douleur. Soudain, elle sentit l'homme se crisper puis il fit un soupir de douleur. Amara risque d'ouvrire ses yeux embuée par les larmes et regarda son agresseur se faire tuer, un coup d'épée dans le coeur et sa tête tranché par un glaive. Un peu de sang couvrait la robe de la jeune fille, elle se dégagea du corps innerte de l'homme et le un regard emplit de gratitude vers son sauveur, il était grand aux cheveux légèrement long et argenté tout comme ses yeux. Amara vit le jeune homme lui tendre une main secourable et lui demanda si elle allait bien. Encore sous le choque, elle ne répondit rien et ne fit rien, son regard fixait toujours le corps de l'homme qui l'avait agressé puis reprenant la raison, elle tendit la main vers le jeune homme et se releva.

- Oui merci grâce à vous je vais bien, vous m'avez sauvé la vie dit-elle en faisant un léger sourire.

Amara remarqua que le jeune homme avait du sang sur lui, pas le sien mais celui de son agresseur, un hulument de rage se fit entendre, Shihara volait entre le jeune homme et elle, la chouette blanche était apparut pour la protéger.

- Calme-toi Shihara, tout va bien maintenant dit Amara en le prenant dans ses bras.

*Non ça ne vas pas, tu as faillit te faire tuer et je n'ai rien pu faire pour toi*

Amara sortit de sa bourse un mouchoir blanc et elle essuya le sang qui était sur les vêtement de l'homme puis elle fit pareil avec elle. Assez intimidé par la force que dégagé cet homme, Amara avait dû mal à le regarder dans les yeux.

- Je suis désolé par ma faute vos vêtements sont sâle. Je ne sais comment vous remercier dit-elle toute confuse.

Amara resta silencieuse pendant un petit moment, l'homme ne disait rien, Amara savait qu'il ne lui ferait aucun mal, elle pouvait le deviner, ce devait être le genre d'homme qui ne supporte pas qu'on fasse du mal à un innocent et ce trait de caractère lui rappelait son père. Un homme fort, hônnette et courageux qui ne supportait pas l'injustice.

Amara sentit une petite douleur sur ses lèvres, elle fit une petite grimace de douleur, sa lèvre inférieur était fendu sûrement à cause de la gifle que lui avait donné son agresseur parce qu'elle s'était défendu.

- Je m'appel Amara et vous ? Puis-je connaître le nom de l'homme à qui je dois la vie? Où vous partirez comme vous êtes apparut par enchantement ? demandat-t-elle en souriant.

Amara ne pensait plus à ce qu'il lui était arrivée, ce n'était pas la première qu'elle se faisait agresser lors de ses voyage, d'habitude elle arrivait à leur échapper mais là, son innatention et sa fatigue l'avait empêché de faire quoi que se soit. Heureusement qu'il restait dans ce monde, des hommes prêt à défendre des demoiselles en détresse. [i]

La jeune femme se releva en prenant la main de John. Une chouette blanche apparu entre John et Amara, elle semblait enrager. Après tout c'était normal, elle aurait sans doute voulu protéger sa maitresse mais n'en avait pas été capable. Remarque que pouvait faire une chouette et une femme assez fine contre un gros barbus très déterminé ? Pas grand-chose... Il existait vraiment gens écoeurent... Ceci dit c'était bien à John de dire ça, il était mercenaire, un homme de l'ombre qui avait pas mal de sang sur les mains... A tous les sens du terme.

« Calme-toi Shihara, tout va bien maintenant. » Dit Amara en prenant l'animal dans ses bras.

La jeune femme sortit un mouchoir et commença à essuyer le sang sur les habits de John. Elle semblait intimidé... Elle n'avait pourtant aucune raison de l'être. Quoi qu'il en soit John ne pouvait pas la laisser dans cette situation.

« Je suis désolé par ma faute vos vêtements sont sales. Je ne sais comment vous remercier. » Dit-elle visiblement confuse.
« Ne dites pas de bêtises ! C'est tout à fait normal ! Vous n'avez pas à me remercier... » Répondit John.

Que lui prenait il a cette fille ? C'était tout à fait normal d'aider les gens dans le besoin. Décidément cette fille était bizarre. Elle avait la lèvre fendu, certainement un coup de son agresseur. Le pauvre ne pourrait plus jamais frapper qui que ce soit là où il était... En enfer certainement. John se demandait quelle sorte de châtiment lui serait réservé... On lui ferait subir en boucle le sort qui lui réservait ? Qu'importe, maintenant il n'embêterait plus les vivants.

« Je m'appelle Amara et vous ? Puis-je connaître le nom de l'homme à qui je dois la vie ? Où vous partirez comme vous êtes apparut par enchantement ? » Demanda-t-elle en souriant.
« Je suis John Néphalim, aussi appelé le Mercenaire des Eaux. » Répondit John.

La jeune femme ne semblait déjà plus pensé à ce qui lui était arrivé, c'était une bonne chose. John décida de l'aider et chercha dans ses vêtements une petite bourse. Il en sortit un peu d'argent et le donna à Amara. Il était préférable qu'elle dorme dans un hôtel plutôt que dehors, surtout si un de c'est fou avait encore l'idée de lui rendre visite. John décida de l'accompagner jusqu'à l'hôtel ou l'auberge qu'elle aurait choisi avant de partir pour son repaire, après tout il devait partir bientôt vers la mystérieuse tour.

« Prenez çà et trouvez un hôtel ou une auberge saine. Träne n'est pas un endroit sûr et vous ne devriez pas y rester, permettez que je vous raccompagne avant de rentré chez moi ? Ça découragera d'autre importun... » Dit il.

Non seulement cet homme lui sauvait la vie mais il lui offrait de quoi lui donner la possibilité de prendre une chambre dans une auberge. C'était un homme gentil et avenant, c'était rare de nos jours, Amara en savait quelque chose.

Amara hésita avant d'accepter l'argent de cette homme, elle se sentait rougir par la gêne qu'occasionnait la charité de cette homme mais elle ressentait un peu de peur tout de même à l'idée de se retrouver seule dans l'auberge une fois que John serait rentré chez lui. Losqu'un homme à une idée en tête, rien ne venait se mettre en travers de son chemin.

- Je vous remercie infiniment. J'espère ne pas vous déranger en acceptant votre offre.

Amara se mit avancer dans la pénombre, seul la lumière de la lune leur permettait de voir où elle mettait les pieds malgré tout Amara restait le plus près possible de John afin que personne ne tente encore quoi que se soit contre elle. Amara s'est toujours sentie courageuse, elle se disait que lorsqu'elle se trouvait en situation difficile, elle saurait y faire face mais ce n'est pas pareil une fois que le situation se présente. C'est totalement différent, on est paralysé car on sait que l'on a aucune chance même si elle ne connaissait le stricte minimum pour se défendre, une femme restait tout de même faible face à la pervisité et à la colère d'un homme.

- Alors comme ça vous êtes mercenaire. C'est interessant de voir un mercenaire avec un si grand sens de la justice, ce n'est pas courant.

Elle tourna la tête vers lui faisant son plus beau sourire.

- Moi je suis danseuse et chanteuse itinérante dit-elle en joingant le geste à la parole.

Les étoiles brillaient de milles éclats, mais une brise fraîche s'éleva ce qui fit frissonner Amara qui d'une geste instinctif se frotta légèrement ses bras pour les réchauffer.

John et la jeune femme commençait à avancer vers leur destination, à savoir une auberge, celle du choix de la jeune femme. John allait l'amener et partir ensuite, il ne pouvait se permettre de rester avec elle, cela lui attirera des ennuis aussi bien à l'un qu'à l'autre. John ne pouvait se permettre de jouer éternellement les bons samaritains. Amara risquait sinon de se faire prendre en otage, ou pire encore ! Quoi qu'il en soit, il ne pouvait la laisser livrée à elle-même non plus.

« Je vous remercie infiniment. J'espère ne pas vous déranger en acceptant votre offre. » Dit elle.
« Je te l'est proposer, je ne l'aurait pas fait si ça me dérranger... » Répondit John.

C'était pourtant logique, il n'allait pas accepter ou proposer quelque chose qui dérangeait... La jeune femme restait très prêt de John, pour certainement découragé les importun. Cette fille ne semblait pas aussi trouillarde qu'il n'y paraisse. Ceci dit le dicton 'faible femme' n'avait pas lieu d'être, les femmes n'étaient pas forcément faible. John ne faisait pas énormément de différence dans sa manière de les traiter (enfin si, quand même il y a des différences !) cela dépendait plus de l'individu en lui même que de son genre ou sa réputation.

« Alors, comme ça vous êtes mercenaire. C'est intéressant de voir un mercenaire avec un si grand sens de la justice, ce n'est pas courant. »

Elle tourna la tête vers lui faisant un sourire.

« Moi je suis danseuse et chanteuse itinérante. » Dit-elle en joigant le geste à la parole.
« Ne te méprend pas, je n'hésite pas à prendre des contrat de meurtre ou autres, tout dépend des circonstances ! Ensuite, je respecte juste mes principes, mais ça s'arrète là ! » Dit John.

Nan, Amara exagérai là, les compliments c'est gentil mais faut pas en abuser. De toute façon il était temps pour John d'aller dormir, il avait du travail demain, un contrat de vol.

« Bon, tu prend qu'elle auberge ou hôtel ? C'est que j'ai du travail demain, moi. » Dit il.

Amara écoutait John lui parler, elle s'arrêta un bref instant lorsqu'elle entendit "Contrats de meurtres", le proverbe de ne "Jamais se fier au apparence" lui convenait très bien pourtant Amara n'arrivait pas l'imaginer entrain de tuer quelqu'un même s'il l'avait avoué lui même. Pourtant, Amara lui faisait confiance, il lui était venu en aide sans qu'il ne se pose de question.

Lorsqu'Amara trouva une auberge à sa convenance et qu'elle connaissait car la plus grande partie de la clientèle était des artiste comme elle, elle s'y arrêta et se tourna vers John.

- Bien nous y somme, merci encore pour votre aide, j'espère que l'on se reverra dit-elle en souriant.

Après lui avoir fait une courte révérence, elle entra dans l'auberge, saluant d'un signe de la main ce qu'elle avait déjà croisé en route, elle s'approcha de l'aubergiste, un homme bien portant, barbu et souriant, elle lui demanda une chambre, il lui demanda son prénom, prit l'argent qu'elle lui tendait et l'amena à sa chambre. En bon aubergiste, il lui demanda si elle avait faim mais avec ce qui s'est passé cette nuit, amara n'avait pas grand faim mais elle lui demanda un petit morceau de pain pour sa chouette.

- Je vous ramène cela tout de suite dit l'aubergiste tout en se tenant le ventre.

Amara déposa sur un chaise de bois son petit sac et s'affala sur son lit, repus de fatique, elle passa la main à sur sa lèvre inférieur espérant que cette blessure ne prendrait pas trop d'ampleur si c'était le cas, elle camouflerait avec du maquillage cela ne sera pas difficile.

L'aubergiste revint avec le petit morceau de pain, Amara l'écrasa doucement entre ses doigts pour que Shihara puisse les manger. Peu de temps après, elle s'endormit confiante car l'endroit où elle était ressemblait à celui de son enfance.

Le lendemain matin, comme Amara s'en doutait, sa lèvre inférieur avait prit une couleur violacé, elle se maquilla légèrement juste assez pour faire ressortir la couleur émeraude ses yeux et mit sur ses lèvres, un rouge à lèvres plus ou moins foncé afin que sa blessure ne se remarque pas. Lorsqu'elle constata le résultat, elle se félicité car on ne voyait presque plus rien, il fallait vraiment être près d'elle pour remarquer sa lèvre fendue.

Après un frugal petit déjeuner, elle se rendit sur la place pour donner un nouvelle représentation, à peine commençat-elle à chanter et à danser qu'un attroupement de gens l'entourait déjà, Amara sourit de plus belle, elle était heureuse de entendre les gens frapper dans leurs mains, de voir le regard émerveillés des enfants, cela lui donnait toujours du baume au coeur. Son seul but en tant que danseuse c'était de donner de la joie et le sourire au gens, ce que tout artiste se devait de faire.

Comme hier, les applaudissement fusèrent de toute part, Amara fit une révérence pour remercier le public puis elle se dirigea vers un stand pour acheter un fruit grâce à l'argent qu'elle venait de gagner.

*Tu veux quelque chose Shihara ?*

* Non*

Après avoir réglé le marchand, Amara décida de faire un tour sur la place, elle s'arrêta chez un marchand de vêtements, Amara avait le regard remplit d'étoile, rien que de toucher du bout des doigts ses étoffes douce et brillante, la rendait heureuse mais le prix lui donnait mal à la tête, elle devait se résigner à attendre de gagner assez d'argent pour s'en acheter.

Elle marcha regardant à droite et gauche s'en faire attention devant elle, lorsqu'elle buta sur quelqu'un, elle trébucha à terre, elle se releva rapidement.

- Oh pardon ! Je suis désolé dit-elle toute confuse.

[Hors Rp] : Quand c'est entre les étoiles c'est quand Amara parle par télépathie avec Shihara.

John laissa Amara sur le pas de la porte de l'auberge, il lui fit un signe de la tête quant celle-ci fit le voeux de le revoir. John traversa les rues sombres, à peine éclairé par la lune pour rentrer à son repaire. Il avait le droit de prendre un repos bien mérité, après tout il avait fait sa bonne action de la journée ! Il avait tué un violeur, aider une jeune danseuse en détresse, pas mal pour un mercenaire réputé sans pitié ni clémence... Enfin bon la n'était pas la question. John rentra chez lui et s'assied sur une chaise. Il regarda l'argent qu'il avait gagné aujourd'hui.

* J'ai donné un quart de ma solde à cette danseuse... Mais bon avec le travail de demain se sera facile, la prime offerte est colossal... * Pansa John.

John nettoya ses vêtements et ses armes du sang de l'individu qu'il avait tué. John se coucha, une dure journée l'attendait demain, mieux valait être en forme. Donc, après une bonne nuit de sommeil, alors que le soleil se levait à peine, John était déjà debout, en arme pour accomplir son dernier contrat. Celui-ci consistait a dérobé un noble de la ville qui faisait importer des diamants au prix fort. Un contrat compliqué, car il ne fallait pas se faire prendre et il y aurait de nombreux garde, d'où la forte prime pour laver réussite de ce travail. John quitta la ville et se rendit sur la route ou passait le convoi. Il se mit en embuscade dans les fourré.

* Ca risque d'être compliqué... * Se dit John, en regardent les hommes qui escortaient les diamants.

John avait encore une heure pour réussir son vol. Les hommes étaient au nombre de vingt, il escortait une mule portant des sacs sur son dos. Les diamants était certainement dedans. Mais comment les prendre ? Pas compliqué, John connaissant leur itinéraire avait rependu de l'eau a deux cents mètres environ. Quand il y passeront John attaquera... Plus que cent mètres. Cinquante mètres. Dix mètres ! Et les voilà piégé ! John lança son attaque, l'eau sortit de la flaque et s'en prit aux gardes en leur broyant les chevilles. Un peu d'eau prit la forme d'une boule et se solidifia en glace. Ces petites boules foncèrent sur les têtes des soldats qui tombaient sans connaissance au sol. La mule, était piégé dans l'eau même ses débattements violents n'arrivait pas à la délivrer de l'étreinte de l'eau. John s'approcha de la mule après que tous les gardes aient perdu conscience, il l'assomma d'un coup d'épée et ouvrit les pochettes. Certainne contenait des documents, mais une seul contenait les diamants. John les prit et s'enfui en direction de la ville.

* Parfait, maintenant allons donner cela au client ! * Se dit John.

John marchait tranquillement en direction de son client, quand il butta contre quelqu'un. Cette personne s'excusa et, à sa grande surprise... C'était Amara !

« Amara ?! » Dit John étonné.

Amara épousseta sa robe pour enlever un peu de terre, lorsqu'elle entendit son prénom, il lui semblait connaître cette voix, elle releva doucement la tête et fut surprise de constater que la personne qui se trouvait en face d'elle était en faire John, l'homme qui lui avait sauvé la vie hier soir.

- John ! Ca me fait plaisir de te revoir mais je ne pensais pas que l'on se reverrai de si tôt dit-elle en lui souriant.

Soudain, Amara sentit une sorte de frisson lui parcourir le dos, elle se demanda bien pourquoi, il ne faisait pas froid et la brise qui se levait de temps à autres était chaude. Pourtant, elle avait l'impression qu'elle était épiait mais elle ne savait pas où. Shihara se posa avec douceur sur son épaule droite, elle le sentit se crisper, lui aussi avait dû ressentir quelque chose, Amara pensait que c'était son imagination qui lui jouait des tours. Elle regarda derrière elle cherchant quelque chose mais savoir quoi exactement, elle reporta son attention à John à qui elle n'a pas adressé la parole depuis quelques secondes.

Derrière John, elle aperçut plusieurs entrains de regarder John étrangement, leurs regards étaient facile à déchiffrer ainsi que leurs attentions, Amara n'aimait pas du tout cela. Amara prit la main de John l'entraînant avec elle pour s'éloigner de ces hommes aux attentions louche. La jeune danseuse se concentra pour parler par télépathie avec John pour lui expliquer sinon il ne voudrait pas la suivre.

- John écoute moi attentivement, je te parle grâce à mon don de télépathie, des hommes pas très nette t'observe depuis un moment et je suis sûre qu'ils n'ont pas de bonne attention à ton égard. Suis-moi comme si de rien était.

Amara tenait toujours la main de John accentuant légèrement la pression, elle ne savait pas où elle allait exactement mais elle s'en moquait, tant qu'elle mettait John à l'abris c'est ce qui comptait pour l'instant, elle ne sait pas ce qu'il a fait mais elle s'en moquait, il lui avait sauvé la vie l'autre soir et c'était le moment de rembourser sa dette, enfin une partie, c'était déjà mieux que rien.

Elle bifurqua dans une ruelle envahit par l'ombre, elle continua faisant un signe de la tête aux artistes qu'elle avait croisé à l'auberge, ils le lui rendirent avec un sourire. Amara pouvait être sûre que ces derniers ne diraient rien, les artistes itinérants sont assez solidaire entre eux. Amara s'arrêta derrière une maison abandonné et délabré, elle poussa la porte grinçante et la referma, mieux ne valait pas monter à l'étage car les marches ne semblaient pas très solide. Amara lâcha enfin la main de John puis lui fit face.

- Je ne sais pas ce que tu as fais mais ces hommes ont l'air de t'en vouloir énormément. On sera en sécurité pour l'instant dit-elle en chuchottant.

Puis elle ajouta à l'intention de Shihara.

- Vas faire le guet.

La chouette obéit sans rechigner, elle sortit par l'encadrement d'une des fenêtre du rez de chaussé pour se poster sur le toit afin de prévenir sa maîtresse en cas de danger.