En route vers le Continent de la Terre - L'expédition de Jacheï

Précédemment --> Dans la Taverne au fil de l'eau

Ahriman arriva au port pas très longtemps après avoir quitté la Taverne, il était accompagné par deux hommes aux allures de brutes, ils étaient couverts de cicatrices et particulièrement forts. Ils n'étaient pas armés cependant, puisque l'assassin les avaient enrôlés pour aider Jacheï à transporter toutes ses herbes. Accompagné de son fidèle sac de voyage, il s'assit sur une des caisses environnantes qui trainait par là et sortit une bouteille d'alcool qu'il avait trouvé chez lui, pourquoi ne pas terminer ce qui avait été commencé à la taverne. Les deux brutes voyant leur patron arrêter de marcher prirent place près de lui sur divers objets dont l'utilisation primaire n'était pas celle d'un banc. Évidemment, en apparence l'assassin continuait de se saouler, mais en même temps il cherchait à trouver ses compagnons dans cette foule modérément dense, puisque c'était le paladin qui devait trouver le transport. Croyant apercevoir ce qui pourrait être un morceau d'armure du paladin, Ahriman se leva et marcha en fendant la foule vers les quais, suivit des brutes qu'il avait engagé.

[H-S: Voilà, j'ai même pas la limite, shit T_T]

En voyant l'assassin arrivé vers lui, flanqué de deux homme a l'allure de géant, Hadrian se dit que cet homme était plein de ressource, comme lui-même. Il s'approcha donc de son dangereux allié pour lui faire part de ses inquiétudes car il ne voyait Jacheï nul part.

Bien le bonjour a vous Ahriman, vous avez trouvé de bien étrange personne pour transporter les herbes de notre jeune ami. Mais dites moi, n'avez vous pas vu Jacheï ? Il était pourtant supposé être ici le premier. Mais bon, que voulez vous y faire ? En passant, notre transport nous attendant part la. dit Hadrian en pointant un fier navire avec à son bord, un équipage pouvant presque faire fonctionner trois navire de plus petite taille. Et ne vous inquièter pas, le capitaine de se navire et moi somme de vieux amis, il ne vous chargeras donc rien pour l'aller-retour.

Jacheï marchait d'un pas hâtif, le long des Quais. Il était en retard.
Il portait des vêtements de voyage en cuir marron, pourvus de nombreuses poches. Son arc pendait à son épaule et à sa ceinture étaient accrochés deux fourreaux, un de chaque côté. L'un était celui de son épée ; l'autre, était en fait un carquois qui contenait une vingtaine de flèches. C'était là la raison de son retard : il s'était rendu compte au petit matin qu'il ne lui restait presque plus de flèches, et avait du faire un détour pour en acheter.
Il remarqua alors, comme Ahriman venait de le faire, l'armure de l'impressionnant paladin. En s'approchant, Jacheï pu constater que l'assassin était déjà arrivé, en compagnie de deux hommes non moins impressionnants.
Il leur fit, de loin, signe de la main, puis il s'avança jusqu'à eux.

« Bonjour tout le monde ! Alors, où en est-on ? »

Bien le bonjour a vous Ahriman, vous avez trouvé de bien étrange personne pour transporter les herbes de notre jeune ami. Mais dites moi, n'avez vous pas vu Jacheï ? Il était pourtant supposé être ici le premier. Mais bon, que voulez vous y faire ? En passant, notre transport nous attendant part la.Et ne vous inquièter pas, le capitaine de se navire et moi somme de vieux amis, il ne vous chargeras donc rien pour l'aller-retour.

- Parfait, tout simplement parfait, je ne comptais guère débourser de ma précieuse monnaie, j'ai entendu dire que les Kanbonverkiens faisait de très bons spritueux et je voulait m'en acheter rendu là-bas. En effet, c'est étrange que Jacheï soit en retard, il m'a pourtant semblé quelqu'un de plutôt ponctuel, ceci dit je ne le connais pas vraiment et je pourrais me tromper, souligna l'assassin d'un haussement d'épaule. Quant aux deux idiots que j'ai engagé, vous ne devriez pas vous inquiéter, ils font assez de bruit que vous ne pourriez guère vous laisser surprendre par eux s'ils décidaient de faire une connerie.

Comme pour souligner ses dires, l'une des deux brutes fit tomber une caisse de chargement en s'accotant dessus, seulement pour se faire invectiver par un marin qui venait apparemment chercher la dite caisse. Le vent marin faisait bouger la ceinture d'étoffe rouge sang accrochée à la taille d'Ahriman qui faisait qu'elle pointait maintenant le large. L'odeur de sel dans l'air diminua légèrement dû au changement de direction du vent. Voyant soudainement apparaître Jacheï à travers la foule, Ahriman le signala au paladin près de lui.

- Vous voyez, il arrive.

« Bonjour tout le monde ! Alors, où en est-on ? »

- Je crois que nous sommes près à partir.

Il leva un sourcil en voyant l'arme et le carquois accrochés à la hanche de l'herboriste, se demandant s'il savait vraiment s'en servir où si c'était seulement pour la parade. Dans tous les cas, il ne pouvait certainement pas être meilleur que lui. Il désigna le bateau du doigt.

- Après vous.

Jacheï ignora superbement le regard ironique qu'il avait semblé déceler dans les yeux de son interlocuteur lorsque ceux-ci s'étaient posés sur les armes accrochées à sa ceinture. Il était bel et bien décidé à ne pas se laisser impressionner par cet homme, conforté qu'il était par la compagnie d'Hadrian, qui semblait bien lui être sympathique.
Après un court instant, le jeune herboriste monta sur la passerelle, et entreprit de rejoindre le bateau.

« Personne ne souffre du mal de mer ? » demanda-t-il en se retournant, alors qu'il arrivait sur le pont.

Il avait mis sa main dans sa poche, tâtant du bout de ses doigts quelque sachet rempli de mystérieuses herbes.

Après avoir été parlé au capitaine du fabuleux navire, pour finir de discuter des derniers préparatifs, Hadrian alla rejoindre Ahriman et Jacheï, qu'il n'aimait guère laisser en compagnie de l'assassin et de ses acolytes.

Et bien, voila de très belles armes mon cher! dit Hadrian en pointant l'arc, les flèches et l'épée pendant aux épaules et à la ceinture de Jacheï. Mais êtes-vous bien sur d'en avoir besoin ? Après tout il a se cher Ahriman avec ses talents de toute sorte, ces deux géants là-bas qui semble ne possèder aucune faiblesse et bien sur moi-même, pour vous protéger. Mais j'admire toutefois votre capacité à prévoir n'importe quel ennuis possible pouvant nous arriver. C'est un don innestimable quand il faut voyager, croyez moi ! Et bien messieurs, si je vous montrais nos chambre ? Qu'en dites vous ? dit Hadrian en espérant pouvoir leurs montrer les superbes chambres qu'il avait réussi à leur avoir.

"Et bien, voila de très belles armes mon cher! dit Hadrian en pointant l'arc, les flèches et l'épée pendant aux épaules et à la ceinture de Jacheï. Mais êtes-vous bien sur d'en avoir besoin ? Après tout il a se cher Ahriman avec ses talents de toute sorte, ces deux géants là-bas qui semble ne possèder aucune faiblesse et bien sur moi-même, pour vous protéger. Mais j'admire toutefois votre capacité à prévoir n'importe quel ennuis possible pouvant nous arriver. C'est un don innestimable quand il faut voyager, croyez moi !"

« Je pense que vous ne me contredirez pas quand je vous dirais que l'on est jamais trop prudent » lui répondit Jacheï avec un sourire entendu.

"Et bien messieurs, si je vous montrais nos chambre ? Qu'en dites vous ? dit Hadrian en espérant pouvoir leurs montrer les superbes chambres qu'il avait réussi à leur avoir."

« Ce sera avec plaisir. » répondit le jeune herboriste. Après s'être assuré que ce qu'il touchait du bout des doigts était toujours là, il sorti la main de sa poche et suivit Hadrian. Mieux valait avoir un coup d'avance.

Plusieurs jours avaient passé depuis le début du voyage sur le grand navire à trois mâts. Évidemment l'inactivité pesait sur le moral de l'assassin qui ne pouvait même pas passer le temps en buvant puisqu'il n'avait presque plus rien à boire. L'air chargé de sel marin avait depuis longtemps poncé le visage de l'homme mystérieux, les parfois violentes bourrasques faisant même pénétrer l'air abrasif dans des endroits où il ne doit pas vraiment aller d'habitude, dans les yeux par exemple. L'assassin s'enfermait donc depuis plusieurs jours dans sa cabine à regarder le petite lanterne se balancer de gauche à droite avec le roulis, il ne pouvait pas s'entraîner sur le pont, il gênait la plupart du temps les marins dans leurs fonctions en balançant ses épées dans tous les sens en suivant les exercices que son ex-maître lui avait inculqué avec douleur et violence dans la tête. Il désespérait depuis des jours d'entendre la vigie s'époumoner à signaler la terre du haut de son poste d'observation. Il se sentait même un peu malade depuis le début du voyage, ses rations, qu'il avait pourtant scellées dans des contenants couverts d'un sceau de cire, avaient trouvé le moyen de se retrouvée trempée et bonnes à rien, il les avait envoyé à la mer dès qu'il s'en était rendu compte, depuis il se nourrissait des rations extrêmement salées des marins, mais son corps qui n'était pas habitué d'avoir autant de sodium se révoltait petit à petit, il gardait donc le lit pour éviter d'aller vider son estomac dans l'océan. Évidemment, étant un dur il refusait d'aller voir le capitaine et lui demander de partager son repas avec lui, tant pis il sera malade.

La cloche des repas venait de sonner de la cantine, il se leva vivement pour ne pas manquer sa ration de sel au poisson, ces marins mettent beaucoup trop de sel partout. En ligne avec les autres, il vit Jacheï et Hadrian plus loin et il les salua de la tête, ses deux brutes étaient nulles part, Ahriman croyait qu'ils avaient tout simplement le mal de mer et se nourrissait de bouillon depuis le début de cette aventure. Ayant encore quelques gorgées d'alcool dans sa bouteille, il décida de la finir dans ce repas quoi qu'il arriverait. Il venait de planter son poignard dans son filet de poisson, n'étant pas vraiment sûr quel sorte c'était, qu'il entendit la vigie gueuler les mots tant souhaités.

- Terre en vue!!

Enfin! pensa l'assassin, totalement dans sa bulle Je vais pouvoir évacuer cet excès de sodium de mon système.

Il termina rapidement son horrible dîné et partit demander au capitaine combien de temps avant qu'ils soient rendus au port, la réponse le surpris un peu, le capitaine lui répondit d'un trait qu'il restait encore quelques heures avant de faire escale. Légèrement frustré, Ahriman retourna à son poste à la proue du navire, les jambes dans le vide au dessus de la figure (qui représentait une Naidade) il entreprit de dérouiller ses armes et de les enduire d'une couche supplémentaire d'huile, il n'était pas super content que l'eau marine ait commencée à s'attaquer à ses armes. Les quelques heures avant d'être rendu filèrent assez rapidement et il leva la tête surpris lorsqu'ils accostèrent. Il rejoignit ses compagnons d'aventure après avoir été cherché ses affaires dans sa cabine:

-Hé bien, je crois que nous sommes finalement arrivés dit-il content de quitter l'espace exigu du navire.

Jacheï aimait l'air marin. Il n'était que rarement parti en mer, mais il gardait un souvenir impérissable du vent marin fouettant son visage, de ses mains collantes de sel, ainsi que des nuitées sur le pont, avec les étoiles pour seul toit. Il passa donc la majeur parti du trajet à rêvasser seul, le regard perdu à l'horizon, ou encore à parler avec le paladin qui se révéla un compagnon de route fort agréable. L'étrange homme en revanche, ne se mêlait guère à eux. Jacheï l'observa une ou deux fois, alors qu'il regardait la houle d'un air nauséeux, jusqu'à ce qu'il ne s'enferme dans sa cabine pour ne presque plus en sortir.

Jacheï s'efforçait aussi de faire quelques exercices physique. Leur moyen de transport serait sans aucun doute leurs propres jambes et il ne fallait pas que ses muscles le lâchent au bout d'une demi journée de marche. De plus, il avait l'intuition que les lieux qu'il s'apprêtait à visiter n'étaient guère surs, et au cours d'un hypothétique combat, il vaudrait mieux que son corps soit en état de répondre au défi physique et d'encaisser les coups.

La voyage maritime s'achevait là, et Jacheï laissa le navire avec un petit pincement au cœur : la tranquillité du large lui manquerait d'ici peu, il le savait. Il rejoignit le grand paladin, et tous deux furent bientôt rejoins par Ahriman qui, lui, ne semblait avoir aucun regret de quitter le navire.

« Hé bien, je crois que nous sommes finalement arrivés déclama-t-il.
- Il semblerait, lui répondit le jeune herboriste avec un sourire , vers où nous dirigerons-nous ? »

Suite: Arrivés sur le continent